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« La biodiversité nous concerne au premier chef, car cette biodiversité c’est nous et tout ce qui vit sur terre » Hubert Reeves.
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« La biodiversité nous concerne au premier chef, car cette biodiversité c’est nous et tout ce qui vit sur terre » Hubert Reeves.
Dominique Fernandez a publié chez Grasset en février 2010 Avec Tolstoï , un livre qui parcourt la vie, les romans, les nouvelles, le journal, les innombrables écrits de l’écrivain. Il les situe dans leur contexte au fil des pages. Avec une maîtrise qui lui est propre et un "ton juste", comme il l’espère, il compare son écriture par rapport aux autres monuments de la littérature mondiale : Dostoïevski, Balzac, Shakespeare... L’académicien révèle ici une image non-officielle de Tolstoï, et de celle établie par rapport à son rival Dostoïevski.
Aux premières lignes de son essai, Dominique Fernandez regrette qu’une part des lecteurs s’écarte de cette œuvre majeure, au motif que l’écrivain ne dispose pas de « cette épine dans la chair », de cette souffrance intérieure qui permet d’écrire des choses profondes. Le fameux comte Tolstoï d’Iasnaïa Poliana incarne durablement les privilèges de la Russie impériale du XIX e en parfait héritier pour les lecteurs d’hier et d’aujourd’hui. Or Tolstoï a refusé de pactiser avec les gens de son milieu. Il cherchait, écrit Dominique Fernandez, le bien, la vérité, la justice, qui ne se tiennent jamais du côté des puissants : un Tolstoï proche de l’abbé Pierre par une sensibilité au malheur d’autrui, nous dit l’académicien dans cette émission.
C’est à l’insoumis contre les pouvoirs, contre l’Etat, l’Eglise, contre la société, que Dominique Fernandez a voulu rendre hommage. Il nous montre « un écrivain éternel mécontent de lui-même », « un écrivain assoiffé de perfectionnement intérieur ». Après la lecture d’Avec Tolstoï, l’homme et l’œuvre paraissent aux lecteurs de 2010 bien contemporains car cet immortel reste dérangeant, selon les mots de l’auteur.
Dominique Fernandez raconte dans cette interview la modernité de Tolstoï. Il a relu ses œuvres « parce qu’un écrivain c’est dans ses œuvres qu’il faut le connaître et pas dans sa vie », précise-t-il sans moralisme à l’égard d’innocents lecteurs ou de biographes accomplis.
Surtout il évoque son regard sur le monde, « un regard juste » qu’il compare à celui d’Homère, dans l’Odyssée, le plus grand écrivain à ses yeux. « Tolstoï décrit tout, sur un ton juste. Il ne tord pas la réalité pour imprégner son style ». Il raconte, à titre d’exemple, comment Tolstoï décrit une messe dans Résurrection, le dernier de ses romans trop méconnu à tort à ses yeux. « Tolstoï ne fait pas un travail de critique mais il déploie le monde sous nos yeux sans le forcer ».
Il nous apprend que Tolstoï a exposé toute sa doctrine au sujet de la littérature, de l’art, de la musique dans un livre « éminemment "scandaleux" », Qu’est-ce que l’art ?, publié en 1878, traduit la même année en France, jamais réédité depuis et quasi introuvable. Il y renie même sa propre œuvre de romancier, y dénonce « la fracture entre l’art moderne et le grand public, une fracture commencée, selon lui, à la Renaissance, quand la conception unitaire du monde a disparu, pour faire place à la rivalité des ambitions artistiques individuelles ». Des propos aujourd’hui repris.
