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Ecosia : Le Moteur De Recherch

14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 15:54
Les amérindiens de la nation Sioux se saluent en disant
"mitakuyé o'yasin",
ce qui veut dire "nous sommes tous reliés"...
 
Un de leurs grands hommes, Black Elk, disait :
"l'homme n'est qu'un fil de la toile d'araignée de la Création,
et tout ce qu'il fait aux autres fils,
il le fait à lui-même"...


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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 00:00
 LIVRE
de David Baird (Auteur)
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Prix éditeur: EUR 6,95
   
   
 
 
 
 
 
 

Descriptions du produit
Présentation de l'éditeur
Qui a dit que l'amour était réservé aux êtres humains ? Les irrésistibles escapades amoureuses des animaux présentés dans ce petit livre capturent toute la tendresse des instants les plus précieux de la vie.
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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 13:47
Bêtes et hommes
Exposition. Paris, Grande Halle de la Villette (2007 - 2008)
Gallimard , Paris
collection Connaissance
Paru en Septembre 2007
Ajouter au panier Ajouter a ma selection 23,00 € | Disponible expédié sous 48 heures
 
Fiche technique
  • Reliure : Broché
  • Page : 157 p
  • Format : 22 x 15 cm
  • Poids : 570.00 g
  • ISBN : 978-2-07-011893-9
  • EAN13 : 9782070118939
Résumé

Exposition consacrée aux formes diverses des rapports entre les hommes et les animaux : perception, crainte, cohabitation, chasse, élevage et dressage, etc.

Quatrième de couverture

Les animaux ont bien changé. Bien sûr on pourrait penser que ce sont nos façons de les voir qui changent. Ce qui voudrait dire qu'il n'y a que nous qui changeons : nous serions les seuls à avoir une histoire, les animaux n'y seraient que les figurants.

Or, une autre version semble aujourd'hui pouvoir compliquer cette manière de raconter, une version qui suggère que les animaux changent comme nous et parfois avec nous.

Selon qu'elles sont protégées ou chassées, les loutres peuvent être diurnes ou nocturnes. Selon qu'ils entretiennent ou non des relations de paix avec les humains, les corbeaux sont anthropophiles ou très sauvages. Le chien peut se transformer en une sorte de jouet à ressort dans l'expérience de Pavlov ou devenir le compagnon le plus inventif dans une relation qui fait le pari de son intelligence.

Selon les situations qu'on leur propose, voire les questions qu'on leur adresse, les animaux pourront ou non déployer certaines compétences. De même qu'ils pourront ou non obtenir que l'on prenne en compte ce qui importe pour eux.

Ces situations dans lesquelles humains et animaux entrent en relation sont multiples. Elles vont des pratiques des éleveurs à celles des scientifiques, du vivre ensemble avec les animaux familiers aux difficultés de cohabitation avec les espèces protégées. Chacune d'elles décline des interrogations, des exigences et des difficultés particulières. Mais une question commune les traverse : avec qui voulons-nous vivre et comment ?

Les illustrations de ce livre, oeuvres de plasticiens, photographes et vidéastes, témoignent des multiples manières qu'ont les artistes contemporains d'entrer en relation avec les animaux.
 

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 11:20
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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 09:30
A ma sœur, détruite par les Augustines
jeudi 11 octobre 2007, par Elie Volf
 
