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Ecosia : Le Moteur De Recherch

1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 15:55

La chronique de Frédéric Beigbeder
A quoi sert la princesse de Clèves?

par Frédéric Beigbeder
Lire, mars 2007


© Franck Courtès

   

C'était il y a un an, autant dire un siècle dans l'ère du vite et du vide. La maladie qui décrit le mieux notre époque, métaphoriquement, c'est celle d'Alzheimer. Nous sommes programmés pour oublier notre passé. Ceux qui ont de la mémoire peuvent désormais être considérés comme des résistants. C'était il y a un an, en février 2006: dans un meeting à Lyon, Nicolas Sarkozy s'est moqué de La princesse de Clèves. Rappelons la phrase du futur président des Français: «L'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle!» De nombreuses chroniques se sont déjà moquées de ce dérapage méprisant, comme de la «bravitude» créée par Ségolène Royal. En matière de bévues francophobes, les deux candidats sont à égalité. Si je reviens sur celle de Sarkozy, c'est qu'elle me semble trahir une opinion communément admise: la plupart des gens «normaux» n'en ont rien à foutre de La princesse de Clèves; quant aux «importants», ils ont mieux à faire que d'étudier de vieux grimoires du patrimoine national. En quoi La princesse de Clèves (1678) peut-elle nous aider à réformer l'économie de notre pays? Que peut Mme de La Fayette pour résorber le chômage des jeunes et le déficit des comptes sociaux? Bref, quelqu'un peut-il me dire à quoi sert cette romance d'une aristocrate éplorée?

C'est simple, il suffit d'avoir une heure de libre. Asseyez-vous, Monsieur le ministre de l'Intérieur. Il y a de nombreux fauteuils place Beauvau. Ouvrez le roman fondateur de la littérature française. Inutile de rechercher une vieille édition reliée en cuir: le petit Librio à 2 euros est nettement plus maniable, et moins intimidant. La première phrase a tout d'une caresse: «La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second.» On souhaite à tout futur chef de l'Etat français d'inspirer d'aussi beaux débuts chez les romancières du futur. La langue la plus parfaite, la plus précise, décrit ensuite une femme très belle et très triste, qui tombe amoureuse d'un autre homme que son mari, refuse de lui parler pendant vingt-deux pages, avoue sa souffrance à son époux, se retire de la cour sans avoir fauté, se sacrifie pour garder son honneur. Le mari, persuadé d'être cocu, meurt de chagrin, et la princesse lui restera fidèle même après sa mort. C'est un grand roman sur l'amour impossible, sur le désir et la vertu, un livre incroyablement ciselé, d'une acuité psychologique indépassable, une prose d'une absolue et éternelle finesse. L'allergie du candidat de la droite aurait-elle un lien avec le pitch du roman? Il aurait tort. La princesse de Clèves montre un mari malheureux qui n'est jamais ridicule. La princesse de Clèves est d'une lecture urgente. Lire ce livre rend patriote! Seul notre pays rigoureux et passionné pouvait accoucher d'un tel chef-d'œuvre. Entendre cette langue, c'est entendre la musique de l'intelligence: «Je vous adore, je vous hais, je vous offense, je vous demande pardon; je vous admire, j'ai honte de vous admirer.» La solution à tous les problèmes de la France n'est pas dans les programmes électoraux mais dans ce petit roman. Parce que la seule chance de survie de la France au XXIe siècle, c'est sa beauté.

Toutes les chroniques par date de publication

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 17:28
Cassirer, Ernst
Breslau, 1874 - Princeton, 1945
© Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia



 


Ernst Cassirer


Biographie
Philosophe allemand. Important représentant du néo-kantisme et dernière figure de l'idéalisme, il a développé une philosophie des «formes symboliques».    

