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Ecosia : Le Moteur De Recherch

21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 12:24

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ces "personnalités" adeptes des corridas ...

 

 

par Laurine le Trouher, lundi 13 février 2012, 04:02 · 

adeptes, spectateurs occasionnels, tortionnaires avérés ou simplement contre une interdiction de la corrida ...

•    Abbé Alain de la Morandais (et son rêve inassouvi d'être torero)

•    Alain Afflelou

•    Alain Clary

•    Alain Juppé

•    Alain Marleix

•    Alexandra Stewart

•    André Santini

•    Anne Sinclair

•    Anne-Sophie Aparis : "Elever des visons c'est normal, ils sont fait pour ça (la fourrure), y'a pas de problème, je suis aussi pour la corrida." 

•    Anny Duperey : "Pardon, je vais très certainement chuter dans votre estime... Mais je n'arrive pas à être contre la corrida. Peut-être pour en avoir vu de superbes en Espagne. Je ne sais exactement." 

•    Antoine Bourseiller (père de Marie Sara)

•    Armand Jammot

•    Ava Gardner

.    Bartabas ,né Clément Marty

•    Béatrice Dalle

•    Benoist Apparu

•    Bernadette Lafond

•    Bernard Kouchner

•    Bizet

•    Bruno Rougier

•    Carole Bouquet

•    Catherine Ceylac

•    Cécile Duflot : http://www.dailymotion.com/video/xoshce_cecile-duflot-questionne-par-les-anti-corrida_news 

•    Cécilia Attias (ex-Sarkozy)

•    Charlotte de Turkheim

•    Christian Blanc

•    Christian Clavier

•    Christian Lacroix

•    Christine Bravo

•    Christine Ockrent

•    Christophe Barratier

•    Christophe Lambert (publicitaire)

•    Claire Gallois

•    Claude Cabanne

•    Claude Lelouche

•    Claude Marti

•    Claude Sérillon

•    Clémentine Célarié

•    Cocteau

•    Combas

•    Dalida

•    Daniel Guichard

•    Daniel Herrero

•    David Douillet

•    David Pujadas

•    Denis Coculat

•    Denis Podalydès

•    Dominique de Villepin

•    Dominique Strauss-Kahn

•    Edmonde Charles-Roux

•    Elise Lucet

•    Eric Cantona

•    Eric Conan

•    Eric Dupond-Moretti

•    Eva Joly : http://www.youtube.com/watch?v=cgN9YUZFNNo&feature=player_embedded#!

•    Evelyne Bouix

•    Francis Wolff : a écrit "50 raisons de défendre la corrida"

•    François Fillon

•    François Léotard

•    François-Xavier Gauroy

•    Françoise Fabian

•    Frédéric Mitterand

•    Georges Suffert

•    Georgina Dufoix

•    Gérard Depardieu : "rituel sublime"

•    Gérard Jugnot

•    Goya

•    Guillaume Durand

•    Hemingway

•    Henri Emmanuelli

•    Inès de la Fressange

•    Jack Lang : http://www.dailymotion.com/video/xjfofh_ce-que-pense-jack-lang-de-la-corrida_news

•    Jacques Blanc

•    Jacques Durand

•    Jacques Weber

•    Jean Bousquet

•    Jean Glavany

•    Jean Cau

•    Jean Dessailly

•    Jean Lacouture

•    Jean Nouvel

•    Jean Reno

•    Jean-Claude Gayssot

•    Jean-François Balmer

•    Jean-Louis Bianco

•    Jean-Louis Borloo

•    Jean-Louis Burgeat

•    Jean-Luc Godard

•    Jean-Marc Ayrault

•    Jean-Marie Magnan

•    Jean-Michel Ribes

•    Jean-Paul Boré

•    Jean-Paul Fournier (sénateur maire de Nîmes)

•    Jean-Pierre Chevènement

•    Jean-Pierre Soisson

•    Jérôme Savary

•    Julie Depardieu

•    Lauren Bacall

•    Les Gipsy King

•    Louis Féraud

•    Lucien Clergue

•    Macha Béranger

•    Manet

•    Manuel Valls

•    Marc Blondel

•    Marcel Rufo (pédopsychiatre) : "Si jamais on interdit les arènes aux mineurs, il ne faudra pas oublier d'interdire la boxe, le rugby, la vision des supporters énervés du monde du football et la grand-mère qui crie souvent sur le grand-père affaibli."

•    Maria Pacôme

•    Maurice Druon

•    Mazarine Pingeot

•    Michel Cardoze

•    Michel Fugain : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/12/21/2347701_la-decouverte-de-la-corrida-par-michel-fugain.html

•    Michel Leiris

•    Michel Pamier

•    Michel Polac

•    Michel Sardou 

•    Michel Vauzelle

•    Michèle Alliot-Marir

•    Michèle André

•    Michèle Barzach

•    Michèle Torr

•    Montherlant

•    Nelson Monfort

•    Nicolas Sarkozy

•    Nicoletta

•    Olivier Dassault

•    Olivier Guichard

•    Pascal Clément

•    Patrick de Carolis

•    Patrick Sébastien

•    Philippe Caubère : "Je n'aimais pas ça au début, et à la première corrida que j'ai vue, un peu par hasard, j'ai fait le cirque. C'est bien après que j'ai trouvé une réelle beauté et gravité à ce spectacle qui s'apparente à une sorte de théâtre primitif."

•    Philippe Lavil

•    Philippe Solers

•    Picasso (rêvait d'être picador avant de devenir peintre)

•    Pierre Albaladéjo

•    Pierre Arditi : "Curieusement ou paradoxalement, je n'ai jamais pu supporter la vue du sang. or, ici (les arènes), ce sang qui coule ressemble à un jet de vie, à une traînée de peinture, violente à en déchirer le ciel. Je la lis comme une trace de vie. Parce que la tauromachie me raconte poétiquement la vie et la mort aussi."

