Le non-savoir absolu, selon Unmani
"Chercher est le jeu cruel que joue la Vie avec elle-même. Chercher à remplir ce vide sans fond qu'est ma vie, c'est notre douloureuse réalité. Chercher une espèce de
satisfaction ou de sécurité permanente. Espérer qu'un jour 'je trouverai enfin ce que je cherche'.
Ce qui est maintenant, quel qu'il soit, n'est jamais assez.
C'est la fin de l'espoir. La fin de la quête. La fin de la croyance qu'il y a 'quelqu'un' qui peut trouver quelque chose. La fin du mensonge qui nous fait chercher
ailleurs ce qui a toujours été ici. Plus rien à chercher. Plus rien à trouver. Fini de faire semblant de savoir, ou d'essayer de savoir. C'est l'absolu non-savoir.
Basculer définitivement dans l'insécurité absolue. Voilà ce que je suis. Voilà ce que vous êtes. La vie en son essence.
Voici l'expression de la vie, telle qu'elle est réellement."
Aux Editions L'Originel
25 rue Saulnier, Paris 75009. Code B1748
De 14h à 17h
Participation : 20 euros l'après-midi.
Renseignements : 01 42 46 75 78 ou www.loriginel.com
"Je suis la Vie même", Extrait :
Je suis donc allée la voir.
Alors même qu'elle parlait, je luttais contre tout ce qu'elle disait. J'essayais de tout organiser. J'essayais de comprendre et de relier ce qu'elle disait avec ce que je
pensais connaître. Les pensées tournoyaient et travaillaient très dur pour trouver la solution.
C'est à ce moment-là, qu'il y a eu soudain une reconnaissance de ce que je suis. Maintenant c'est vu comme ce qu'on appelle « l'Éveil ». Je ne peux pas dire
que c'était quelque chose de vraiment spécial car il n'y avait rien, ni personne pour le décrire.
Après ce non-évènement, les pensées ont essayé de rapporter, d'expliquer que c'était arrivé à cause de ceci ou cela. Mais en fait c'était arrivé, tout simplement !
Ou plus précisément rien n'était arrivé. C'était en fait, la reconnaissance du caractère tout à fait ordinaire du non-savoir, mais avec elle, il y avait une relaxation
et un tel soulagement par opposition au désespoir de la recherche. Il était évident que ce qui était montré, était vraiment ce que je suis. Je l'avais toujours su, mais
j'avais toujours prétendu ne pas le savoir. Je m'étais tellement habituée à ne pas le voir, car c'est toujours là, en arrière-plan du jeu de la vie. Je m'étais tellement
habituée à ce que les gens fassent semblant et parlent de tout ce qui apparaît dans le jeu, que je n'avais jamais compris que le jeu pouvait être utilisé pour exprimer
cela même, qui connaît le jeu.
Une fois « vu », ce n'était plus que rires. « Regardez, nous ne faisons que faire semblant. Ha ! Ha ! » C'est ce qu'on appelle
« l'Éveil ».
En fait on aurait pu presque dire qu'il y avait fusion avec ce qui était déjà connu, mais seulement négligé. Il y eut des larmes de gratitude envers la Vie. Enfin, enfin
trouvé. Enfin reflété dans l'apparence. Enfin le voile pouvait tomber, il n'y avait que la détente dans le non-savoir.