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Ecosia : Le Moteur De Recherch

13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 14:02

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 18:12

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 09:41

Claude B. Levenson, journaliste engagée
Par Arnaud Vaulerin, Journaliste à Libération

C’est la voix d’une femme de lettres militante qui s’est tue mardi matin en Suisse.

Claude B. Levenson est décédée à 72 ans des suites d’un cancer. Ecrivaine et journaliste, elle avait «choisi l’arme de la parole et de l’écrit pour soutenir le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes face à l’oppression dictatoriale ou coloniale, en particulier du Tibet».
Car elle était «une amie de longue date du Tibet et des Tibétains»,de l’aveu même du dalaï-lama qu’elle suivait depuis plus de vingt-cinq ans.
«Elle était tombée en passion pour cet homme et cette région, se souvient son amie, la sinologue Marie Holzman. Elle était très consciente des risques de mort de la culture tibétaine à cause des agissements des autorités chinoises.»
C’est en 1984 qu’elle se rend pour la première fois au Tibet. Elle y séjournera très souvent jusqu’à ce que son visa et celui de son mari, le journaliste Jean-Claude Buhrer, soient refusés en 2005 par Pékin.
Dans ce qui restera probablement l’un de ses livres les plus clairvoyants, Tibet, la question qui dérange (Albin Michel, 2008), Claude B. Levenson posait les enjeux sans détour : «La question du Tibet est de nature essentiellement politique. C’est une question de domination coloniale : l’oppression du Tibet par la République populaire de Chine et la résistance du peuple tibétain.» Elle contrecarrait la propagande de Pékin : «Reconnaître l’intégrité territoriale de l’Etat chinois ne signifie pas reconnaître la légitimité de l’invasion ni de l’occupation du Tibet.»
Insoumise par nature, y compris à toute forme de religiosité bigote, elle était «devenue philosophiquement bouddhiste», rappelle Philippe Picquier, l’un de ses éditeurs qui dresse le portrait d’une auteure «très exigeante et très pudique», refusant tout prosélytisme.
Chez Picquier, elle avait signé un livre sur la rencontre de Aung San Suu Kyi avec Jean-Claude Buhrer. Militante mais pas dupe sur l’opposante birmane et son image d’idole, elle évoquait dans ces colonnes «une personnalité très dure» qui «a trop voulu croire qu’il suffisait d’exiger la démocratie pour régler les problèmes. C’est un peu court comme programme, surtout quand il s’agit d’envisager l’après-situation militaire».
Claude B. Levenson appartenait à ces auteurs dont le voyage nourrit l’écriture. Ses amis se souviennent des mails et des mots reçus du Sri Lanka, d’Indonésie, du Cambodge, du Népal, etc. qui préfiguraient des livres, des reportages pour le Monde, le Nouvel Observateur, Géo, des commentaires politiques pour Libération ou la Radio suisse internationale.
Avant d’épouser l’Asie, elle avait vécu plusieurs années en Amérique latine et suivi les événements en Argentine dans les années 80.
Elle s’était liée d’amitié avec l’écrivain et diplomate mexicain Octavio Paz. Slavisante et orientaliste, Claude B. Levenson parlait bien une douzaine de langues apprises à l’école publique, au lycée Victor-Duruy à Paris et surtout à Moscou. C’est là, à l’université Lomonossov, où elle avait étudié le russe, la linguistique, la philosophie, l’Inde et ses religions, qu’avait débuté la carrière d’une passionnée. Qui n’était pas une pasionaria.

 

LIEN VERS LE SITE DE CLAUDE B. LEVENSON : link

 

 

http://www.claudelevenson.net/ifd/img_g.jpg

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 10:21

PAROLES  DE  TAUREAU

Sur le sable mon sang goutte à goutte s'écoule.
J'entends dans un brouillard les vivats de la foule.
Je voudrais m'allonger et me laisser mourir.
Vont-ils enfin cesser de me faire souffrir.
Quel est donc le motif d'une pareille haine.
Pourquoi me torturer dans cette horrible arène.
Ainsi moi le taureau pour leur faire plaisir,
Ainsi moi le taureau je me dois de subir,
Ce que leur cruauté ose appeler "culture".
Les humains ont parfois une étrange nature
Qui les pousse à vouloir excuser leurs méfaits
en les travestissant sans honte de "hauts faits".
Aidez-moi je vous prie, écoutez ma prière.
Ne laissez plus ainsi assassiner mes frères.
Que votre coeur enfin s'ouvre et prenne pitié.
Dans les flots de mon sang meurt votre humanité.
Bernadette MORA

Diffusé par:
http://associations.midiblogs.com

 

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 09:09

 

 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 11:44

 

 

 