Il évoque un Tolstoï "de gauche" dans la nouvelle Maître et serviteur où le maître Vassili Andréïtch meurt de froid en voulant protéger son domestique Nikita, pris tous les deux dans une tempête de neige, lors d’un déplacement en traineau, une nuit d’hiver. Dans le même esprit, il lit un extrait d’un texte de Tolstoï, là encore introuvable, A propos du recensement de Moscou dont il donne de larges extraits dans son livre publié Avec Tolstoï. Il évoque les premiers textes et le journal que l’écrivain tenait depuis l’âge de 18 ans. Une mine, peu lue, dans laquelle Dominique Fernandez a puisé pour établir les liens de l’œuvre. Après plusieurs années de célibat mouvementé, Tolstoï épouse en 1862, Sophie, Sofia Adréïevna Bers dont il eut 12 enfants. La veille de leur mariage, il lui fait lire son journal pour ne rien lui cacher de sa vie d’homme. Il lui demande de tenir à son tour un journal. Les époux dans un rapport d’amour-haine assez violent, décident de se lire réciproquement leur journal, pendant 48 ans. Elle le seconde en recopiant ses manuscrits. Pourtant au moment de mourir, il refuse qu’elle le voit vivant une dernière fois. Le 27 octobre 1910, il lui fait ses adieux par lettre et quitte Isnaïa Poliana avec sa fille et son médecin. Il tombe malade quelques jours plus tard et doit s’aliter dans la petite gare d’Astopovo où il meurt le 9 novembre. Dominique Fernandez revient sur les derniers moments du comte Tolstoï pour lequel nous dit-il, les paparrazzi de l’époque avaient fait le voyage, à l’annonce de sa mort prochaine.
Dominique Fernandez voue à la Russie une véritable passion comme en témoigne plusieurs de ses livres : son Dictionnaire amoureux de la Russie et plus récemment, son livre L’Âme russe, publié chez Philippe Rey en 2009. Dans ce dernier livre, accompagné de magnifiques photographies d’Olivier Martel, Dominique Fernandez s’interroge sur « l’âme russe », le sens de l’expression, sur la beauté pour les Russes, sur les paysages de la Sainte Russie, intemporels à travers les récits, les poèmes et les contes populaires. Dans ces paysages sans limites, « le culte de l’individualité n’a pas cours », écrit-il. Quelques pages consacrées à Léon Tolstoï ne pourraient manquer car, à ses yeux, personne n’est plus apte que Tolstoï pour répondre aux questions qu’on peut se poser sur l’âme russe. Pénétré de christianisme bien qu’hostile à l’Eglise, l’écrivain russe était profondément religieux au sens étymologique du terme. Dominique Fernandez visite la littérature russe, la musique, la peinture et même le cinéma contemporain d’Andreï Tarkovski.
Pour revenir à l’auteur de Guerre et Paix, Avec Tolstoï s’achève sur l’extrait suivant : C’est cette capacité de se renouveler à chaque époque de sa vie, ce désir continu d’aventure intellectuelle, ce mécontentement de n’être que ce qu’il était, ce besoin de voir ailleurs et d ’oser plus loin, cet acharnement à piétiner ce qu’il adorait hier, l’armée, le sexe, la littérature, la musique, c’est cette verdeur et cette insolence permanentes qui sont la marque de Tolstoï. Il échappe sans cesse à son personnage et choisit chaque fois de déplaire : cette déroutante allégresse dans le politiquement incorrect fait l’unité d’un esprit en apparence cahotant et instable.
