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Ecosia : Le Moteur De Recherch

2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 09:59
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Dialogues sur la religion naturelle
de David Hume, Michel Malherbe (Traduction)

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Philosophie

critiqué par Oburoni, le 29 novembre 2008
(Londres, Inscrit le 14 septembre 2008, 25 ans)

La note: 10 etoiles

L'erreur Dieu

Présenté sous forme d'un dialogue entre trois personnages, Demea, Philo, et Cleantes, le philosophe des Lumières écossaises cherche -a priori- à comprendre quelle est la nature de Dieu, si on peut la connaitre. Le fait que les trois orateurs soient en désaccord quant à l'essence de Dieu sert en fait de prétexte pour faire voler en éclat l'idée même que Dieu... existe !
Là est tout le génie du philosophe : laisser supposer que, sans jamais se compromettre ( il faut être suicidaire pour se réclamer athée dans l'Ecosse du XVIII siècle... ! )

Commencé en 1750 et fini en 1776, l'ouvrage sera publié à titre posthume et anonymement en 1779. Adam Smith, l'économiste à qui Hume avait confié le texte, en avait trouvé l'argumentaire tellement destructeur qu'il prit toutes les précautions nécessaires avant de le révéler au public...

C'est que les arguments traditionnels supportant l'existence de Dieu sont balayés d'un revers de main. Les attaques les plus vives et dévastatrices étant menées contre la soi-disant plus forte d'entre elles : la preuve physico-théologique ( la nature ordonnée, parfaite, du monde implique un Créateur ).
Se servant d'exemples comme une maison ou un bateau, il en faut peu à Hume pour montrer la fausseté d'un tel argument, qu'il dit reposer sur une analogie erronée. Dieu ? Une erreur de raisonnement, que le philosophe se fait un plaisir de démonter en règle.
Incisif.



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   Volume  Editeur/Collection  Pages  ISBN/ASIN  Parution  Amazon
  Dialogues sur la religion naturelle Librairie Philosophique Vrin
384 2711617947 2005-12-21  go
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 18:59
La collection Transversales/Fayard

26  janvier 2005 | par Rédaction Transversales

 

La collection Transversales/Fayard poursuit l’ambition de la revue Transversales Science/Culture et des ses fondateurs (Henri Laborit, Edgar Morin, René passet, Jacques Robin, Joël de Rosnay) pour rapprocher et décloisonner les savoirs, les disciplines, les approches, afin d’éclairer les enjeux cruciaux auxquels sont actuellement confrontées les sociétés humaines. Il s’agit de mettre en évidence les alertes qui se précisent, les risques qui leurs ont associés mais aussi les raisons d’espérer.

Le monde, les sociétés humaines sont entrées dans l’ère de l’information, une nouvelle ère marquée par la multiplication des interactions et la complexité. Désormais, comme le dit Edgar Morin, « nul problème humain ne peut être compris sans une pensée elle même complexe, multidimensionnelle ».

C’est cette multidimensionnalité que notre collection cherche à mettre en œuvre, en jetant un nouveau regard « transversal » sur les menaces écologiques, sociales et techniques et les nouvelles formes de coopération à l’oeuvre pour reconstruire l’espace politique, les nouveaux arts de vivre, les formes d’innovation centrées sur l’humain. Le pari de la collection est de s’adresser à un large public et de lui montrer par le traitement intégré de questions qui pouvaient lui paraître fragmentées et hors d’atteinte, qu’il est possible de devenir acteur de sa vie et de l’évolution du monde.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 18:42
 
Démunis

traduit de l'allemand par Marie-Claude Auger

ISBN : 978-2-267-01993-3

378 pages, 23€

parution  2008

4e de couverture

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 18:35

  L’humanisme en question
Humanisme essentialiste ou existentialiste, anti-humanisme, post-humanisme Comme la plupart (...)

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 17:42

PRETRES PEDOPHILES:

VOIE LIBRE AU PROCES

CONTRE LE VATICAN POUR PEDOPHILIE

USA, voie libre au procès contre le Vatican pour pédophilie.

Saint Siège: no comment

NEW YORK - Voie libre au procès contre le Vatican pour des cas supposés d'abus sexuels. La cour de Cincinnati, Etats Unis a donné l'ok. Selon la cour les dirigeants de l'Eglise Catholique auraient dû mettre en garde le public et dénoncer aux autorités les abus commis par des religieux contre des mineurs. C'est la première fois que n'est pas garanti à l'état du  Vatican par les USA l'immunité souveraine accordée par l'acte Foreign Sovereign Immunities de 1976. No comment par le Vatican..