•    Pierre Perret

•    Prosper Mérimée

•    Rachida Dati

•    Régine

•    Robert Sabatier

•    Robert Vigouroux

•    Roger Bambuck

•    Romy schneider

•    Roselyne Bachelot

•    Sardou

•    Serge July

•    Serge Reder (maire de Rodilhan)

•    Ségolène Royal : "La corrida est un spectacle magnifique. Je comprends la passion de ceux qui s'enthousiasment pour cela." 

•    Simon Casas

•    Sophia Loren

•    Sophie Agacinsky

•    Sylvie Vartan

•    Tania Young

•    Théophile Gautier

.    Thierry Lhermite

•    Vanessa Paradis

•    Véronique Sanson

•    Victoria Abril

    William Leymergie

.  Yvan Audouard

•    Zizi Jeanmmaire

 

 

 

 


 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 18:26

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  Il se peut qu'il y ait mille raisons d'être heureux d'un monde où l'on trouve des philosophes. Mais il se peut aussi que les mille justifications cachent une détresse absolue sur le terrain de nos pouvoirs de penser. La philosophie a pu répandre une désolation sur les meilleures de nos possibilités individuelles et collectives, à commencer par celle qui s'appelle "penser".

   Mille voies ont peut-être été ouvertes par l'oblitération d'une seule, la seule qui nous importait.

   Les grands philosophes du passé ont constitué une figure originale et salutaire. Ils ont imposé l'idée, contre les religions, contre les conservatismes, qu'on pouvait penser librement. Tous, pourtant, ont méticuleusement fabriqué des rails. Comme si leur geste consistait à dire : "J'ai découvert que l'exercice de la pensée était libre - sur quelle conviction, ça je ne vous le dis pas - mais cette liberté je la clos définitivement : penser devra se faire comme je l'ai dit."

   Est-ce un moment purement local dans l'histoire de notre civilisation? De sorte que l'on pourrait relativiser le dommage. Dire par exemple : "D'accord, les philosophes ont conquis le droit de penser librement et l'ont transformé en pouvoir législatif sur nos pensées... Mais ne nous reste-t-il pas d'autres domaines où la philosophie (heureusement!) ne pénètre pas? La politique, le bonheur, l'éthique... Oui, les penseurs ont tous produit des éthiques, parfois monumentales, mais qui s'en inspire réellement? Ont-ils jamais produit une éthique vivante, une éthique effective?"

   Un tel discours est malheureusement illusoire. Car en neutralisant un certain lieu de l'intelligence, celui que chacun pourrait explorer pour son compte, les philosophes installent une tache aveugle dans toutes les activités inventives et créatrices. Ils sont les gardiens d'un point virtuel où la politique, le bonheur, l'éthique trouveraient de quoi se ressourcer, au niveau individuel autant que collectif. Ils font régner autour de ce point une terreur qui éloigne les plus timides et soumet les entreprenants. 

   Comment combattre ces ennemis de la pensée que sont les philosophes (ennemis, parce qu'ils se veulent les "amis" exclusifs de la "sagesse")?

   Déjà, ôter l'écran opaque qui nous tombe immédiatement sur les yeux quand nous lisons les penseurs.

   Un principe salutaire doit s'appliquer ici : toute grande affirmation philosophique est une énormité. Une énormité qui paraîtrait risible si nous n'étions pas le jouet d'un respect absurde qui nous saisit devant un texte "philosophique". 

   Que toute affirmation philosophique soit une énormité, cela se justifie d'ailleurs logiquement. La philosophie ne peut être autre chose qu'un exercice libre de la pensée. Elle ne peut donc en appeler qu'à la liberté de jugement. Toute affirmation inconditionnelle d'un penseur rencontrera donc inévitablement face à elle, au moins virtuellement, au moins en théorie, une instance qui s'appelle "pensée libre". Pour cette instance, toute affirmation absolue est fausse, et ridicule sa prétention à valoir inconditionnellement.

   Il y a une autre cause qui fait de toute affirmation philosophique une énormité. Elle s'éclaire quand l'on saisit la nature même de cette affirmation. On découvre alors que le philosophe a un besoin quasiment pathologique d'excès. Pour que ses affirmations soient fortes, elles doivent être excessives, aller trop loin. Ce qui peut s'obtenir de diverses façons : par le côté scandaleux, violemment paradoxal, superbement injustifié etc. etc. A la base de cette tendance il y a une vision de l'universel comme violence absolue : l'universel ne s'ouvrirait un chemin dans le monde que par la puissance d'une voix, d'une écriture et, en l'occurrence, dit le penseur, de ma voix, de mon écriture.

   Cette dernière particularité explique que le philosophe puisse se permettre d'écrire mal, de forger des phrases illisibles à force d'être surchargées, de multiplier les mots bizarres, les enchaînements déconcertants. Qu'il soit difficile de le lire est précisément, pour lui, un aspect essentiel de l'inscription de sa voix dans le monde. La violence de son écriture doit être insupportable, si elle veut se faire prendre au sérieux et si elle veut (ainsi du moins pense le philosophe) injecter au monde de l'universel. Manquer de respect pour son lecteur est le point essentiel de l'éthique du philosophe.

   Une seule chose peut être importante dans une philosophie : qu'elle puisse conduire vers le lieu d'une pensée libre et d'un pouvoir universel de créer et concevoir.

   Une fois celui-ci accessible à tous, plus personne n'osera se prétendre "philosophe".      

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 11:19

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Vendredi 13 avril 2012

Qu'ils s'en aillent les aboyeurs aux meetings, qu'ils s'en aillent les racoleurs de voix. Ils assemblent des masses, les font bêler, les font huer, les humilient et, en prime, les flattent d'applaudir. Ils exténuent la démocratie dans le slogan. Ils sont les auteurs de la bêtise dont nous crevons.

