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Cassirer étudie la philosophie, la littérature allemande et l'histoire de l'art successivement à Berlin, Leipzig et Heidelberg. De retour à Berlin en 1894, il suit les cours de Georg Simmel, puis ceux du néo-kantien Hermann Cohen à Marburg, en 1896. Privadozent à Berlin en 1909, il est nommé professeur à l'Université de Hambourg en 1919, d'où il fuit le régime national-socialiste dès 1933. Cassirer part alors enseigner à Oxford, puis à Göteborg, Yale et enfin à l'Université de Columbia, à New York, où il meurt subitement.
Cassirer a notamment écrit : le Problème de la connaissance dans la philosophie et la science contemporaine (1906-1920), la Philosophie des formes symboliques (1923-1927), l'Individu et le cosmos dans la philosophie de la Renaissance (1927) et la philosophie des Lumières (1932).
La fonction symbolique
Cassirer apparaît d'abord comme un commentateur de l'œuvre de Kant, qu'il relit à la lumière des progrès récents des sciences exactes et des sciences humaines et sociales.
La science moderne, cherchant à objectiver le réel, veut établir des principes d'invariance. Or le modèle scientifique ne suffit pas à exprimer tous les invariants de la réalité, dont Cassirer perçoit l'essence dans le symbole. Il va alors appliquer les catégories kantiennes - qui sont les fonctions du jugement grâce auxquelles la connaissance du monde est possible (espace, temps, nombre, causalité) en ce qu'elles permettent d'unifier, au sein de la conscience, le divers en un tout - à d'autres objets que ceux de la connaissance physico-mathématique : la culture et ses différentes formes - langage, religion, mythe, art -, qui sont un autre modèle d'objectivation de la réalité.
Cassirer va donc procéder à l'inventaire des diverses «formes culturelles». Le langage apparaît comme un système privilégié de signes : il est une activité symbolique qui donne forme au réel, il est un moyen par lequel les multiples impressions sensibles sont formées en objets de la pensée. Vecteur de sens, il exprime les relations symboliques, d'espace, de temps et de nombre. Pour Cassirer, la fonction symbolique s'étend à «la totalité des phénomènes qui, sous quelque forme que ce soit, manifestent un sens au sein du sensible».
Pour en savoir plus |
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La philosophie des Lumières |
Ernst Cassirer né le 28 juillet 1874 à Breslau, Silésie (aujourd'hui Wrocław, Pologne) et mort le 13 avril 1945 à New York. Philosophe allemand, représentant d'une variété de néo-kantisme, courant fondé par Paul Natorp et Hermann Cohen, développé dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'école de Marburg.
Sommaire[masquer] |
Fils d'un commerçant juif de Breslau, il fit des études en droit, littérature allemande et philosophie à l'université de Berlin et, à partir de 1896, à l'université de Marbourg. Il fut fortement influencé par Hermann Cohen et obtint en 1899 son doctorat avec une thèse sur Descartes.
De retour à Berlin, il soutint en 1906 sa thèse d'habilitation, ou thèse d'État, et reste à l'université pendant treize ans en tant qu'assistant. À partir de 1919 il occupa une chaire de philosophie à l'université de Hambourg.
Lors de la montée du national-socialisme et la prise du pouvoir en 1933, il dut quitter l'Allemagne en raison de ses origines juives, enseigna d'abord à Oxford, Angleterre (1933-35), puis à Göteborg, Suède (1935-41). Devenu citoyen suédois en 1939, il s'installa aux États-Unis à partir de 1941, où il travailla aux universités Yale (1941-44) et Columbia (1944-45).
Cassirer partit de l'approfondissement de la théorie de la connaissance kantienne, telle qu'elle fut élaborée par le néo-kantisme. Il est d'usage de le considérer comme un membre de l'école de Marbourg. L'originalité de son œuvre, et les orientations qu'il prit en font un penseur original et non pas un simple néo-kantien. Sa plus grande originalité réside sans doute dans sa vision dynamique de la pensée humaine, tant dans sa composante historico-temporelle que constructiviste.