 La cour d'appel a déclaré légitime la requête à poursuivre en tribunal contre le Saint Siège dans un cas d'abus sexuels commis par des religieux du diocèse de Louisville au Kentucky, faisant donc l'hypothèse que le Vatican pourrait être retenu coresponsable de la conduite de  ses membres. L'accusation a été portée par trois hommes qui soutiennent d'avoir été harcelés quand ils étaient enfants de chœur. Les trois accusent le Saint Siège d'avoir pendant des dizaines d'années étouffé la plaie de la pédophilie à l'échelle nationale. Aux victimes présumées avait donné raison en première instance l'an dernier un juge fédéral du Kentucky validant la requête de se retourner contre le Vatican. Le jugement avait été attaqué en appel et aujourd'hui le Sixième Circuit des Cours d'Appel de Cincinnati a donné feu vert à l'action légale.

 La directive de Jean XXIII. Le cas est basé sur une directive de 1962, signée par le pape Jean XXIII, rendue publique en 2003, qui demande aux hiérarchies ecclésiastiques de maintenir le secret sur les abus sexuels de la part du clergé. Selon William Murray, avocat des victimes présumées, le document rend le Saint Siège responsable pour les actes du clergé maintenus secrets à cause de la directive.

 

Jeffrey Lena, avocat du Saint Siège, tout en disant ne pas avoir effectivement l'intention de demander à la cour d'appel de revoir la décision, a précisé que la sentence est encore très loin de démontrer la responsabilité directe du Vatican» pour la conduite de ses membres.

Jonathan Levy, avocat de Washington qui représente un groupe de nombreux survivants des camps de concentration dans une action légale engagée contre diverses parties incluant le Vatican,  se référant à la perte de la garantie de l'immunité souveraine pour le Saint Siège, explique que «si quelqu'un peut rompre cette barrière la route sera ouverte à d'autres procès contre l'Eglise Catholique».

 L'action légale des trois de Louisville n'est pas la première dans laquelle en Amérique sont demandées des réparations directes au Vatican et pas seulement à chaque diocèse. Jusqu'à aujourd'hui cependant les procès n'étaient jamais arrivés au niveau de Cours d'Appel. 25.11.2008

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 10:58
SPINOZA

4e0cba51b015e29126f91374b31d785c.jpg"...L'homme qui est conduit par la raison n'est pas conduit par la crainte à obéir, mais en tant qu'il s'efforce de conserver son être selon le commandement de la Raison, c'est à dire en tant qu'il s'efforce de vivre librement, il désire observer la règle de la vie et de l'utilité communes et par conséquent vivre selon le décret commun de l'Etat. Donc l'homme qui est conduit par la Raison désire, pour vivre plus librement, observer les lois de l'Etat.
Ces observations et d'autres semblables que nous avons faites sur la vraie liberté de l'homme se rapportent à la force d'âme, c'est à dire à la fermeté et à la générosité...l'homme fort ne hait ni n'envie personne, ne s'irrite ni ne s'indigne contre personne, ne méprise personne, et ne manifeste pas le moindre orgueil...la haine doit être vaincue par l'amour, et quiconque est conduit par la raison désire aussi pour les autres le bien qu'il désire pour lui-même.
Pourtant il est rare que les hommes vivent sous la conduite de la Raison, mais c'est ainsi. La plupart se jalousent et sont insupportables les uns aux autres. Néanmoins ils ne peuvent guère mener une vie solitaire, de sorte que la plupart se plaisent à la définition que l'homme est un animal politique(sociale)...
Ce n'est certes qu'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir...aucune divinité, ni personne d'autre que l'envieux ne prend plaisir à mon impuissance et à ma peine et nous tient pour vertu les larmes, les sanglots, la crainte, etc...qui sont signes d'une âme impuissante. Au contraire, PLUS NOUS SOMMES AFFECTES D'UNE PLUS GRANDE JOIE, PLUS NOUS PASSONS A UNE PERFECTION PLUS GRANDE...C'est pourquoi, user des choses et y prendre plaisir autant qu'il se peut est d'un homme sage. C'est d'un homme sage de se réconforter et de réparer ses forces grâce à une nourriture et des boissons agréables prises avec modération, et aussi grâce aux parfums, au charme des plantes verdoyantes, de la parure, de la musique, des jeux du gymnase, des spectacles, etc... dont chacun peut user sans faire tort à autrui..."

Baruch de Spinoza (1632-1677)

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 08:54
La romancière Béatrix Beck est décédée
30.11.2008 10:58
La romancière française d'origine belge Béatrix Beck, prix Goncourt 1952 pour «Léon Morin, prêtre», s'est éteinte à l'âge de 94 ans, a annoncé dimanche sa petite-fille Béatrice Szapiro. Elle était née en 1914 à Villars-sur-Ollon (VD).
Béatrice Beck est morte dans la nuit de samedi à dimanche dans la maison de retraite où elle vivait, à Saint-Clair-sur-Epte (Val d'Oise). Elle laisse une trentaine d'oeuvres, des romans pour l'essentiel, mais aussi des contes, poèmes et pièces radiophoniques.
«Léon Morin, prêtre» l'avait rendue célèbre en lui permettant de décrocher en 1952 le prix Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires français.