 

Cassirer étudie la philosophie, la littérature allemande et l'histoire de l'art successivement à Berlin, Leipzig et Heidelberg. De retour à Berlin en 1894, il suit les cours de Georg Simmel, puis ceux du néo-kantien Hermann Cohen à Marburg, en 1896. Privadozent à Berlin en 1909, il est nommé professeur à l'Université de Hambourg en 1919, d'où il fuit le régime national-socialiste dès 1933. Cassirer part alors enseigner à Oxford, puis à Göteborg, Yale et enfin à l'Université de Columbia, à New York, où il meurt subitement.

Cassirer a notamment écrit : le Problème de la connaissance dans la philosophie et la science contemporaine (1906-1920), la Philosophie des formes symboliques (1923-1927), l'Individu et le cosmos dans la philosophie de la Renaissance (1927) et la philosophie des Lumières (1932).


La fonction symbolique
Cassirer apparaît d'abord comme un commentateur de l'œuvre de Kant, qu'il relit à la lumière des progrès récents des sciences exactes et des sciences humaines et sociales.  

La science moderne, cherchant à objectiver le réel, veut établir des principes d'invariance. Or le modèle scientifique ne suffit pas à exprimer tous les invariants de la réalité, dont Cassirer perçoit l'essence dans le symbole.   Il va alors appliquer les catégories kantiennes - qui sont les fonctions du jugement grâce auxquelles la connaissance du monde est possible (espace, temps, nombre, causalité) en ce qu'elles permettent d'unifier, au sein de la conscience, le divers en un tout - à d'autres objets que ceux de la connaissance physico-mathématique : la culture et ses différentes formes - langage, religion, mythe, art -, qui sont un autre modèle d'objectivation de la réalité.  

Cassirer va donc procéder à l'inventaire des diverses «formes culturelles». Le langage apparaît comme un système privilégié de signes : il est une activité symbolique qui donne forme au réel, il est un moyen par lequel les multiples impressions sensibles sont formées en objets de la pensée. Vecteur de sens, il exprime les relations symboliques, d'espace, de temps et de nombre. Pour Cassirer, la fonction symbolique s'étend à «la totalité des phénomènes qui, sous quelque forme que ce soit, manifestent un sens au sein du sensible».

 

Pour en savoir plus

La philosophie des Lumières

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 12:45
Ernst Cassirer
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 

Ernst Cassirer né le 28 juillet 1874 à Breslau, Silésie (aujourd'hui Wrocław, Pologne) et mort le 13 avril 1945 à New York. Philosophe allemand, représentant d'une variété de néo-kantisme, courant fondé par Paul Natorp et Hermann Cohen, développé dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'école de Marburg.

Sommaire

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Biographie [modifier]

Fils d'un commerçant juif de Breslau, il fit des études en droit, littérature allemande et philosophie à l'université de Berlin et, à partir de 1896, à l'université de Marbourg. Il fut fortement influencé par Hermann Cohen et obtint en 1899 son doctorat avec une thèse sur Descartes.

De retour à Berlin, il soutint en 1906 sa thèse d'habilitation, ou thèse d'État, et reste à l'université pendant treize ans en tant qu'assistant. À partir de 1919 il occupa une chaire de philosophie à l'université de Hambourg.

Lors de la montée du national-socialisme et la prise du pouvoir en 1933, il dut quitter l'Allemagne en raison de ses origines juives, enseigna d'abord à Oxford, Angleterre (1933-35), puis à Göteborg, Suède (1935-41). Devenu citoyen suédois en 1939, il s'installa aux États-Unis à partir de 1941, où il travailla aux universités Yale (1941-44) et Columbia (1944-45).

Philosophie [modifier]

Cassirer partit de l'approfondissement de la théorie de la connaissance kantienne, telle qu'elle fut élaborée par le néo-kantisme. Il est d'usage de le considérer comme un membre de l'école de Marbourg. L'originalité de son œuvre, et les orientations qu'il prit en font un penseur original et non pas un simple néo-kantien. Sa plus grande originalité réside sans doute dans sa vision dynamique de la pensée humaine, tant dans sa composante historico-temporelle que constructiviste.