LIEN DIRECT VERS LA VIDEO EN LIGNE :   link

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 08:38
Tenzin Gyatso, XIVe Dalaï Lama, Prix Nobel de la Paix, chef spirituel du Tibet
Courte biographie

samedi 6 août 2011 par Rédaction , Bureau du Tibet, Paris

Né le 6 juillet 1935 dans le petit village de Taktser [1] près de Koumboum [2] au nord-est du Tibet [3], Tenzin Gyatso est reconnu comme étant la réincarnation du précédent Dalaï Lama alors qu’il n’a pas trois ans.
Il est considéré comme la manifestation terrestre de Tchenrézig, le bodhisattva de la compassion, comme l’ont été les incarnations de ses treize prédécesseurs (le premier, Gyalwa Guendune Droup, est né en 1351).
A quatre ans, Tenzin Gyatso est intronisé à Lhassa, capitale du Tibet. A six ans, il est ordonné moine et reçoit une éducation de haut niveau qui le prépare à ses fonctions religieuses et à la direction du pays.
"Dalaï" est un mot mongol signifiant océan et "Lama" l’équivalent tibétain du terme indien "Guru", qui désigne un maître spirituel. Accolés l’un à l’autre, les deux termes sont souvent traduits librement par "Océan de sagesse". Mais "Dalaï Lama" est avant tout un titre. Celui de chef spirituel, en sa qualité de figure religieuse la plus éminente du monde bouddhiste tibétain, et, jusqu’à l’entrée en vigueur d’une nouvelle Charte constitutionnelle survenue le 30 mai 2011 [4], de chef temporel du Tibet, c’est à dire de chef de l’Etat.

En 1950, lors de l’invasion du Tibet par la Chine, le peuple tibétain réclame la remise exceptionnelle des pleins pouvoirs à Tenzin Gyatso, alors adolescent.
Très vite et malgré ses efforts, il comprend qu’une entente sera difficile mais refuse toute lutte armée. Les attaques des combattants de la liberté se multiplient pourtant, suivies d’une répression sans pitié. Durant neuf années le jeune Dalaï Lama cherche une solution pacifique à la crise. Il séjournera même à Pékin, où il rencontrera Mao Zédong [5]. Mais la situation empire progressivement.
En 1959, c’est dans un climat très tendu qu’il passe avec succès son doctorat d’études bouddhistes, recevant le titre le plus élevé qui soit, celui de guéshé lharampa. Les Chinois lui tendent alors un piège en l’invitant à venir, sans escorte, à une représentation théâtrale. Craignant pour la vie de son chef, le peuple tibétain se regroupe autour de son palais d’été, le Norbulingka.
Les Chinois préparant une attaque contre la foule et un bombardement de la ville, le Dalaï Lama doit se résigner à fuir, espérant éviter ainsi un massacre... qui eut lieu malgré tout [6]. Le 17 mars 1959, à minuit, le Dalaï Lama quitte le Tibet. Le Pandit Nehru l’accueille chaleureusement en Inde et lui offre, ainsi qu’aux 80 000 Tibétains fuyant les persécutions, l’asile politique.

Aujourd’hui, lorsqu’il n’est pas en voyage pour dispenser des enseignements ou attirer l’attention du monde sur la question du Tibet, le Dalaï Lama réside à Dharamsala [7], petit village de l’Himalaya indien, où siège également l’administration centrale tibétaine en exil.

En décembre 1989, il reçoit le prix Nobel de la paix en hommage à son combat pacifique, reconnu et salué par la communauté internationale [8]. Loin d’être un utopiste, Sa Sainteté, qui connaît parfaitement les enjeux politiques et économiques internationaux, comme en témoigne son attitude réaliste et pragmatique, croit à l’édification d’un monde meilleur, plus paisible et plus humain.