 

Qu'ils s'en aillent les "auteurs" qui nous cassent les oreilles, les essayistes, polémistes, analystes, chroniqueurs. Ils couvrent les petits bruits du monde, les petits bruits de chacun de leur tintamarre. Ils transforment la délibération démocratique en foire à idées, les problèmes vitaux de l'humanité en quincaillerie idéologique. Ils sont les auteurs de la bêtise dont nous crevons.

 

Mais, surtout, qu'ils s'en aillent les "philosophes". Certes, on les entend assez peu. Mais la raison en est simple : ils sont au coeur virtuel du dispositif millénaire de la bêtise. Ils sont les tueurs originaires de la démocratie. Ils ont toujours déjà fait leur sinistre boulot. Ils ont assez diffusé de modèles pour penser. Ils ont soigneusement rétréci  le pouvoir de juger, méticuleusement mis sur des rails la créativité universelle (ne la connaissant que trop bien). Eux aussi aiment les applaudissements, cette infamie. 

 

 

 


 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 11:32

Hommage à Tanka, ce beau compagnon qui nous a Offert son Amour et sa Joie Inconditionnelle...Pour l'Éternité mon bel Ami ...

Hommage à Tanka, ce beau compagnon qui nous a Offert son Amour et sa Joie Inconditionnelle...Pour l'Éternité mon bel Ami ...

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 17:13

J 'ai souhaité vous signaler ce blog de qualité , vous y trouverez  des échanges philosophiques de grandes qualités et accessibles aussi au profane que je suis ! Notamment vous y trouverez des vidéos ou vous pourrez assister à des échanges passionnants sur des questions actuelles portant sur l 'éthique , la spiritualité et bien d'autres thèmes fondamentaux  traités remarquablement bien par des intervenants de qualité .

 

Bien à vous,

 

Dominique Giraudet

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 19:12

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Paroles d'Hubert Benoit

 

Hubert Benoit, a été de, 1967 à 1975, un de mes "professeurs-de-vie". Je dispose de trois cents pages de retranscription des enregistrements de nos entretiens de 1970 à 1973. »

Pas de vidéos à l'époque, mais, des « mini-cassettes » J'avais retranscrit les réponses qu'Hubert benoit m'avait faite à l'occasion d'une partie des nombreux entretiens que j'ai eue avec lui de 70 à 75. Je vais les publier sur ce blog. Peu à peu, au fil du temps.

Quelques informations préalables (je complèterai ou ajusterai, si nécessaire en cours de route). Ces paroles d'Hubert Benoit sont retranscrites telles quelles avec tout ce que cela entraîne de répétition et autres effets du à la parole parlée. Je n'ai pas retranscrit mes propres questions, objections etc..

Tout ce que j'ai trouvé sur internet au sujet d'Hubert Benoit ne donne pas une idée très juste de sa personne et de son enseignement. On lui attribue, par exemple, des affinités avec Gurdjieff qui le ferait beaucoup rire s'il était encore parmi nous. Plus sérieusement, il rejetait lui-même une grande parties de ces premiers écrits (notamment la pratique qu'il proposait dans son livre « Lâcher Prise »).

Hubert Benoit n'était pas « illuminé », "éveillé", et ne prétendait pas l'être ni même ne laissait croire qu'il l'était, comme le faisait par exemple Wei Wu Wei (qui était venu le voir et lui avait dédicacé un de ses livres : Open Secret).

Cette absence d'illumination, jointe à celle de partenaire intellectuel à sa hauteur (mise à part le Swami Siddheswarananda qui a été pour lui plus un ami qu'un «maître» ou « co-disciple ») et à celle et de maître spirituel suffisent déjà, en elles mêmes à expliquer les limites de son discours et de son évolution.

Hubert Benoit n'en était pas moins très loin devant ses contemporains dont les livres côtoyaient les siens dans les librairies spécialisées (Durkhëim, Klein, D'encausse, Alan Watts etc.) . Il ne se posait pas en référence à quoique ce soit, il ne discourait pas sur ou à propos de quoique ce soit, mais témoignait simplement de sa recherche personnelle, intime et vivante.

Rien ne conviendrait mieux à Hubert Benoit que cette phrase de Maxime le Confesseur : « Le seigneur éclaire de sa lumière notre intellect et le porte au même acte que lui. »

En effet, il avait non seulement une pensée affutée comme celle d'un rasoir mais il était véritablement inspiré. Unie à une grande sensibilité affective et psychologique et à une recherche introspective et personnelle de grande haleine cela a fait de lui un précurseur d'une authentique « psychologie » (science de l'âme) qui reste encore, de nos jours à élaborer et faire connaître.

Avant de publier ces paroles dites en entretien, un texte, sur lequel il travaillait et qu'il m'avait lu: «Mon âme entre vos mains »

À ma connaissance, ce texte n'a jamais été édité : Outre l'intérêt que ce texte peut avoir en lui-même, il témoigne aussi d'une évidence qui transparait au fil de ses paroles et de ses écrits : Hubert Benoit s'exprime en chrétien.

Bien qu'il ait pu être très critique de la doctrine de l'Église, et bien qu'il ait été très inspiré par le vedanta et le zen. Il n'appartenait pas à ces traditions et le soulignait souvent.

En ce sens, il est, et reste pour moi, non seulement en avance sur les catholiques « pré » et « post » Vatican II mais aussi sur ceux qui ont recherché un peu de profondeur dans les ashrams et les dojo.

Pour terminer cette introduction.

J'ai gardé au fil du temps ces « entretiens avec Hubert Benoit ». Ils m'ont souvent servi de repère et m'ont encouragé à poursuivre ma propre quête.

J'avais aussi toujours en mémoire l'idée que si je pouvais en faire part à ne serait-ce qu'une personne vraiment intéressée, cela aurait été une façon de rendre hommage à celui qui a été un de mes rares authentiques « professeur de vie ».