L'esprit comme processus temporel de construction [modifier]

En 1929, il prit part à un séminaire à Davos, resté célèbre de par la confrontation qui y eut lieu entre lui et Heidegger. Alors qu'Heidegger fondait une ontologie, en procédant à une relecture radicale de Kant (et en particulier de la première édition de la 'Critique de la Raison Pure', où l'imagination transcendantale se voit attribuer le rôle d'une faculté de synthèse, susceptible de pouvoir être considérée comme la "racine commune" de l'entendement et de la sensibilité, bref : de pouvoir être considérée comme le cœur du sujet), afin d'explorer l'en-deçà de la représentation. Cassirer ouvrait une voie visant à définir la manière dont le sujet construit sa représentation. En d'autres termes, leurs travaux ne sont pas strictement antagonistes car leurs directions n'étaient pas les mêmes.

Ce qui était en jeu, en revanche, était les orientations à donner à la philosophie du XXème siècle : explorer les fondements existentiels de l'être ou la façon dont la raison se construit et se développe ? Là réside la profonde originalité et l'intérêt de Cassirer. Il anticipe d'une certaine manière, les travaux de Piaget, des structuralistes et des cogniticiens modernes. En effet, il s'attache, dans sa philosophie, à comprendre et décrire comment l'homme construit ses représentations vers toujours plus d'objectivité et la science moderne. Le fil directeur est l'élaboration humaine de symboles, que ceux-ci soient mythiques, linguistiques, artistiques ou scientifiques. L'homme ne naît pas avec des représentations de type kantien, mais il se les construit. C'est là son principal apport à la théorie kantienne de la connaissance.

De ce point de vue, il peut être considéré comme l'un des précurseurs du constructivisme moderne et eut également une influence majeure sur Maurice Merleau-Ponty et en particulier son ouvrage "Phénoménologie de la perception".

Le symbole comme fondateur de sens pour l'humain [modifier]

Sa philosophie peut être qualifiée de philosophie de la culture. L'esprit humain produit des représentations dont on peut écrire l'histoire. Ces représentations constituent la culture humaine, formes objectives de l'esprit. Le langage, le mythe mais également les sciences sont des élaborations de l'esprit humain, qui lui permettent de mieux comprendre le monde et agir sur lui.

Celle-ci vise à unifier les différents aspects de l'esprit humain en définissant l'homme, à la suite de Wilhelm von Humboldt, comme un animal symbolique. Pour lui, l'esprit humain se développe par symbolisation toujours plus précise et sophistiquée. Il jeta les bases de sa philosophie dans un article de 1910 Forme et fonction, qu'il reprit et étoffa dans Philosophie des formes symboliques, son ouvrage majeur. Le symbole produit par l'esprit permet à l'être humain de toujours mieux connaître le monde qui l'entoure. Cette symbolisation part de la perception brute telle qu'elle est donnée par les sens, pour ensuite la structurer au moyen de concepts et idées toujours plus exactes. Ainsi, pour Cassirer, la science moderne constitue l'aboutissement du développement de l'esprit humain, tel que l'histoire de la connaissance et de la pensée le montrent. Pour lui, sans que cela soit explicitement exprimé, la science est le mode supérieur de connaissance.

Il résuma sa philosophie dans L'Essai sur l'homme, qui constitue la synthèse de sa vision de l'homme, plus accessible que sa Philosophie des formes symboliques.

Son dernier ouvrage tente d'analyser le phénomène de l'état nazi Le mythe de l'État.

Œuvre [modifier]

Son principal et plus connu ouvrage est Philosophie des formes symboliques en 3 tomes :

  • T1 - Le langage (1923) ;
  • T2 - la pensée mythique(1925) ;
  • T3 - phénoménologie de la connaissance (1929).