Hélène, ma sœur religieuse, vient de décéder le 31 juillet 2007. Elle était entrée dans l’ordre des Augustines en 1952.
En mars 1952 elle travaillait comme infirmière stagiaire à l’Hôpital Boucicaut, hôpital municipal de Paris fondé par la famille Boucicaut. Dans ce lieu cohabitait une petite unité d’Augustines hospitalières avec du personnel civil. Hélène était alors mineure et a eu une dépression à la suite d’un chagrin d’amour. Profitant de cette situation, les religieuses Augustines de Boucicaut mirent le grappin sur elle en l’enlevant de l’hôpital pour la mettre dans un lieu qu’elles ne révéleront pas à la police car notre père avait déposé une plainte.
De milieu modeste, notre père aurait dû prendre un avocat pour enlèvement de mineure. Ma sœur était mineure lors de cet évènement, la majorité était de 21 ans, qu’elle a eu le 21 novembre 1952. La plainte de notre père n’a pas eu de suite, et les religieuses disaient ne rien savoir. Nous sûmes après que ma sœur avait résidé dans une maison d’Augustines à Ris Orangis.
A sa majorité, ma sœur s’est présentée avec un habit de novice, accompagnée de deux religieuses en habit. Mon père a éclaté en sanglots et a claqué la porte à ces religieuses et à sa fille.
Cet acharnement des Augustines sur ma sœur est dû au fait que mon père était d’origine juive mais laïque et même communiste. En 1952, nous étions en pleine affaire Finaly et l’église catholique voulait montrer que des juifs se ralliaient au catholicisme.
L’ordre des Augustines est un des ordres les plus rétrogrades. Avant 1905, elles résidaient à l’Hôtel Dieu de Paris. Elles en ont été expulsées en 1905 et se sont réfugiées à l’hôpital Notre Dame de Bonsecours dans le quatorzième arrondissement de Paris, à l’angle de la rue des Plantes et de la rue Giordano Bruno. La localisation rue Giordano Bruno n’est pas due au hasard, tout comme l’arrière de la Basilique du Sacré Cœur de Montmartre qui se situe rue du Chevalier de la Barre. Ces appellations ont été voulues par les francs-maçons au début du vingtième siècle.
Dés son entrée en noviciat, l’Église a voulu faire de ma sœur une nouvelle sainte Thérèse en lui faisant croire qu’elle avait reçu une grâce divine. En effet, d’après les Augustines, la sainte vierge veillait sur elle et des miracles devaient s’accomplir. Hélène n’a pas eu cette révélation et elle a été mutée comme infirmière dans différents centres hospitaliers de France. Dés 1960, dans l’hôpital Notre Dame de Bonsecours, une unité de recherche du CNRS est créée sur la trisomie sous la direction de Jérôme Lejeune, et à partir de cette date Jérôme Lejeune devient un correspondant du Vatican. En 1974, sous le pontificat de Paul VI, il sera nommé membre à vie de l’Académie Pontificale et créera le mouvement anti-IVG Laissez-les vivre dans l’enceinte de ND de Bonsecours. En 1964, Hélène, par une autorisation papale due certainement à une intervention de Jérôme Lejeune, a pu obtenir de s’inscrire dans l’école de sages-femmes de Metz où elle obtient son diplôme en 1967.
De 1970 à 1976, elle dirige la maternité de Montbrison (Haute Loire) mais sans effectuer d’actes d’accouchement. En 1976, elle veut partir en Afrique et prend contact avec des Pères Blancs. Ils la dissuadent de s’exiler du fait de sa santé fragile. Mais lors des rencontres, un Père Blanc s’éprend d’elle, et cette liaison dure une année.
A cette époque, ma sœur souhaite quitter les ordres et demande des certificats de travail. On lui fait des certificats d’aide-soignante stagiaire à mi-temps, ce qui est scandaleux pour quelqu’un qui travaillait plus de 80 heures par semaine comme sage-femme directrice d’une maternité.
En 1976, elle retourne dans la communauté après cinq mois passés chez une sœur (dont deux semaines avec le père Blanc Savary). En effet, Hélène est inapte à se réinsérer dans la vie civile, et l’avoir chez soi est un calvaire.
A son retour à la communauté, elle se confesse et est mise à l’écart de la communauté, et le père Savary muté en Allemagne comme aumônier militaire. En 1980, la communauté veut la renvoyer de ses murs en lui offrant 3000 francs pour toute somme afin qu’elle réside chez une tierce personne. Nous sommes intervenus auprès de la communauté, qui l’a reprise et envoyée dans des maisons de retraite des Augustines.
En 1952, la communauté des Augustines était prospère avec plusieurs centaines de membres et avec des jeunes recrues. Ma sœur m’a indiqué que deux religieuses de sa recrue s’étaient suicidées, sans compter celles qui se laissaient dépérir. En effet, les religieuses sont tourmentées non par le diable, mais par l’isolement, le manque de sommeil, par les messes, et leur travail.
Hélène est décédée le 31 juillet 2007 dans la maison de retraite Saint Joseph à Étampes. Cette maison est un ancien couvent des Augustines que l’ordre a cédé au Conseil Régional de l’Essonne. En contrepartie, le Conseil Régional paie la retraite de quatre Augustines placées avec cinquante retraités non religieux de l’Essonne. C’est un prêtre africain qui a effectué l’office d’inhumation, les catholiques commencent à manquer de prêtres français.
Souhaitons que l’ordre des Augustines meure faute de recrues.
Élie Volf, Vice-président de l'AFIS (Association pour l'Information Scientifique).
Publié sur le site de Riposte Laïque.
 