La demande, sur Facebook, de Roger, un brésilien, jointe à cette période bien particulière de mon passage sur terre et à la spécificité du forum que je viens d'ouvrir, a déclenché cette « publication ».

Si cela devait offenser ou léser des quelconques ayant droits potentiels, je leur demande de bien vouloir me contacter.

Laurent Huguet

 

samedi 2 avril 2011

 

Nous ne pouvons dire "non" qu'à un objet auquel nous avons forcément tout d'abord dit "oui".
Les gens se croient coupables là ou ils ne sont que victimes.
Le problème n’est pas « ce que je veux . » mais « ce que je ne veux pas. », il ne s’agit pas de la liberté mais de la fin de l’esclavage.
Le conseil : « regardez, regardez ! » ne s’applique pas à la vérité, qui est immanente partout mais à la façon dont nous fonctionnons.
-------------------------------------
Contrairement à l’expérience scientifique, nous ne pouvons que faire nous-même l’expérience intime de notre fonctionnement propre.
Ces expériences que nous avons à faire, l’expérience d’autrui ne sert ici à rien, c’est dans la vie quotidienne, la vie phénoménale dans le monde phénoménal que nous avons à la faire. Elles seront interprétées ou pas, si elles ne le sont pas, elles ne serviront pas à grand chose, si elles le sont, elle apprennent beaucoup.
Le plus souvent, il n’y a pas incompatibilité entre la vie quotidienne et ce « travail » qui ne demande pas que l’on s’y consacre du soir au matin ; on risquerait alors de mal le faire parce que justement il est incompatible avec une trop longue durée.
Si quelqu’un se rend compte comme Rimbaud que « la vraie vie est absente », que « nous ne sommes pas au monde », que cela est bien fâcheux et qu’il y a lieu d’obtenir l’heureuse évidence de façon à s’en sortir un jour, s’il se consacre à ce travail d’obtenir des évidences, ne le ferait-il qu’une heure par jour, en une ou plusieurs fois, que ce serait déjà beaucoup
On peut sans abandonner toute réflexion, consacrer la plus grande partie de son temps à vivre sa vie, c’est à dire aborder les deux grands domaines de le vie des hommes, : la vie professionnelle et la vie affective..
Pour être un « libéré - vivant », il faut être vivant, c’est à dire entretenir sa vie, son existence biologique, ce qui suppose dans notre système social, que l’on gagne sa vie. Il faut également faire une place, dans cette vie temporelle, aux « compensations » dont nous avons besoins longtemps, tant que nous n’avons pas obtenu ce qui remplissant le manque que nous sentons en nous fera que nous n’aurons plus besoin d’y mettre toutes sortes de trucs pour essayer de le combler.
Donc, du point de vue phénoménal, gagner sa vie : la plupart du temps pour entretenir son existence et gagner ses compensations, les trouver et les vivre, sont les deux domaines qui constituent justement le champs de l’expérience à faire.
Toutes ces activités peuvent s’accompagner d’observation sur la façon dont on fonctionne : voir comment cela se passe et puis ensuite réfléchir sur « pourquoi cela se passe comme ça ? ».
Il ne faut pas imaginer qu’il y a d’une part la vie phénoménale et d’autre part la vie intérieure et qu’elle n’ont rien à voir ensemble. Notre attention peut aller de l’une à l’autre par oscillations très rapides, intermittentes.
Il n’y a pas d’angoisse sans oppositions et l’opposition ne va pas de soi, on peut discriminer sans opposer.
On ne peut pas trouver la Réalité, c’est elle qui peut un jour nous trouver, si on la cherche on ne la trouve pas.
Il ne peut pas avoir avidité de l’inconnu.
« opposition », cela évoque « dualisme », certes l’angoisse est liée au fonctionnement dualiste lui-même, sans dualisme, il n’y aurait pas d’angoisse. « dualisme », « opposition », c’est à dire incompatibilité : ce qui ne peut pas être ensemble.
Nous nous identifions à l’état dans lequel nous sommes.
Il y a dans l’ego une prétention non pas à exister mais à être ; placé devant l’évidence que l’on ne fait qu’exister, l’angoisse en découle automatiquement puisque l’ego est alors complètement nié.
L’émerveillement esthétique réveille en nous la nostalgie de la beauté absolue qui ne peut être ce que nous voyons quel qu'en soit la beauté et qui n’est alors qu’une promesse qui ne tient pas ; c’est alors une sorte de supplice de tantale, plus ce que l’on contemple est proche de ce qui nous faudrait, sans l’être évidemment, plus c’est douloureux.
Il n’y a pas d’objet, tout est le sujet, c’est à dire que la réalité de toutes choses est le principe créateur de toutes choses… le Soi, le Sujet, l’UN… les objets sont des apparences et les apparences n’ont pas de réalité en elles-mêmes, elles ont une réalité relative à qui les perçoit.
De sorte que lorsqu’on parle de sujet-objet, encore faudrait-il établir que le mot objet répond à quelque chose. Il y a là une très grande confusion dans l’esprit humain et plus on se penche sur ces deux termes plus on voit que l’on dit souvent l’un pour l’autre et que la distinction est mal fondée.
Les mots ont toutes sortes de sens selon la façon dont on les emploie, mais si on se penche sur les mots « sujet » en général et « objet » en général, on patauge singulièrement.
Les vibrations d’un objet atteignent, par mon appareil oculaire mon cerveau qui élabore une image mentale visuelle, la perception élémentaire a lieu, cette perception peut être perçue ou pas, qui est l’auteur de cette seconde perception.. ceci peut être le cerveau qui a fini de faire tout ce qu’il peut faire quand il a élaboré l’image mentale, c’est le Soi, qui ne fait pas partie de l’organisme mais qui voit ce qui s’y produit et qui est à l’œuvre tout le temps. Il ne faut pas se l’imaginer comme une espèce d’identité immobile, le Soi est un dynamisme dont le jeu a toujours lieu.
Tout homme égotiste prétend seul être et même exister, tout le reste, il se l’attribut, c’est fait pour lui, pour le faire fonctionner. L’homme égotiste se sent être le « centre » du monde, en ce sens, chaque fois qu’il a comme une perception qu’une chose existe indépendamment de lui, il le vit comme une négation de sa perception égotiste… c’est comme des fous dans un asile psychiatrique qui tous penseraient être Napoléon alors que chacun penserait être le seul vrai, … alors, pour chacun les autres sont agaçants, c’est aussi stupide que cela.
Quand, en effet, on constate tout à coup que quelque chose existe autour de nous, tout a fait indépendamment de nous, [ Cela n’existe pour nous que quand nous le percevons mais nous sommes en droit de penser que même quand nous ne le percevons pas il existe encore, que nous vivions ou non.] nous sentons cela comme une négation de nous en tant que centre du monde, auteur du monde [ parce que le centre n’est pas seulement le centre spatial, c’est le centre créateur du monde.]. Il y a une prétention divine de l’ego, l’homme se définissant comme une personne et un être métaphysique, se définit donc comme le créateur de tout.