Parmi ses autres ouvrages majeurs disponibles en français mentionnons :

  • Substance et fonction : Eléments pour une théorie du concept
  • Le problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes
  • L'essai sur l'homme
  • Le problème Jean-Jacques Rousseau, (paru en allemand en 1932 dans Archiv für Geschiste der Philosophie
  • Theorie de la relativite d'Einstein ; " Universitaires de France, Paris, 1991.
  • "La philosophie des Lumières" , Ed.: Fayard, 1990, ISBN 2213026033

Liens externes [modifier]

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 12:13
Auteur : Max Gallo
Titre : L'âme de la France
Editeur : Fayard
Collection : Documents
Prix :  23,00 €
Paru le : 01/03/2007
Résumé : Un tableau de l'histoire de France, des premiers hommes du Périgord au début du XXIe siècle. Montre comment, génération après génération, se sont constituées les manières d'être, de penser et de croire, d'éprouver, d'agir et de réagir, d'approuver et de se révolter, qui composent l'âme de la nation française.
ISBN : 978-2-213-63007-6
Description : 600 p.; 24x16 cm
Thème : Histoire Histoire de France

 

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24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 15:34
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 18:39

                                                                                                         

 


 

                                                                                                                                

                                                                                                                                   Ci -dessus  : deux photographies de Shri Siddharameshwar .

 

 

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                  Deux photographies de Ranjit Maharaj .                 

                                                                                                                                               





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   INTRODUCTION DE RANJIT MAHARAJ

                                LE BONHEUR VERITABLE

  

              DANS CE MONDE , TOUTE CREATURE VIVANTE ,HUMAINE OU ANIMALE,S'EFFORCE DE TROUVER LE BONHEUR, MAIS CELUI-CI N 'EST QU' UN REMEDE A LA MISERE ET LA SOUFFRANCE ET BIEN QUE L' HOMME SOIT LA SEULE CREATURE CAPABLE DE DISCRIMINER LE BIEN DU MAL ,IL IGNORE CE QU'EST LE BONHEUR VERITABLE .

  LE CERF QUI , VICTIME D ' UN MIRAGE A COURU TOUTE LA JOURNEE POUR TROUVER DE L' EAU SE SENT MALHEUREUX LORSQUE LE SOLEIL SE COUCHE . DE MEME , L' HOMME LUTTE TOUTE SA VIE POUR UN BONHEUR ILLUSOIRE AVANT DE MOURIR DANS LA SOUFFRANCE . TOUS LES ETRES HUMAINS CROIENT POUVOIR ATTEINDRE LE BONHEUR GRACE A DES PERSONNES OU DES OBJETS EXTERIEURS MAIS CELA EN VAIN . UN CHIEN , PAR EXEMPLE , PEUT S' ACHARNER SUR UN OS AU POINT DE FAIRE SAIGNER SES GENCIVES MAIS IL SERA QUAND MEME SATISFAIT DU GOUT DE SON PROPRE SANG . IL EST EN EFFET IMPOSSIBLE D 'ATTEINDRE LE BONHEUR PAR DES PERSONNES OU DES OBJETS EXTERIEURS ET LE FAIT MEME DE LE RECHERCHER A L' EXTERIEUR DE NOUS MONTRE BIEN QUE CE N' EST PAS LE BONHEUR VERITABLE .

   POURQUOI CHERCHER A L ' EXTERIEUR CE QUI EST EN NOUS ? " LE BONHEUR NE SE TROUVE QU' A L'INTERIEUR DE SOI " , JE L' AI COMPRIS  GRACE A MON MAITRE SHRI SIDDHARAMESHWAR MAHARAJ,LE PLUS GRAND SAGE MECONNU DE NOTRE TEMPS . IL A TOUJOURS SOUHAITE QUE LES HOMMES SOIENT HEUREUX , MAIS N ' A ENSEIGNE QU' A CEUX QUI LUI ETAIENT DEVOUES CAR IL N ' A JAMAIS CHERCHE LA CELEBRITE . LA PRESENCE DE L 'ETRE EST LE SEUL BONHEUR ET LA JOIE VERITABLE JAILLIT DE L' INTERIEUR .