COMMENTAIRE DE Louis BALLESTER
 
La religion profite de tous ceux qui sont désemparés à un moment de leur vie, pour quelque raison que ce soit pour leur mettre le grappin dessus. Mais qui leur offre la bouée de sauvetage, ne consistant pas à tomber de Charydbe en Scylla dont ils auraient besoin à ce moment critique de leur existence.
C'est parce que je suis passé par là et que je n'ai rien trouvé ailleurs, que j'ai créé l'Association des Athées des Pyrénées-Orientales, afin d'offrir une bouée de sauvetage à ceux qui traversent une période de désarroi et d'errance et  leur permettre de se libérer définitivement.
Enfin libre et sûr de moi.
Louis BALLESTER
Secrétaire de l'Association des Athées des Pyrénées-Orientales.
 
 
 
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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 22:53
BHL, retirez-vous !

M.Bernard-Henri Lévy, je vous écris cette lettre ouverte après avoir eu le malheur de vous entendre sur France Inter dans «Le sept-dix» de Nicolas Demorand (1). Je suis sidéré par votre intervention. J’en suis outré même. Oui, outré! Vous êtes la bêtise en soi et une honte pour la philosophie! Je tiens à vous dire ici pourquoi en quelques points. Certains lecteurs me demanderont pourquoi une nouvelle fois parler de vous, me reprocheront que vous évoquer ne revient qu’à vous faire de la publicité que vous ne méritez pas. Je crois, pour ma part, que mon devoir est d’alerter le lecteur, qui ne vous connaît pas encore, de l’absurdité et de la dangerosité de votre personnage.

- Vous vous dites « plus écrivain que philosophe ». Je vous confirme que vous avez raison. Mais j’ajoute que vous êtes un écrivain « nombriliste », médiocre, fou de lui, prétentieux. Vous ramenez tout à vous. Que vous parliez ou que vous écriviez, c’est toujours à la première personne ; c’est toujours le pronom personnel « je » qui revient. Vous affirmez, donc. Mais, vous n’argumentez pas. Comme si chez vous, le « parce que » n’existait pas. Comme si vos pensées relevaient de l’évidence. Pourtant, un philosophe n’est pas un sage. Contrairement à vous, il ne sait pas ou plutôt il sait qu’il ne sait rien. Par conséquent, il argumente. Il justifie ce qu’il affirme. Et comme la vérité ne s’invente pas, mais se découvre : il justifie ses affirmations. En affirmant sans justifier, vous ne vous comportez pas en philosophe que vous prétendez parfois être ; mais en sophiste. En mettant vos écrits en vente sous forme de livre, vous volez même ceux qui vous lisent. Il y a des siècles que l’on ne paye plus une personne particulière pour qu’elle nous dise la vérité. Le temps des sophistes est terminé depuis fort longtemps parce que c’étaient des voleurs. En agissant comme vous le faites, vous êtes un voleur. Vous volez la société.

- Toujours dans l’émission de Demorand, vous avez dit ne pas vouloir employer les grands mots. Ainsi, selon vous, il ne faut pas qualifier Nicolas Sarkozy de « pétainiste ». En revanche, Henri Guaino et Jean-Pierre Chevènement sont des maurrassiens. Le premier est même raciste et le second un totalitariste. Selon vous, « la plume du président » est un raciste en fonction des discours qu’il écrit, mais celui qui les prononce ne l’est pas. N’y a-t-il pas là un problème de logique ? Jean-Pierre Chevènement est aussi un fasciste parce qu’il est à l’origine du « drapeau tricolore aux fenêtres » de Ségolène Royal et que ce symbole est brandi avec amour par Jean-Marie Le Pen. N’avez-vous pas là une carence en Histoire ? Ne savez-vous pas que ce drapeau représente les républicains qui ont fait la Révolution française et qui sont à l’origine de notre liberté politique aujourd’hui dont vous jouissez tant ?