D’habitude, l’homme ne voit pas le monde extérieur comme existant indépendamment de lui [ Il le voit comme existant pour lui pendant qu’il le perçoit et après c’est comme si il n’existait plus. Il ne pense pas alors qu’il ne le perçoit pas ] .
La manifestation est différente, mais ce qui se manifeste est le même.
Chez l’homme égotiste, il y a « moi » qui suis et existe et puis la réalité qui ni n’est ni n’existe, je lui donne la valeur, la réalité qui me convient selon les circonstances ou dissonances que cela a avec moi, cela n’est pas le produit d’une réelle volonté mais se passe de manière automatique.
L’angoisse, c’est un état de mésentente organique, ce n’est pas un problème, en parlant de problème on parle de quelque chose d’intellectuel.
Quand quelqu’un est angoissé, s’il y a un problème, c’est :  « Comment en finir avec l’angoisse, comment ne plus être angoissé ? » et c’est là une question intellectuelle qui peut être énoncée. L’angoisse elle-même n’est pas un problème, c’est un état vibratoire. Tout problème suppose un fonctionnement intellectuel. C’est l’intellect qui fabrique nos faux problèmes, car ils sont tous faux ; qu’est-ce qui les fabriquerait à par ça ?
C’est à propos de notre fonctionnement que nous posons des problèmes ou que des problèmes apparaissent se poser ; mais ces problèmes sont sans solutions, l’unique solution possible étant la disparition du problème, le problème n’est pas alors, n’est pas résolu, il ne se pose plus, le problème disparaît le jour ou l’on voit qu’il est une illusion.
Le « problème de la condition humaine » vient de cette fusion absurde (qui existe dans ce qu’on appelle le fonctionnement égotiste humain) entre la définition de l’homme comme étant une personne phénoménale et celle de l’homme comme étant le noumène lui-même (puisqu’actuellement, avec notre mental tel qu’il est, nous ne pouvons pas voir le noumène et les phénomènes comme étant la même chose ; notre « penser » ne se fait que par discrimination, par séparation.)
L’intuition d’être est l’intuition d’être éternel et en même temps la logique nous affirme que nous sommes mortels, si bien qu’il y a contradiction apparente et cela pose problème, mais le problème vient de l’ego qui est lui-même illusion et qui engendre toutes sortes de problèmes illusoires. Objectivement il n’y a pas de problème ; que nous croyons qu’il y en aient, ça c’est autre chose, ce qui n’enlève rien au fait que ces problèmes soient là, nous croyons qu’ils sont là, et cette croyance mérite examen, on ne peut pas dire « comme c’est un faux problème, je m’en fous. », parce qu’il est là, poignant.
« Qui est ‘’Je’’ ? », c’est ça le problème.
Le métaphysicien peut répondre en terme intellectuel pur, mais le problème n’en est pas anéanti pour cela, ce n’est pas parce que je comprends que le fonctionnement égotiste est illusoire que du coup je réalise qu’il l’est, il y a une différence entre comprendre et réaliser, entre l’évidence pour l’intellect et l’évidence pour l’être total. On ne peut pas imiter Ramana Maharishi, c’est arrivé comme ça pour lui, parce qu’il était conditionné de cette manière.
Il faut un certain age pour que les intuitions métaphysiques arrivent, ce qu’on appelle « l’age de raison » », c’est à dire la possibilité du fonctionnement objectif de l’intellect.
Il y a des problèmes phénoménaux et des problèmes métaphysiques, ce ne sont pas les mêmes.
« Qui est ‘’Je ’’ ? » est un problème métaphysique.
Le « libéré vivant » a quand même une personne animale, qui vit sur terre et qui a les mêmes problèmes que les animaux, l’animal est toujours là et il est toujours animé de ce goût de survivre ; mais chez le « libéré vivant », ce n’est plus une revendication comme ça l’est chez l’homme habituel.
On peut s’interroger sur l’origine de la souffrance morale, quelle en est la genèse ?
La souffrance morale résulte toujours d’une revendication insatisfaite, parce que la réaction de l’homme qui revendique et n’obtient pas ce qu’il revendique, c’est la révolte et cette révolte est impuissante ( ce n’est pas cette révolte qui, par elle-même lui apporte ce qu’il n’a pas ou ce qui ne veut pas perdre. ) elle constitue donc une occasion de constater sa non-toute puissance, donc son non-être, ce qui le négative. C’est ce que j’appelle le « spectre lunaire », quand il se présente tout à fait, c’est vraiment épouvantable, quand il se présente voilé, il est plus supportable, mais il est toujours pénible. Et derrière ça, il y a toujours le doute d’être ; la fameuse interrogation : « peut-être ne suis-je rien ? Peut-être ne suis-je pas ? (au sens métaphysique du mot « être » » .. évidemment, j’existe, mais « exister » c’est seulement exister comme un objet inerte ou un animal sans intellect ( L’animal se suffit d’exister, il n’a même pas conscience qu’il existe, si bien que pour lui, il n’y a pas de problème intérieur.)
Tout ce qui me positive soulage mon doute d’être en apportant un témoignage favorable à l’hypothèse que « je suis » et tout ce qui me négative apporte un témoignage défavorable à cette hypothèse et favorable à celle que « je ne suis pas » et alors, à ce moment-là l’horreur de n’être pas m’apparaît.
Seulement exister est intolérable pour l’être humain.
Il faut qu’il ait soit la conscience d’être, soit l’impression d’être que lui procure les compensations et il faut qu’il ait une certaine quantité de témoignages à l’appui de l’hypothèse qu’ « il est », sinon cette hypothèse s’effondrerait et il n’aurait plus qu’à se suicider. ( parce qu’exister comme existe un veau, cela ne lui suffit pas, on peut même dire qu’il a horreur de ça, il haït exister seulement, il courre toute sa vie après la certitude d’être, l’évidence d’être, la conscience d’être et les moyens qu’il emploie pour cela ne peuvent jamais être efficaces, les justes moyens sont le contraires, au lieu de courir à la recherche de quoique ce soit, il suffit de ne plus rien chercher, de ne plus rien faire et de laisser faire le Soi, ce qui est tout à fait autre chose :  « Tout le malheur vient de croire qu’il y a quelque chose à faire en ce monde ». )
Tout le temps il lui faut obtenir toutes sortes d’affirmations, il lui faut réussir ceci ou cela, ne pas échouer là… tous ces « il faut » sont illusoires, je suis, je n’ai pas besoin de faire quoique ce soit pour être ; seulement, comme justement j’en doute, je courre après des apaisements de ce doute.
Mais je ne peux pas « attraper » la disparition de mon doute, seul le Soi peut S’imposer, et Son règne en moi suppose que tous les doutes d’être ont disparus et ceci en comprenant justement que je ne suis pas cette personne ( tant que je crois être cette personne, évidemment je douterai d’être puisque cette personne, elle est, n’est manifestement pas éternelle, elle n’est pas toute puissante, elle n’a aucun des attributs de l’être et cependant j’ai l’intuition d’être… à juste titre d’ailleurs, seulement, je confonds les deux dans l’ego, ce qui fait un fameux magma dont il n’est ni facile ni rapide d’en sortir… mais à supposer qu’au terme d’une longue évolution nous en sortions, cette évolution n’est pas incompatible avec une activité dans le monde social.) .