    JE M ' INCLINERAI  DEVANT MON MAITRE TANT QUE JE VIVRAI ET PAR SA GRACE JE ME PERMET DE DIRE QUE JE MONTRERAI LE CHEMIN A TOUS CEUX QUI DESIRENT ATTEINDRE CETTE CONNAISSANCE .

                                    RANJIT MAHARAJ

                        

                          

La Clef de la réalisation de soi
(Master key to Self-realisation) de  Siddharameshwar Maharaj
traduit de l'anglais par Laurence Le Doaré

Sri Siddharameshwar, Maître de Nisargadatta Maharaj et de Ranjit Maharaj, enseignait dans un style simple et direct, puisant dans la vie quotidienne ses exemples afin que la compréhension de la Réalité ultime ne devienne pas affaire d’érudits, mais demeure accessible à tous. Ce livre expose de façon claire ce que sont les quatre corps (grossier, subtil, causal et supra-causal), et comment le « je » à la recherche de qui nous sommes n’est pas cela.

N° ISBN : 978-2-86681-064-1
Année de parution : 1996, 2005
Prix: 14,50 €
Poids : 140 Grs
Nb pages : 88





Extrait du titre


Sommaire

Introduction de Ranjit Maharaj
Le bonheur véritable

Préface

Chapitre 1
L'importance de la connaissance de soi

Chapitre 2
Etude des quatre corps à la recherche du "je"
- Qui est ce "je"
- Le corps causal
- Le Brahman

Chapitre 3
Examen détaillé des quatre corps

Chapitre 4
Explication du corps supra-causal (je suis) sous tous ses aspects
- L'être humain et les castes
- Les trois mondes : swarga, mrytyu et patalas lokas
- Véda-Narayana ou le Dieu de la connaissance
- Maya et Brahman
- Accomplissement de la véritable nature de l'homme
 

          

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 09:39

 Un livre d'entretiens avec la célèbre prix

Nobel de littérature . Une belle occasion de mieux connaitre la pensée de ce grand auteur contemporain à l 'écriture si riche et si originale .

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 11:30

                 TOUT CE QUI EST VERITABLEMENT SAGE

                             EST SIMPLE ET CLAIR .

  

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 17:14
Quel est le problème maintenant, si vous n`y pensez pas?
Auteur: Bob Adamson
  20.00EUR
Quel est le problème maintenant, si vous n`y pensez pas?
Cliquer pour agrandir



Traduit de l'anglais par Laya Jakubowicz

ISBN 2-910677-69-9
180 Pages


Bob Adamson, « le marin », a voyagé en Inde dans les années 1970, où il a rencontré Sri Nisargadatta Maharaj. Sa recherche s’est terminée en la présence de Nisargadatta : « Nisargadatta m’a montré la réalité que Je Suis. Maintenant je réside en Cela. ».

Depuis, il partage sa compréhension avec ceux qui recherchent des réponses aux questions essentielles de la vie. Ce livre rassemble des échanges qui ont lieu chaque semaine, chez lui, à Melbourne, en Australie.

« Ce que vous êtes, c’est la pure intelligence qui rayonne. L’idée même de rayonner implique un mouvement. Le mouvement est énergie. Je l’appelle "pure intelligence-énergie". Elle brille dans vos yeux. Vous ne pouvez pas dire ce que c’est, et vous ne pouvez pas non plus la nier. C’est "ri-en", une "non-chose", elle ne peut être objectivée. Son expression, c’est une sensation de présence, un sentiment vivant, vibrant qui se traduit à travers le mental par la pensée "je suis". Cette pensée première "je suis" n’est pas la réalité. C’est le mieux que le mental ou la pensée puisse exprimer de la réalité, car la réalité est inconcevable pour le mental. C’est un non-objet. Sans la pensée "je suis" est-ce la tranquillité, le silence? Ou existe-t-il une pulsation, une vie, un rayonnement? »