Dans son message du 10 mars 2011, le Dalaï Lama a confirmé ce qu’il avait annoncé à maintes reprises dans le passé, c’est-à-dire son souhait de transférer aux représentants élus tous les pouvoirs formels inscrits dans la Charte constitutionnelle promulguée le 14 juin 1991 qui régit le fonctionnement de l’administration en exil. Lors de la séance bisannuelle de mars dernier, le Dalaï Lama a invité le Parlement à élaborer les amendements nécessaires afin de modifier la Charte en ce sens. Malgré l’extrême réticence du Parlement [9], le Dalaï Lama a, pour le bien à long terme du peuple tibétain, persisté dans son intention. Le Cabinet et le Parlement ont finalement accepté de constituer une commission spéciale chargée de proposer des amendements. En mai 2011, la 2ème Assemblée Générale représentant les Tibétains en exil est convoquée à Dharamsala afin de débattre de ces réformes de portée historique [4]. Entre temps, la Commission a consulté des juristes et des constitutionnalistes et a présenté au Dalaï Lama tous les amendements nécessaires. Suite à la séance extraordinaire du Parlement en exil du 29 mai 2011, une nouvelle Charte constitutionnelle a été adoptée et ratifiée, confirmant le transfert des pouvoirs administratifs et politiques au Chef du gouvernement, au Parlement ainsi qu’à la Cour suprême de Justice.
En accord avec sa conviction profonde, Sa Sainteté le Dalaï Lama a rejeté la proposition de demeurer Chef d’État du Tibet, même à titre symbolique. Pour Sa Sainteté, la souveraineté réside dans le peuple, lequel doit pouvoir choisir librement, par la voie démocratique, ses dirigeants. Ceux-ci assumeront leurs fonctions conformément au mandat confié par le peuple et aux règles démocratiquement établies, et notamment la Charte constitutionnelle et les lois votées par le Parlement.
Dans son préambule, la nouvelle Charte rappelle l’histoire politique du Tibet et met notamment en exergue tous les efforts de démocratisation initiés par Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama. L’article 1 de la nouvelle Charte précise que Sa Sainteté reste le protecteur et le symbole du Tibet ainsi que le garant de l’identité de son peuple. Ceci découle de l’histoire de la lignée des Dalaï Lamas, qui cristallise au plus haut degré l’aspiration du peuple tibétain. De ce fait, Sa Sainteté continuera à être le porte-parole libre du peuple tibétain et assumera les responsabilités de :
- conseiller le Cabinet (Kashag) et le Parlement sur les enjeux majeurs touchant le peuple tibétain : son bien-être général, la protection du patrimoine religieux et culturel et la résolution du problème du Tibet ; Sa Sainteté le Dalaï Lama peut prodiguer des conseils de sa propre initiative chaque fois qu’il le juge nécessaire, ou à l’inverse lorsque le Cabinet et le Parlement le sollicitent ;
- poursuivre les rencontres avec des dirigeants et des personnalités internationales. De même, tous les représentants et émissaires nommés par le Cabinet agiront en son nom.

Les 3 principaux engagements de Sa Sainteté le Dalaï Lama sont, par ordre de priorité :

1. Promouvoir les valeurs humaines universelles

Le premier engagement de Sa Sainteté est de promouvoir les valeurs humaines telles que la compassion, le pardon, la bienveillance, la tolérance ou bien encore la maîtrise de soi. Croyants ou athées, tous les êtres peuvent expérimenter la capacité de ces qualités à rendre leur vie plus heureuse. Sa Sainteté considère ces valeurs humaines comme une véritable éthique laïque.

2. Promouvoir la tolérance religieuse

Le second engagement de Sa Sainteté est de promouvoir une compréhension et une plus forte harmonie entre les traditions religieuses majeures du monde. Malgré des différences d’ordre philosophique, toutes disposent du même potentiel à élever les êtres humains. Il est donc important qu’elles se respectent les unes les autres en reconnaissant chacune leur valeur respective. Si, pour l’individu, il peut n’y avoir qu’une seule vérité et une seule religion, au sein d’une communauté libre, plusieurs vérités et religions doivent pouvoir coexister.

3. Défendre la cause tibétaine

Enfin, Sa Sainteté est Tibétain et porte le titre de "Dalaï Lama". Le peuple tibétain s’en remet à lui. Son troisième engagement est donc d’œuvrer pour sa cause, au travers d’une politique mesurée et réaliste. A l’instar de chaque Tibétain, Sa Sainteté a la responsabilité d’agir en tant que porte-parole libre des Tibétains dans leur lutte pour la justice. Ce troisième engagement n’aura plus lieu d’être une fois qu’une solution bénéfique mutuelle aura été trouvée entre les Tibétains et les Chinois. Certes, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle Charte constitutionnelle, l’ensemble de ses prérogatives ont été transférées aux représentants élus ; néanmoins eu égard à la légitimité historique et la portée symbolique de sa personne, il ne fait pas de doute que le Dalaï Lama actuel continuera à jouer un rôle jusqu’à la fin de sa vie.