Il y a de ces oppressions que l’on ne sent pas parce que l’on est dedans depuis que l’on est né ; elles paraissent alors des conditions normales d’existence. C’est seulement quand on est libéré qu’on se rend compte alors qu’on était opprimés, on ne savait pas avant que l’on étouffait.
Il est étouffant d’être pris dans un système de pensée auquel on ne peut adhérer, qui ne correspond à rien. Il y a un age pour croire au « Père Noël » et un age pour ne plus y croire. « Dieu » tel que l’on m’en parlait ne me disait absolument rien, comme je l’ai alors rencontré dans d’autres domaines : l’amour avant tout, l’art en partie, la nature rarement, la religion jamais, alors je ne pensais pas l’appeler comme ça… d’ailleurs, ça n’a pas de nom, simplement, cela se traduit en nous par un état d’adoration en relation avec un émerveillement de stupéfaction devant l’infini.
En ce qui concerne les notions nouménales, le vocabulaire est forcément employé à tort ; les mots sont bien imparfaits, approximatifs, ils évoquent quelque chose pour celui qui a eus des intuitions analogues à celles de celui qui parle, il comprend alors ce que l’autre veut dire, mais sinon, il ne comprendrait rien.
L’ « Unique Adorable » , parce que c’est vrai que subjectivement, c’est la seule chose que j’ai jamais adoré (à travers des choses diverses, mais c’est toujours la même) et si on me demandait : « Qu’avez-vous adoré ? », je dirais : «  C’est l’état d’adoration lui-même.. là on tombe dans des pléonasmes et on n’en sort pas, il est finalement impossible de définir, parce que l’informel est informulable.
Les expériences de vie, la vie active, sont très importantes pour comprendre des tas de choses et « comprendre » c’est le fil d’Ariane ; il n’y a qu’à comprendre, il n’y a rien à faire, il y a simplement à voir avec lucidité .. ce qui prend du temps.
« Ne pas faire, ne chercher en rien à modifier notre fonctionnement, le voir, pourquoi pas , Mais sans aucune appréciation, sans aucune idée de bien et de mal, d’utile ou d’inutile. Habituellement, je parais ne me forcer à rien, m’autoriser à faire tout ce que je fais. En réalité, quand je fonctionne de telle ou telle façon, parfois je déplore et déplorer, c’est déjà juger, condamner, c’est penser que je devrais mieux faire, c’est déjà manipuler, tendre par moi-même à mon amélioration, comme si je pouvais en comprendre la moindre chose ! Cette imagination de mes façons de penser, sentir, réagir est l’effet d’un œil spectateur qui ne vois pas ce qui a lieu en réalité mais qui muni de prolongements modificateurs voit ce qui a lieu modifié par une charge d’affect morale. Cet œil, s’il était le « pur intelligent » verrait avec indifférence, c’est à dire ne verrait aucune différence d’intérêt, de valeur, d’utilité en rien, ne discriminant moralement pas ce qu’il voit. Ceci n’implique pas que je sois indifférent à mon asservissement douloureux par le fonctionnement égotiste, je ne saurai voir comme identique le fonctionnement égotiste et le fonctionnement libéré, mais les multiples aspects du fonctionnement égotiste sont rigoureusement équivalents dans l’absurde, puisqu’ils visent tous la conscience d’être par des affirmations de ma personne et que celle-ci est un paraître sans réalité véritable, c’est à dire qu’elle n’est pas. »
Compréhension de plus en plus approfondie du « ne pas faire », ne rien faire ; puisque dans le fonctionnement égotiste que nous représentons pour le moment, dès qu’il fait quelque chose, il ne fait que des blagues puisqu’il cherche toujours à s’affirmer. Le « vieil homme », dès qu’il agit, défend sa peau et ne peut pas faire autrement ; il ne peut pas se suicider, il peut simplement et dans la mesure ou il sera intelligent, résister de moins en moins à se laisser assassiner par l’Adorable Assassin qu’est le Soi. Mais il faut que je mérite cet assassinat et pour cela en étant intelligent, objectivement… et seulement ça et sans rien faire, sans essayer moi-même d’opérer ma réalisation. Il faut comprendre enfin que je suis totalement impuissant à le faire. Et la perte de tout espoir en moi à ce sujet est la seule chose qui fasse naître l’Espérance si j’ai tout d’abord la foi que le Soi va se mettre à l’œuvre si moi je n’essaye plus de faire Son Travail.
[ Il est facile d’observer que l’on porte sans arrêt une certaine appréciation. Je me dis parfois, alors que je regarde la télévision : « Mon Dieu, quel temps perdu ! », mais j’ai tort, pourquoi ne pas le perdre, nous voulons tout le temps faire quelque chose d’utile, nous ne pouvons pas !]
« Laisser les choses comme elles peuvent être » c’est très bien, mais en ayant une conscience constante qu’on les laisse être comme elles peuvent être, c’est un « laisser faire » conscient, parce qu’il y a des tas de gens qui laissent faire des tas de choses mais qui n’en sont pas conscients. Il ne s’agit pas d’un fatalisme, inactif, mais d’une active passivité. Il n’est pas très facile de bien comprendre cette distinction, c’est assez subtile parce que ce dont il s’agit est en effet subtil.
Une fois que c’est déclenché, le mécanisme de ce que j’appelle le besoin de comprendre pour comprendre, cela continue, quoique l’on fasse par ailleurs, la vie de surface, et dans la vie quotidienne, à propos ou pas des expériences que l’on a. [ Quand on fait quelque chose de relativement automatiquement, cette recherche peut se faire, mais on ne doit pas dire : « Je » la poursuis, je ne peux rien faire « moi », mais « elle » se poursuit, on ne peut pas en douter. Il n’est pas nécessaire d’avoir quatre heures de liberté par jour pour ça, parce qu’en effet ou bien je peux réfléchir à des moments ou je ne fais que cela, ou bien je peux y réfléchir en faisant autre chose ou même à propos de ce que je fais. J’ai compris des tas de choses sur l’amour en vivant l’amour parce qu’alternaient très rapidement les moments ou je vivais l’amour et les moments ou je réfléchissais sur ce qui venait de ce passer, m’efforçant de le comprendre.]
Votre destin me regarde dans la mesure ou vous me demandez de m’en occuper.
L’intérêt pour les choses phénoménales etc n’empêche pas l’intérêt profond pour les choses nouménales, qui restent derrière.
C’est à propos de nos illusions que nous pouvons faire un travail de reconnaissance que ce sont nos illusions.
Vous ne pouvez pas désillusionner un enfant dès qu’il commence à pouvoir penser, il faut qu’il passe d’abord par des erreurs.
On ne rendrait pas service à quelqu’un en le sevrant de ses erreurs parce qu’elles sont vraiment d’une efficacité extrême.
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 19:24