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'action
* Vous ne pouvez pas agir correctement en imitant les actions de quelqu’un d’autre. (Mémoires)
les croyances
* La vision de Dieu ne s’obtient qu’en abandonnant toute croyance en une quelconque idée de Dieu. (Mémoires)
le combat stérile
* L’illumination, c’est d’abord la liberté d’être le raté que l’on est… Il nous faut commencer là où l’on est, de façon entière, sans réserve et sans regret… En dehors de cette acceptation, toute tentative de discipline morale ou spirituelle demeure le combat stérile d’un esprit divisé et de mauvaise foi. (Amour et Connaissance)
l'Occidental et le zen
* L’Occidental que le zen séduit doit faire preuve d’une qualité indispensable : il lui faut avoir une connaissance exacte de sa propre culture afin de n’être plus inconsciemment soumis à ses postulats. (Beat zen, Square zen et Zen)
le Soi et le détachement
* Le profond détachement du Soi par rapport à l’ego et le monde n’est pas un détachement de rejet mais d’acceptation et d’amour. Le vrai détachement quant aux choses consiste à les laisser libres d’être elles-mêmes, c’est-à-dire, à ne pas les confondre avec le Soi. Et quand sont-elles confondues au Soi? Lorsqu’elles sont identifiées à Lui inconsciemment et séparées de lui comme s’il était un objet tout comme elles-mêmes. Chercher Dieu ou le Soi comme objet de connaissance, c’est nier la Transcendance de l’infini en la plaçant dans la classe des objets. Mais la Transcendance n’est pas la séparation, de même que, du point de vue métaphysique, la sainteté n’est pas " une mise à part " (comme le veut le sens de kodesh, " la sainteté " en hébreux). C’est plutôt la totalité de ce qui est tout-incluant. Ainsi, la réalisation vient-elle par une plongée consciente et délibérée au cœur de la vie et non d’un retrait par rapport à celle-ci. Elle naît d’une généreuse acceptation de l’expérience finie, non de ce que l’on efface celle-ci de l’esprit. Elle vient du consentement entier à être ce que l’on est, et non du fait que l’on tente de se hausser vers le ciel au moyen de ses lacets de chaussures. Le Soi réalise la liberté à l’égard du monde limité en s’abandonnant délibérément aux limites de celui-ci… Consentir à être insécure constitue la sécurité ultime. Consentir à souffrir est l’essence de la joie divine. Consentir à être limité c’est connaître son infinité. Consentir à être un esclave c’est être vraiment libre. Consentir à être un fou et un pécheur, c’est à la fois être un sage et un saint. (La Suprême Identité)
l'essence de la conscience
* L’usage même du terme " inconscient " pour désigner les profondeurs abyssales montre bien combien peu l’Occidental connaît ce qui est en réalité l’essence même de sa conscience. (La Suprême Identité)
l'accord naturel avec le Tao
* Comment se mettre en accord avec le Tao? Un sage a dit que si on essaie de s’y accorder, on va s’en éloigner. Mais il n’a pas tout à fait raison. Car curieusement, on ne pourrait sortir de l’accord avec le Tao même si l’on voulait. Même si les pensées plongent dans le passé ou l’avenir, elles ne peuvent échapper au moment présent, car elles sont dans le moment, tout comme les choses auxquelles elles participent. Vous pouvez vous croire en désaccord par rapport à la vie et son maintenant éternel, mais vous ne pouvez l’être vraiment, car vous êtes la vie et vous existez maintenant – autrement vous ne seriez pas là. Aussi, le Tao infini est-il quelque chose que vous ne pouvez ni fuir ni saisir en le poursuivant. Il n’y a pas de mouvement d’approche ou d’éloignement à son sujet : cela EST et vous êtes cela.
(Devenez ce que vous êtes)
l'acceptation
* L’acceptation : un art pour lequel il n’est pas de technique.
le renoncement
* Il est facile de " renoncer au monde " quand on ne sait même pas gérer ses affaires.
* Tout effort pour se renoncer soi-même mène à une impasse.
* En traversant le ciel,
ni l’oiseau ni la flèche ne laissent de trace.
la prétention au contrôle
* Vouloir à tout prix se transformer contient l’obstacle qui empêche la transformation : la prétention au contrôle.
l'obstacle
* La partie de vous-même qui veut changer les choses est celle-là même qui aurait besoin d’être changée.
l'éveil
* On n’atteint pas l’éveil, pas plus qu’une aiguille n’est accessible à sa propre piqûre.
* Tout éveil doit nécessairement se produire spontanément, n’en déplaise à ceux qui obligent des gens à devenir leurs disciples pour y atteindre.
* Chercher l’éveil c’est comme utiliser ses lunettes pour les chercher.
le pouvoir
* Toute question de discipline, de volonté, d’acharnement dans ce domaine cache un pouvoir clérical.
l'abandon
* C’est en reconnaissant que je ne peux m’abandonner que l’abandon survient.
* Aucune technique, aucune croyance n’est nécessaire pour atteindre ce qui est déjà là.