En 1929, il prit part à un séminaire à Davos, resté célèbre de par la confrontation qui y eut lieu entre lui et Heidegger. Alors qu'Heidegger fondait une ontologie, en procédant à une relecture radicale de Kant (et en particulier de la première édition de la 'Critique de la Raison Pure', où l'imagination transcendantale se voit attribuer le rôle d'une faculté de synthèse, susceptible de pouvoir être considérée comme la "racine commune" de l'entendement et de la sensibilité, bref : de pouvoir être considérée comme le cœur du sujet), afin d'explorer l'en-deçà de la représentation. Cassirer ouvrait une voie visant à définir la manière dont le sujet construit sa représentation. En d'autres termes, leurs travaux ne sont pas strictement antagonistes car leurs directions n'étaient pas les mêmes.
Ce qui était en jeu, en revanche, était les orientations à donner à la philosophie du XXème siècle : explorer les fondements existentiels de l'être ou la façon dont la raison se construit et se développe ? Là réside la profonde originalité et l'intérêt de Cassirer. Il anticipe d'une certaine manière, les travaux de Piaget, des structuralistes et des cogniticiens modernes. En effet, il s'attache, dans sa philosophie, à comprendre et décrire comment l'homme construit ses représentations vers toujours plus d'objectivité et la science moderne. Le fil directeur est l'élaboration humaine de symboles, que ceux-ci soient mythiques, linguistiques, artistiques ou scientifiques. L'homme ne naît pas avec des représentations de type kantien, mais il se les construit. C'est là son principal apport à la théorie kantienne de la connaissance.
De ce point de vue, il peut être considéré comme l'un des précurseurs du constructivisme moderne et eut également une influence majeure sur Maurice Merleau-Ponty et en particulier son ouvrage "Phénoménologie de la perception".
Sa philosophie peut être qualifiée de philosophie de la culture. L'esprit humain produit des représentations dont on peut écrire l'histoire. Ces représentations constituent la culture humaine, formes objectives de l'esprit. Le langage, le mythe mais également les sciences sont des élaborations de l'esprit humain, qui lui permettent de mieux comprendre le monde et agir sur lui.
Celle-ci vise à unifier les différents aspects de l'esprit humain en définissant l'homme, à la suite de Wilhelm von Humboldt, comme un animal symbolique. Pour lui, l'esprit humain se développe par symbolisation toujours plus précise et sophistiquée. Il jeta les bases de sa philosophie dans un article de 1910 Forme et fonction, qu'il reprit et étoffa dans Philosophie des formes symboliques, son ouvrage majeur. Le symbole produit par l'esprit permet à l'être humain de toujours mieux connaître le monde qui l'entoure. Cette symbolisation part de la perception brute telle qu'elle est donnée par les sens, pour ensuite la structurer au moyen de concepts et idées toujours plus exactes. Ainsi, pour Cassirer, la science moderne constitue l'aboutissement du développement de l'esprit humain, tel que l'histoire de la connaissance et de la pensée le montrent. Pour lui, sans que cela soit explicitement exprimé, la science est le mode supérieur de connaissance.
Il résuma sa philosophie dans L'Essai sur l'homme, qui constitue la synthèse de sa vision de l'homme, plus accessible que sa Philosophie des formes symboliques.
Son dernier ouvrage tente d'analyser le phénomène de l'état nazi Le mythe de l'État.
Son principal et plus connu ouvrage est Philosophie des formes symboliques en 3 tomes :
Parmi ses autres ouvrages majeurs disponibles en français mentionnons :
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Ci -dessus : deux photographies de Shri Siddharameshwar .
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Deux photographies de Ranjit Maharaj .
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INTRODUCTION DE RANJIT MAHARAJ
LE BONHEUR VERITABLE
DANS CE MONDE , TOUTE CREATURE VIVANTE ,HUMAINE OU ANIMALE,S'EFFORCE DE TROUVER LE BONHEUR, MAIS CELUI-CI N 'EST QU' UN REMEDE A LA MISERE ET LA SOUFFRANCE ET BIEN QUE L' HOMME SOIT LA SEULE CREATURE CAPABLE DE DISCRIMINER LE BIEN DU MAL ,IL IGNORE CE QU'EST LE BONHEUR VERITABLE .