TEMOIGNAGE DE MIRNA ANIMA POUR LA FAI (Force Animal Intervention) :

 

Mirna Anima

Boycottez le film "Le Territoire des Loups" qui sort en France le 29 février 2012.

Quiconque pense que c'est un joli film d'aventure avec des animaux, a tout faux. Le film est présenté comme une "aventure palpitante dans un désert, qui ne connaît pas de pitié." Mais ce qui est montré est pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Il détruit des décennies de travail de nos avocats des loups et nous ramène au Petit Chaperon Rouge. Une fois encore, les loups sanguinaires, que l'homme les montre attaquer comme des monstres.

Joe Carnahan, le réalisateur, avait engagé un trappeur pour le film, pour attraper quatre loups. Deux ont été utilisés pour le tournage, deux auraient été mangés par les acteurs, selon les organisations de protection animale. Le personnage principal Lliam Neeson, décrit la viande de loup comme "acceptable". Il en avait déjà mangé dans un Ragoût Irlandais beaucoup plus pauvre.

Les loups aux Etats-Unis ne sont plus protégés et doivent se battre pour leur vie. L'état de Wyoming essaie de faire passer une loi pour que tous les loups peuvent être tués à tout moment.

La plupart des associations de protection animale conseillent de boycottez "Le Territoire des Loups". Il est important que les cinéphiles sachent qu'ils ne vont pas voir un film d'aventure divertissant, mais un film plein de préjugés, d'ignorance et de stupidité.

 

 

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Je remercie cette personne pour son témoignage précieux : JE N 'IRAI JAMAIS VOIR CE FILM !

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 18:15
LIEN  :    link
Dimanche 4 mars 2012

A l'ère de la mondialisation, à l'époque où nous sommes plus de sept milliards d'individus, tous singuliers, appartenant à des cultures différentes, nous devons renoncer à des discours qui continueraient à dire : tout humain est ceci ou cela...  A plus forte raison, aux discours qui commencent par "tout homme", car il est temps de noter que l'on ne peut parler de toute l'humanité avec un terme qui n'en désigne que la moitié.