(Le Tabou qui défend de se connaître)
J 'ai tenu à rajouter cet autre penseur qui ,en un sens est complémentaire du précédent . Enfin c'est ainsi que je le ressens . Cet auteur est le père de l 'existentialisme , il est donc aussi trés important , il inspire notamment la pensée de Martin Heidegger .
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« Pour que le mal triomphe, il suffit que les personnes au grand cœur restent sans rien faire ».
Martin Luther King (1929-1968)
« Pour être tolérant, il faut fixer des limites à l'intolérable ».
Umberto Ecco, écrivain « Le Monde 3 octobre 1993
« On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal… On a du cœur ou on n'en a pas ».
Lamartine, écrivain
« J’ai conservé une répugnance raisonnée pour la chair cuite et il m’a toujours été difficile de ne pas voir dans l’étal du boucher quelque chose de celui du bourreau ».
Lamartine, écrivain
« La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d'une victime désignée ».
Émile Zola, écrivain
« La chasse est le moyen le plus sûr pour supprimer les sentiments des hommes envers les créatures qui les entourent ».
Voltaire (1694-1778), écrivain
« Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis ».
G.B. Shaw, écrivain
«.. je ne mange pas d’animaux. Je ne digère pas l’agonie ».
Arielle Dombasle, comédienne
« L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes ».
Léonard de Vinci, génie universel
« À mon avis nous devons nous engager pour la protection des animaux et cesser complètement de manger de la viande. Je le fais moi-même et c’est ainsi que bien des personnes deviennent attentives à ce problème qui a été posé si tard ».
Albert Schweitzer, médecin, prix Nobel de la paix
« Les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports de l’homme avec les autres espèces vivantes… Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie… ».
Claude Levi-Strauss, anthropologue
« Je crois que l’évolution spirituelle implique, à un certain moment, d’arrêter de tuer les êtres vivants que sont les animaux, simplement pour satisfaire nos désirs physiques ».
Mahatma Gandhi, prix Nobel
« Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule ».
Francis Cabrel, chanteur
« Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires… ».
Boris Cyrulnik
« Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux ».
Marguerite Yourcenar
« Je trouve insupportable que l'on tente d'opposer l'amour des hommes et l'amour des animaux. Je crois à l'amour de la vie ».
Jean-François Noblet
« Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une vache. Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui ».
Isaac Bashevis Singer
« De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas ».
Léon Tolstoï, écrivain
« Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre qu’une évolution vers un régime végétarien ».
Albert Einstein, physicien
« Je crois que l’évolution spirituelle implique, à un certain moment, d’arrêter de tuer les êtres vivants que sont les animaux, simplement pour satisfaire nos désirs physiques ».
Mahatma Gandhi, prix Nobel
" Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience ».
Victor Hugo, écrivain
« Un seul oiseau en cage la liberté est en deuil ».
Jacques Prévert, poéte (Extrait de « Fatras)
«Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants ».
Antoine de Saint Exupéry, aviateur et écrivain
1 « On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux ».
Gandhi
ou
2 « On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ».
Gandhi
ou
3 « La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux ».
Gandhi
ou
4 « La grandeur d'une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux."
Gandhi
Presque 1 million pour le moratoire OGM!
La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d'OGM en Europe, ignorant les préoccupations des citoyens. Je viens de signer une pétition appelant à une recherche scientifique
indépendante et à un moratoire sur le développement des OGM. Avec 1 million de signatures, nous avons la possibilité de présenter une proposition de loi à la Commission Européenne. Signez
ci-dessous et allons jusqu'à 1 million:
https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?CLICK_TF_TRACK
Merci!
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Chers amis,
La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union Européenne pour la première fois depuis 12 ans! Mais déjà 930 000 personnes ont
signé la pétition s'opposant à cette décision.
Cédant au lobby pro-OGM, la commission a ignoré l'avis de 60% des Européens qui estiment que nous devons d'abord établir les faits avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé
et notre environnement.