Téléchargez des extraits du livre :
Qu’en est-il dans le sommeil profond?...
Ce produit a été ajouté à notre catalogue le jeudi 18 janvier, 2007.
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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 16:43

 

 

  LA NATURE

 

      Ne considère pas seulement la nature comme un cadre

     dans lequel tu peux t'épanouir ,guérir les maladies de

    l'ame et celles du corps . La nature n'est pas extérieure

   à ton esprit ,il ne s'agit pas d'un monde différent ,éloigné,

  difficile à comprendre . Malgré le jeu des apparences ,vous

  n'avez qu'un seul esprit .

 

 LA SERENITE

 

     Sois toi-mème ,apprend par tes actes à créer des émotions , des sensations et des couleurs ,comme le peintre,comme le créateur d'univers . En toi réside le lieu du plus grand amour . Il n' y a pas d'autre lieu pour aimer .

 LES POUVOIRS DE L' ESPRIT

  Ton propre esprit n'est pas enfermé ,cadenassé à l'intérieur de toi-mème . Sans que tu le saches ,il communique avec la nature subtile des ètres et des choses . Il se déplace sur de grandes distances ,parle dans tes rèves ,t' adresses des signes que tu ne sais pas traduire . Apprend à lire dans ton esprit ,et le Grand Esprit de l 'univers te répondra .

 L' AMITIE

 Les yeux de tes frères sont le miroir de ton ame .Apprend à y lire tes propres angoisses ,tes joies, tes certitudes,tes désirs .Apprend à les aimer .

 LA MALADIE ET LA MORT

  Tu n'es pas seul face à la maladie .Apprend à voir avec l'oeil de l'esprit ,et tu verras que les objets eux-mèmes éprouvent de la pitié pour les hommes .

  LA MEDITATION

  Méditer ,c'est contempler le mystère de la nature ,son miracle permanent ,à l'intérieur de soi . Il n' y a nul autre lieu pour communier avec le Grand Esprit de l ' univers .

 LA BONTE

  La plupart des hommes craignent la bonté ,comme les oiseaux de nuit craignent une trop grande lumière . Ils ont besoin de pénombre pour se travestir ,porter des masques et se mentir à eux-mèmes . La bonté les dérange parce qu'elle leur semble si peu humaine ,plus proche de l'ange que de l'homme . Souviens-toi que la bonté n'est pas une faiblesse de l'ame ,ni une pleurnicherie sur l' épaule de ton frère . Comprend la puissance de la bonté ,son pouvoir infini . Quand elle parait ,la bonté arrache les  masques et dénude les coeurs . Le guerrier qui porte l'arc de sagesse l'utilise comme une flèche de feu .

 LES REVES

 Souviens-toi de tes rèves , observe-les comme un territoire inconnu car ils viennent des profondeurs de toi-mème ,porteurs d'un conseil, d'un message ou d'un avertissement .

 LA SOLITUDE

Il existe une différence entre l'isolement ,la réclusion et l'état de profonde solitude . L'homme intérieurement seul ne dresse pas des murs pour se protéger , ne dispose pas d' obstacles entre lui et les autres . Il se tient seul en lui-mème ,c 'est à dire libéré des contraintes ,des idées toutes faites ,des opinions diverses qui encombrent l'esprit .

 LA TERRE DE L ' HOMME LIBRE

  En toi sont tous les mondes rèvés par l'homme , passés,futurs ,et d'autres encore jamais rèvés . Tout est là ,dans l'espace infini et sacré de ton esprit . Respecte-le ,éprouve de l'amour pour lui ,considère-le comme un dieu ,sans perdre l'idée de ta fragilité ,emporté par le fleuve du temps ,riche et pauvre à la fois .

 ( Extraits du livre de Jean-Paul Bourre : Preceptes de vie issus de la sagesse amérindienne - Coll: Points-Sagesses-Seuil)

 

 Femme amérindienne du Saskatchewan

 

 

     

  

 

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