Mariée en 1936 avec un Juif apatride, Naun Szapiro, elle perd son mari à la guerre et, veuve avec une petite fille, elle fait des petits boulots pour gagner sa vie. Elle publie en 1948 son premier roman, "Barny", à la suite duquel André Gide l'engage comme secrétaire. Grâce à "Une mort irrégulière" (1950) et "Léon Morin, prêtre" (1952, Prix Goncourt) elle peut s'acheter un appartement dans le même immeuble que Jean-Paul Sartre.

Elle est naturalisée française en 1955. Suivent encore quelques romans, puis elle part pour les États-Unis (1966), où elle est professeur à Berkeley, en Virginie, à Laval et puis au Canada à Sherbrooke, Québec, et à l'université Laurentienne. Ce n'est que de retour en France, en 1977, qu'elle se remet à publier des romans, entre autres "Noli", sur la vie universitaire au Canada. Mais c'est avec "La Décharge" qu'elle gagne une nouvelle renommée et le Prix du Livre Inter.

agences/lan
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 07:56
Trop de processus mentaux pour une seule conscience, trop de processus mentaux pour un seul corps. Trop de cerveau ou pas assez de corps ?"
Les variations Darwin      de Jean-François Peyret et Alain Prochiantz

«Les individus sont le produit d'une histoire, celle de l'espèce.»
[ Alain Prochiantz ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2001

«Il n'y a pas de pensée sans corps, mais en même temps, il n'y a pas non plus de corps sans pensée.»
[ Alain Prochiantz ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Mai 2001

«La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.»
[ Alain Prochiantz ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Mai 2001

«Ce n'est pas le cerveau qui génère la pensée, mais c'est bien la pensée qui génère le cerveau.»
[ Alain Prochiantz ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2001

 


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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 20:03
Brain Dead Video
posté le 08 novembre 2007
Brain Dead
Les blessures cérébrales et  les métamorphoses de l'identité par Catherine Malabou, philosophe.
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 13:37
 


 
La Puissance de la pensée  |  Giorgio Agamben


 
Genre : Philosophie
Collection : Bibliothèque Rivages
Traduit de l' Italien par  Joël Gayraud et  Martin Rueff
 
Grand format  | 352 pages.  | Paru le : 13-09-2006  | Prix : 23.50 €

GENCOD : 9782743615703  | I.S.B.N. : 2-7436-1570-2
Editions : Rivages

 

Dans La puissance de la pensée, Giorgio Agamben a rassemblé une quinzaine d'essais composés sur plus de vingt ans. Ce livre constitue ainsi le recueil d'articles le plus important du philosophe. Conformément à sa méthode faite de pénétration élégante et de finesse inventive, Agamben y propose une série de lectures qui sont autant de confrontations avec les grandes figures de la tradition : de Platon à Spinoza, d'Aristote à Deleuze, de Carl Schmitt à Benjamin, de Hegel à Aby Warburg et de Heidegger à Derrida.

Mais, l'essentiel n'est pas là. Car il ne s'agit pas seulement, en marge de la rédaction des volumes d'Homo Sacer, de proposer des articles, des conférences ou des comptes rendus inédits et introuvables, mais d'offrir bel et bien une nouvelle intelligence de l'ouvre.

Regroupés en trois sections, Langage, Histoire, Puissance, ces textes sont autant de variations autour du concept central du philosophe : la puissance.
Penser le langage à partir de la puissance, ce n'est pas l'interroger en linguiste mais en philosophe - la question est bien : comment comprendre le fait même du langage, le fait que les hommes parlent ? Penser l'histoire à partir de la puissance, ce n'est pas l'interroger en historien mais en philologue qui demande après Benjamin : comment penser la tradition et le temps de la transmission ? Comment penser le jour du jugement ? Enfin, penser la puissance, c'est indiquer le lieu où la métaphysique, l'éthique et la méditation sur le langage trouvent leur source.
L'épilogue intitulé Contingence est consacré à Bartleby. Agamben veut donner à la fameuse formule de Melville toute sa puissance : « I would prefer not to ». Pour ce faire, il doit retisser les fils de la potentialité et de l'actualité, de la possibilité et de la réalité.

La puissance apparaît alors comme le fil rouge qui parcourt l'œuvre de Giorgio Agamben, depuis Stanze jusqu'à Profanations. Cette catégorie en offre une vérité rétroactive.

On peut donc lire La puissance de la pensée comme une série d'investigations ou comme un bréviaire de méthode. Dans un cas comme dans l'autre il s'agit bien de libérer la puissance de la tradition. On doit surtout le lire comme un grand livre de philosophie où se croisent les figures, les motifs et les inventions d'un philosophe décisif. Et si l'on voulait utiliser un terme ancien, on parlerait volontiers de chrestomathie qui désignait jadis ces volumes d'anthologie où étaient renfermés les secrets mémorables d'un auteur.

 
Giorgio Agamben

Giorgio Agamben est l'un des philosophes italiens contemporains les plus novateurs.

 
 
 
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