Une nouvelle initiative permet à 1 million de citoyens européens de présenter officiellement des propositions de loi à la Commission Européenne. Nous y sommes presque -- Rassemblons un million de
voix pour demander un moratoire sur les plantes OGM jusqu'à ce que la recherche soit menée à terme. Cet appel sera remis au Président de la Commission Européenne Barroso. Signez la pétition et
faites suivre ce message à vos amis et vos proches:
https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?CLICK_TF_TRACK
Les associations de défense des consommateurs, de l'environnement, de la santé publique et les syndicats paysans se mobilisent depuis longtemps contre l'emprise exercée par les multinationales
productrices d'OGM sur l'agriculture européenne. Les préoccupations liées à la culture de plantes génétiquement modifiées incluent: la contamination des cultures biologiques et du reste de
l'environnement; l'impact sur le climat en raison d'un besoin excessif en pesticides; la destruction de la biodiversité et de l'agriculture locale; et enfin les effets des plantes OGM sur la
santé.
Certains Etats membres de l'Union ont fait part de leur vive opposition à la décision de la Commission Européenne qui autorise la culture de la pomme de terre produite par BASF et de variétés de
maïs Monsanto. L'Italie et l'Autriche s'y opposent et la France a demandé la poursuite de la recherche scientifique.
Il n'y a toujours pas de consensus quant aux effets des OGM sur le long terme. Et c'est l'industrie des OGM, faisant passer le profit avant la santé publique, qui finance la recherche
scientifique et influence le cadre réglementaire. C'est pour cela que les citoyens européens réclament l'indépendance de la recherche et davantage de tests et de précautions avant que ces plantes
ne soient dispersées dans la nature.
Aujourd'hui, "l'Initiative Citoyenne Européenne" donne à 1 million de citoyens européens la possibilité de soumettre à la Commission Européenne des propositions de loi et nous offre une chance
unique de contrer l'influence des lobbyistes.
Nous pouvons maintenant atteindre 1 million de voix pour obtenir un moratoire sur l'introduction de plantes génétiquement modifiées en Europe et mettre en place un organisme éthique et
scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche et la régulation des OGM. Signez la pétition maintenant et diffusez largement l'appel:
https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?CLICK_TF_TRACK
Avec détermination,
Alice, Benjamin, Ricken, Raluca, Luis, Graziela et toute l'équipe d'Avaaz.
Plus d'information:
Dernier sondage Eurobaromètre 2008 'Attitudes des citoyens européens vis-à-vis de l'environnement', page 67:
http://bit.ly/babOiV
L'innocuité de la pomme de terre transgénique mise en cause, Le Monde :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/03/l-innocuite-de-la-pomme-de-terre-transgenique-mise-en-cause_1313674_3244.html
Retour sur l'autorisation de la pomme de terre Amflora, Inf'OGM:
http://www.infogm.org/spip.php?article4372
OGM et pesticides - un bilan désastreux, Greenpeace:
http://www.greenpeace.org/luxembourg/press/releases/duo-infernal-ogm-pesticide
Résumé du Rapport d'Évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement (IAASTD), incluant des préoccupations sur l'usage des OGM:
http://bit.ly/8WZb7F
1927 martin heidegger
Pas vraiment lu, pas vraiment compris, Etre et Temps a pourtant marqué les esprits dès sa parution, en 1927. L'ouvrage n'a pas été vraiment lu tant la prose était dense et obscure. Martin Heidegger avait même créé un langage nouveau où il était question de Dasein (« l'être-là »), de l'« être-dans-le-monde », de « on-même ».
Un essai existentialiste ?
Le livre n'a pas été compris aux dires de Heidegger lui-même. Lui prétendait faire de l'ontologie, parler de l'être - comme seul commun dénominateur de tous les êtres (ou « étants »). Les lecteurs y ont vu un essai existentialiste sur la destinée humaine. Il faut dire que l'ouvrage, inachevé, ne comportait à sa parution qu'une première partie consacrée à l'homme ; et Heidegger n'a jamais livré la suite.
Ce malentendu est peut-être une des recettes du succès du livre. Car voilà ce qu'on a compris : le Dasein, c'est l'homme en tant qu'il est plongé dans le monde. Et l'essence de l'être est sa temporalité, le fait de vivre dans le temps.