LE CERF QUI , VICTIME D ' UN MIRAGE A COURU TOUTE LA JOURNEE POUR TROUVER DE L' EAU SE SENT MALHEUREUX LORSQUE LE SOLEIL SE COUCHE . DE MEME , L' HOMME LUTTE TOUTE SA VIE POUR UN BONHEUR ILLUSOIRE AVANT DE MOURIR DANS LA SOUFFRANCE . TOUS LES ETRES HUMAINS CROIENT POUVOIR ATTEINDRE LE BONHEUR GRACE A DES PERSONNES OU DES OBJETS EXTERIEURS MAIS CELA EN VAIN . UN CHIEN , PAR EXEMPLE , PEUT S' ACHARNER SUR UN OS AU POINT DE FAIRE SAIGNER SES GENCIVES MAIS IL SERA QUAND MEME SATISFAIT DU GOUT DE SON PROPRE SANG . IL EST EN EFFET IMPOSSIBLE D 'ATTEINDRE LE BONHEUR PAR DES PERSONNES OU DES OBJETS EXTERIEURS ET LE FAIT MEME DE LE RECHERCHER A L' EXTERIEUR DE NOUS MONTRE BIEN QUE CE N' EST PAS LE BONHEUR VERITABLE .
POURQUOI CHERCHER A L ' EXTERIEUR CE QUI EST EN NOUS ? " LE BONHEUR NE SE TROUVE QU' A L'INTERIEUR DE SOI " , JE L' AI COMPRIS GRACE A MON MAITRE SHRI SIDDHARAMESHWAR MAHARAJ,LE PLUS GRAND SAGE MECONNU DE NOTRE TEMPS . IL A TOUJOURS SOUHAITE QUE LES HOMMES SOIENT HEUREUX , MAIS N ' A ENSEIGNE QU' A CEUX QUI LUI ETAIENT DEVOUES CAR IL N ' A JAMAIS CHERCHE LA CELEBRITE . LA PRESENCE DE L 'ETRE EST LE SEUL BONHEUR ET LA JOIE VERITABLE JAILLIT DE L' INTERIEUR .
JE M ' INCLINERAI DEVANT MON MAITRE TANT QUE JE VIVRAI ET PAR SA GRACE JE ME PERMET DE DIRE QUE JE MONTRERAI LE CHEMIN A TOUS CEUX QUI DESIRENT ATTEINDRE CETTE CONNAISSANCE .
RANJIT MAHARAJ
La Clef de la réalisation de soi
(Master key to Self-realisation) de Siddharameshwar Maharaj
traduit de l'anglais par Laurence Le Doaré
Sri Siddharameshwar, Maître de Nisargadatta Maharaj et de Ranjit Maharaj, enseignait dans un style simple et direct, puisant dans la vie quotidienne ses exemples afin que la compréhension de la Réalité ultime ne devienne pas affaire d’érudits, mais demeure accessible à tous. Ce livre expose de façon claire ce que sont les quatre corps (grossier, subtil, causal et supra-causal), et comment le « je » à la recherche de qui nous sommes n’est pas cela.
N° ISBN : 978-2-86681-064-1
Année de parution : 1996, 2005
Prix: 14,50 €
Poids : 140 Grs
Nb pages : 88
Extrait du titre
Sommaire
Introduction de Ranjit Maharaj
Le bonheur véritable
Préface
Chapitre 1
L'importance de la connaissance de soi
Chapitre 2
Etude des quatre corps à la recherche du "je"
- Qui est ce "je"
- Le corps causal
- Le Brahman
Chapitre 3
Examen détaillé des quatre corps
Chapitre 4
Explication du corps supra-causal (je suis) sous tous ses aspects
- L'être humain et les castes
- Les trois mondes : swarga, mrytyu et patalas lokas
- Véda-Narayana ou le Dieu de la connaissance
- Maya et Brahman
- Accomplissement de la véritable nature de l'homme
Un livre d'entretiens avec la célèbre prix
Nobel de littérature . Une belle occasion de mieux connaitre la pensée de ce grand auteur contemporain à l 'écriture si riche et si originale .
TOUT CE QUI EST VERITABLEMENT SAGE
EST SIMPLE ET CLAIR .