 

En fait, nous sommes désormais devant un prodigieux paradoxe : les milliards d'individus sont de plus en plus singuliers et expriment leur singularité de plus en plus, par tous les moyens dont ils disposent; ils n'en créent pas moins un espace commun, via voyages, immigrations et télécommunications. Le paradoxe est qu'ils créent du commun avec tous les outils qui leur servent à exprimer leur différence inclassable, leur irréductibilité à tout système, à toute universalité. L'espace commun est créé par des myriades d'atomes qui ne mettent en commun que ce qui les différencie absolument!

 

C'est une nouvelle donne considérable, et nous n'allons plus cesser d'en explorer la nouveauté. Il en est une que j'aimerais signaler tout de suite : le changement de sens du verbe "penser". Autrefois, "penser" signifiait... Quoi au juste? Voilà un mot au sens embarrassant.  Disons que ce verbe signifiait à peu près (et continuera encore quelque temps à le faire, par inertie) : avoir dans l'esprit des choses appartant à un fonds commun prééxistant - une sorte de réserve, si l'on veut, où chacun allait puiser. Dans cette ancienne conception, il pouvait surgir, de temps en temps des individus qui, par un coup de génie, augmentaient le stock du pensable. Cette conception ne pouvait tenir que par un postulat : les individus susceptibles d'augmenter le stock des pensées sont rares.

 

Cette conception est condamnée à s'affaiblir inéluctablement. Autrement dit, il y aura de moins en moins de génies, de penseurs, de créateurs. Mais pourquoi? Pour une raison remarquable. Parce qu'il y en aura de plus en plus. Un génie, un penseur, un créateur innovent du fait qu'ils imposent leur singularité, leur manière irréductiblement nouvelle de penser. On pourrait faire ce constat : on est un génie par un démon propre et intime de la singularité, on est un créateur parce qu'on s'enracine dans le seul fait de son être-au-monde individuel. C'est le grand secret de la pensée. Les fondateurs de religions, les philosophes, les grands artistes l'ont tu et l'ont abondamment exploité. Jean l'Evangéliste fait dire à Jésus : "Je me rends témoignage à moi-même" (Jean, 8, 18) et "aussi longtemps que je suis dans le monde , je suis la lumière du monde" (Ibid., 9,4). Ces dernier mots contiennent le secret de toute pensée novatrice, de toute révolution dans le domaine de l'esprit : je suis venu au monde, moi, j'en suis donc la lumière. Entendez-le ainsi : toute ma puissance immense de penser, de déclarer, de décréter, je la tiens du fait de ma venue au monde.

 

Réfléchissons brièvement à ce que signifie "venir au monde" : c'est chambouler le monde. Si vous ne l'admettez pas, c'est que vous ne prenez l'expression "venir au monde" dans sa simplicité. Elle signifie que vous arrivez. Vous introduisez quelque chose qui n'était pas du monde. Vous transformez donc radicalement la donne des choses. C'est pourquoi Jean fait dire avec tant d'insistance à Jésus : "j'ai vaincu le monde" (16,33) et "je ne suis pas du monde" (17,15). Vous pouvez évidemment refuser ce fait pourtant éblouissant. Vous pouvez penser que votre venue au monde ne change rien de fondamental aux choses, mais alors vous ne serez pas créateur, fondateur, penseur.

 

L'être-au-monde est une subversion. Cette subversion est le secret de toute pensée révolutionnaire et créatrice.

 

Il y aura cependant de plus en plus de penseurs et fondateurs (ce qui, pour reprendre notre paradoxe, implique qu'il n'y en aura plus), parce que la donne de l'humanité a changé et changera de plus en plus : chacun voudra exprimer la nouveauté ontologique fondamentale de sa venue au monde; tout moyen technologique nouveau fera progresser ce mouvement irresistible (il y aura du facebook à un degré inimaginable aujourd'hui). Le secret de la pensée sera largement éventé, répandu, mais sa charge subversive ne diminura pas. 

 

Sera manifeste ce qui est sans doute le plus vieux secret, entretenu depuis la nuit des temps : on se prononce sur l'universel, on le fait progresser en ne prenant comme matière que son seul fait individuel. Il suffit de se penser pour penser l'humanité (l'incroyable trouvaille que Montaigne avoue ingénuement); il suffit de penser l'événement de sa venue au monde pour penser tout le pensable - et déborder par là même tout le pensable.

 

 

 

 

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Montaigne et les femme
De Michel de Montaigne, Madeleine Lazard
Editeur : Arléa
Parution le : 3 Juin 2010

Qu'a fait l'action génitale aux hommes, si naturelle, si nécessaire et si juste, pour n'oser en parler sans vergogne et pour l'exclure des propos sérieux et réglés ? Nous prononçons hardiment : tuer, dérober, trahir, et cela, nous n'oserions qu'entre les dents ? Dans le troisième livre des Essais, et particulièrement au chapitre 5, " Sur des vers de Virgile ", Montaigne se peint presque " tout entier et tout nu ". C'est là en effet qu'il aborde ses rapports avec les femmes, le mariage, et la sexualité en général. Contraint par l'âge de dire adieu, non sans un regret douloureux, au commerce des dames - qu'il a toujours aimé " un peu privé " -, conscient que l'amour n'est " proprement et naturellement en sa saison qu'en l'âge voisin de l'enfance ", Montaigne refuse le ridicule du vieillard amoureux. Avec une honnêteté rare et un ton d'une modernité frappante pour un homme du XVIe siècle, il s'élève contre l'injustice des jugements masculins, reconnaissant aux deux sexes les mêmes défauts. On verra que ses vues sur le mariage et l'amour peuvent éclairer certains problèmes qui demeurent actuels au XXIe siècle.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:24

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 18:47

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