Le temps, chez Heidegger, ce n'est ni le temps de l'horloge qui s'écoule hors de soi selon une mécanique implacable, ni le temps psychologique qui passe et nous file entre les doigts. Encore moins le temps des physiciens. Le temps est d'abord ouverture. Ouverture vers ce qui n'existe pas encore, vers l'indéterminé et donc la liberté. L'homme en tant qu'il habite le temps est donc un être ouvert. L'essence de l'existence humaine, c'est d'abord le fait d'être abandonné à soi-même, ouvert aux possibles, projet à s'accomplir.
Hymne à la créativité humaine ?
Heidegger n'est pas homme à se complaire dans l'optimisme. Car la perspective qui suit dans le reste du livre est plutôt sombre. La destinée, selon Heidegger ne conduit à aucun espoir, ni paradis ni terre promise. Elle ne conduit tout simplement à rien. L'ouverture au monde nous confronte directement au néant, sous les formes concrètes qu'il prend dans l'existence : l'angoisse (confrontation à la mort), l'ennui (confrontation au vide), la peur (confrontation au danger). L'essence de l'humanité réside dans le souci, « die Sorge », qui exprime la nature la plus fondamentale de l'être-là. Vue ainsi, la vraie liberté ne peut qu'effrayer. Et voilà pourquoi, devant la difficulté à affronter la liberté et sa finitude, beaucoup se réfugient dans la vie quotidienne répétitive, le bavardage, la sollicitude pour autrui que Heidegger nomme la « dictature du on » : tout ce qu'il assimile à la « vie inauthentique ».
Un discours qui tourne à vide ?
On peut lire Etre et Temps comme l'a fait Jean-Paul Sartre : un hymne existentiel à la liberté de la condition humaine. On peut aussi lire entre les lignes, comme l'a fait Pierre Bourdieu, pour dévoiler derrière un vocabulaire exagérément abstrait une « ontologie politique » qui expose les principaux thèmes de la révolution conservatrice allemande et prépare le nazisme (Heidegger adhéra au parti nazi quelques années plus tard). Theodor Adorno, lui, a ironisé sur « la fable de l'être arraché à l'étant », un discours métaphysique qui tourne à vide et ne porte sur rien. Toutes les interprétations sont possibles : le propre des grandes oeuvres de la philosophie étant de stimuler l'esprit tout en suscitant une exégèse sans fin.
François Dortier
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Quatrième de couverture
Oubliée. pendant plusieurs siècles, l'oeuvre de Maître Eckhart (1260-1328) suscite aujourd'hui un intérêt croissant dans des milieux très divers. Toutefois ses écrits restent
souvent difficiles à aborder. Cyprian Smith, bénédictin anglais, en propose ici une approche claire et vivante, rendant accessible aux lecteurs d'aujourd'hui le chemin de paradoxe tracé
par le maître dominicain rhénan. À son école, la vie spirituelle croît entre les pôles de nombreux paradoxes : parole et silence, repos et mouvement, Dieu et le monde, naissance de Dieu
en l'homme, naissance de l'homme en Dieu. S'ils sont marqués par leur époque, les textes et les idées de Maître Eckhart ont une grande saveur aujourd'hui, dans un monde bouleversé où rien
ne semble aller de soi. Cyprian Smith sait particulièrement bien mettre en valeur ce dialogue entre hier et aujourd'hui : comment nos questions renouvellent la lecture des textes et
comment les textes éclairent notre situation actuelle. |
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Caractéristique du livre : Titre : Un chemin de paradoxe : La Vie spirituelle selon Maitre Eckhart Auteur : Cyprian Smith Editeur : Le Cerf Edition : Le Cerf Reliure : Broché Langue : Français Dimensions : 19 x 13 x 2 Nombre de page : 182 Poids : 82 Grammes Date de parution : 18/02/1997 EAN 13 : 9782204055109 ISBN : 2204055107 SKU : 220405510701 Mot Clef : Religion - Christianisme Théologie - 13e siècle Théologie - 14e siècle Ordres religieux - Dominicains Eckhart, maître, ca 1260-1327 |
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