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Bob Adamson, « le marin », a voyagé en Inde dans les années 1970, où il a rencontré Sri Nisargadatta Maharaj. Sa recherche s’est terminée en la présence de Nisargadatta : « Nisargadatta m’a montré la réalité que Je Suis. Maintenant je réside en Cela. ». Depuis, il partage sa compréhension avec ceux qui recherchent des réponses aux questions essentielles de la vie. Ce livre rassemble des échanges qui ont lieu chaque semaine, chez lui, à Melbourne, en Australie. ![]()
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Ce produit a été ajouté à notre catalogue le jeudi 18 janvier, 2007. |
LA NATURE
Ne considère pas seulement la nature comme un cadre
dans lequel tu peux t'épanouir ,guérir les maladies de
l'ame et celles du corps . La nature n'est pas extérieure
à ton esprit ,il ne s'agit pas d'un monde différent ,éloigné,
difficile à comprendre . Malgré le jeu des apparences ,vous
n'avez qu'un seul esprit .
LA SERENITE
Sois toi-mème ,apprend par tes actes à créer des émotions , des sensations et des couleurs ,comme le peintre,comme le créateur d'univers . En toi réside le lieu du plus grand amour . Il n' y a pas d'autre lieu pour aimer .
LES POUVOIRS DE L' ESPRIT
Ton propre esprit n'est pas enfermé ,cadenassé à l'intérieur de toi-mème . Sans que tu le saches ,il communique avec la nature subtile des ètres et des choses . Il se déplace sur de grandes distances ,parle dans tes rèves ,t' adresses des signes que tu ne sais pas traduire . Apprend à lire dans ton esprit ,et le Grand Esprit de l 'univers te répondra .
L' AMITIE
Les yeux de tes frères sont le miroir de ton ame .Apprend à y lire tes propres angoisses ,tes joies, tes certitudes,tes désirs .Apprend à les aimer .
LA MALADIE ET LA MORT
Tu n'es pas seul face à la maladie .Apprend à voir avec l'oeil de l'esprit ,et tu verras que les objets eux-mèmes éprouvent de la pitié pour les hommes .
LA MEDITATION
Méditer ,c'est contempler le mystère de la nature ,son miracle permanent ,à l'intérieur de soi . Il n' y a nul autre lieu pour communier avec le Grand Esprit de l ' univers .
LA BONTE
La plupart des hommes craignent la bonté ,comme les oiseaux de nuit craignent une trop grande lumière . Ils ont besoin de pénombre pour se travestir ,porter des masques et se mentir à eux-mèmes . La bonté les dérange parce qu'elle leur semble si peu humaine ,plus proche de l'ange que de l'homme . Souviens-toi que la bonté n'est pas une faiblesse de l'ame ,ni une pleurnicherie sur l' épaule de ton frère . Comprend la puissance de la bonté ,son pouvoir infini . Quand elle parait ,la bonté arrache les masques et dénude les coeurs . Le guerrier qui porte l'arc de sagesse l'utilise comme une flèche de feu .
LES REVES
Souviens-toi de tes rèves , observe-les comme un territoire inconnu car ils viennent des profondeurs de toi-mème ,porteurs d'un conseil, d'un message ou d'un avertissement .
LA SOLITUDE
Il existe une différence entre l'isolement ,la réclusion et l'état de profonde solitude . L'homme intérieurement seul ne dresse pas des murs pour se protéger , ne dispose pas d' obstacles entre lui et les autres . Il se tient seul en lui-mème ,c 'est à dire libéré des contraintes ,des idées toutes faites ,des opinions diverses qui encombrent l'esprit .
LA TERRE DE L ' HOMME LIBRE
En toi sont tous les mondes rèvés par l'homme , passés,futurs ,et d'autres encore jamais rèvés . Tout est là ,dans l'espace infini et sacré de ton esprit . Respecte-le ,éprouve de l'amour pour lui ,considère-le comme un dieu ,sans perdre l'idée de ta fragilité ,emporté par le fleuve du temps ,riche et pauvre à la fois .
( Extraits du livre de Jean-Paul Bourre : Preceptes de vie issus de la sagesse amérindienne - Coll: Points-Sagesses-Seuil)
Femme amérindienne du Saskatchewan