Quelques citations du Dalaï Lama

- Responsabilité universelle : pour relever le défi aujourd’hui, nous devons développer un plus grand sentiment de responsabilité universelle. Chacun de nous doit travailler, non pas seulement pour soi-même ou sa famille, ou sa nation, mais pour le bien-être de toute l’humanité. La responsabilité universelle est la clé de notre survie ; elle est le meilleur socle pour construire la paix dans le monde.
- Religion : ma religion est simple. Elle est celle de la générosité et de l’amour. Si vous pouvez aider les autres, faites-le. Mais si vous ne le pouvez pas, au moins ne leur nuisez pas. C’est l’essence de toutes les traditions religieuses.
- Tolérance : je crois qu’il vaut mieux qu’il y ait plusieurs religions et philosophies plutôt qu’une seule religion et une seule philosophie. C’est une nécessité car nos dispositions mentales sont différentes. Chaque religion propose des idées et des techniques spécifiques. Les apprendre et les intégrer ne pourra qu’enrichir notre propre foi.
- Environnement : prendre soin de notre planète, c’est comme prendre soin de notre propre maison. Puisque nous sommes issus de la nature, ne pas la respecter n’a aucun sens. C’est pourquoi je dis que la question de l’environnement ne peut être comparée à la religion, l’éthique ou la morale. Ces dernières sont du "luxe" car nous pouvons survivre sans elles. Par contre, nous ne survivrons pas si nous détruisons la nature.
- Inde : nous, les réfugiés tibétains, sommes reconnaissants envers le peuple de l’Inde, non pas uniquement parce qu’il nous aide et nous a accueilli, mais surtout parce que plusieurs générations de Tibétains ont reçu la lumière et la sagesse de ce pays. Sur le plan culturel, nous sommes fidèles aux traditions de l’Inde et conscients de notre appartenance à ce pays.
- Chine : Nous ne sommes pas anti-Chinois, et nous ne sommes même pas contre ses dirigeants car ils sont aussi nos frères et nos sœurs. S’ils avaient la liberté de choisir, ils ne se seraient pas engagés dans une action destructrice car celle-ci porte atteinte à leur image. J’ai de la compassion pour eux aussi.

Références :
Films grand écran :
- "Kundun", de Martin Scorcese (1997) basé sur l’autobiographie de Sa Sainteté le 14e Dalaï Lama
- "7 ans au Tibet", de Jean-Jacques Annaud (1997), retrace la vie de l’alpiniste autrichien Heinrich Harrer, qui a vécu de 1946 à 1951 au Tibet [10]. Le film basé sur le livre de Heinrich Harrer "7 ans au Tibet", paru quelques années après son séjour au Tibet, est devenu best-seller à l’époque.

Titres :
- "Mon pays et mon peuple", Editions Olizane. Livre autobiographique du 14e Dalaï-Lama paru en 1964.
- "Au Loin la liberté", Editions Fayard. Livre autobiographique du 14e Dalaï Lama publié en 1990.

- Site officiel du Dalaï Lama : www.dalailama.com (English)
- Site utile : www.tibet.net (anglais, allemand, arabe, espagnol, russe, chinois et tibétain)
- Site en français : www.tibet-info.net

- Adresse pour écrire (il est recommandé d’écrire uniquement en anglais) :
Secretary
Office of H.H.the Dalai Lama
Mc Leod Ganj 176219
DHARAMSALA
District Kangra, H.P.
INDIA

Source : Bureau du Tibet, Paris, édition juillet 2011.

NB Les notes de bas de page et les liens, internes ou externes, ont été ajoutés par Tibet-info à des fins d’explication, d’illustration ou de compléments d’information et ne font pas partie du document d’origine du Bureau du Tibet.

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:52

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«Quel est notre pays sinon un rêve Que nous nous sommes raconté feuille à feuille, Rameau d'or et fleur dorée, Fontaine, arbre, rivière, Cet invisible Paradis.»

[ Kathleen Raine ]

 

«J'ai lu tous les livres mais un seul demeure : le monde, ce volume merveilleux, ouvert toujours devant mes yeux.»

[ Kathleen Raine ]

 

«Laisse parler ton coeur, interroge les visages, n'écoute pas les langues...»

[ Umberto Eco ] - Le Nom de la rose

 

 

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 08:38

Écouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un.

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là, tu vas m’enrichir car tu es ce que je ne suis pas . . .

Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c’est d’être écoutée par une autre ! 

 Écouter, c’est commencer par se taire. . .

Avez-vous remarqué combien les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre :

« C’est comme moi quand. . . », ou bien « ça me rappelle ce qui m’est arrivé. . . ».

Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.

Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser habiter par l’autre.

C’est accepter que l’autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, en prenant ses aises.

Écouter, c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l’autre.

C’est comme une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui.

Écouter, c’est ne pas chercher à répondre à l’autre, sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions.

C’est refuser de penser à la place de l’autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.

Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.

Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses. . .

Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a, peut-être, encore jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses.

À celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant, il commence à découvrir l’infini qui vit à la fois la richesse et l’originalité de l’autre.

C’est alors qu’il entrevoit combien la rencontre est source d’être et non pas d’avoir. « Tu ne vaux que ce que valent tes rencontres, le seul luxe est celui des relations humaines » (Saint-Exupéry).

C’est le seul luxe gratuit car offert à la décision et à la liberté de chacun.

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 22:01

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http://www0.hku.hk/french/dcmScreen/lang3035/images/proust1.jpg

 

 

Et pour approfondir : un beau texte sur son oeuvre : 

 

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