Dans cette émission, vous ne vous êtes pas contenté de traiter Guaino tantôt de maurrassien, tantôt de raciste, et le président d’honneur du MRC tantôt lui aussi de maurrassien, tantôt de totalitariste, tantôt de fasciste. Non, en effet, employer les grands mots ne vous a pas suffi, vous avez également employé les gros. Avec une vulgarité indigne d’un philosophe. En effet, ne croyez-vous pas qu’une personne qui est censée penser les grands sujets évitent quasiment par automatisme d’employer les mots « cons » ou « salopards » ?

Ainsi, « vingt-cinq mille » livres de salopards sont sortis sur Ségolène Royal après sa défaite à l’élection présidentielle et à l’âge de 58 ans, vous n’aviez jamais vu cela. Vous ne voyez donc pas que nous vivons dans la société de la culture de masse ? Dans une société de « com » à outrance. Il est vrai qu’entre réalité et vérité, il y a une différence. Par conséquent, il y a des chances qu’en cinquante-huit ans de vie, vous ayez souvent - si ce n’est toujours - mal vu. Et surtout, sans jamais justifier tous ces mots - grands et gros - vous avez employé les grands mots comme vous disiez qu’il ne fallait pas le faire.

- Vous avez confié à Demorand toute l’admiration que vous avez pour votre père, qui était un vrai homme de gauche, et que le mot « droite » était une insulte quand vous étiez petit. Vous dites avoir évolué depuis et vous être un peu détaché de ce préjugé familial lointain. Mais avec vos positions géopolitiques et vos thèses « libéralistes » actuelles, ne faut-il pas non parler d’évolution, mais de changement ? Pourquoi vous obstinez-vous à vous dire de gauche alors que votre place est auprès des faucons américains ?

- Vous avez intitulé votre dernier livre Ce grand cadavre à la renverse en référence à Jean-Paul Sartre. Vous vous réclamez de lui. Mais quels sont vos points communs ? Ne croyez-vous pas que le philosophe de l’existentialisme vous tirerait les oreilles en prenant connaissance de vos propositions « droitistes » pour « rénover » la gauche ? Ne songez-vous pas que celui qui présentait Fidel Castro comme un ami se retourne actuellement dans sa tombe en vous entendant - de là où il est dans son paradis athée - vous réclamer de lui ? Ne pensez-vous pas que vous avez commis un crime en le citant ? Quand à Camus, s’il est mort à gauche malgré lui, imaginez-vous vraiment un seul instant qu’il aurait condamné le stalinisme en se tournant vers la droite la plus dure qui ait jamais existée en France ?

Parce que vos écrits - que ce soit vos livres ou vos chroniques hebdomadaires du Point - et vos interventions publiques ne sont que des affirmations violentes et emportées, vides de toute réflexion (particulièrement philosophique), qui n’ont pour objet que de mettre votre personne en valeur et non de développer correctement une thèse, vous décevez tous ceux qui savent qu’il est nécessaire qu’un vrai philosophe d’aujourd’hui doit être médiatique pour peser dans la société actuelle. Parce que vous n’êtes pas un Philosophe, mais que vous êtes considéré comme tel, vous donnez une fausse et mauvaise image à la philosophie, qui est pourtant nécessaire à la liberté du citoyen. Parce que vous vous dites intellectuel, mais réagissez comme un animal enragé, vous dévalorisez l’intellect. Et par conséquent l’intellectualisme.

Pour toutes ces raisons, et parce que vos affirmations comme je l’ai démontré dans ce texte ne peuvent tenir face à une critique simple, vous êtes une honte pour la philosophie, une indignation pour tout philosophe et la bêtise en soi. Ce n’est pas employer de grands mots que de le dire, mais se rendre à l’évidence par devoir. Oui, vous êtes un être rempli d’absurdité et dangereux.

C’est ainsi, M. Bernard-Henri Lévy, que, comme le philosophe Bernard Dugué avant moi et ici même dans l’un de ses récents articles (2), je vous invite à quitter la scène après trente années d’imposture. Non parce que je ne suis pas démocrate : je ne vous ordonne pas, je vous invite. Mais parce que je crois que tout homme qui dit œuvrer pour l’intérêt général doit se retirer lorsqu’il est évident qu’il fait plus de mal que de bien à ce dernier.

Mes salutations amicales et fraternelles à votre épouse, Arielle Dombasle, que je respecte et pour qui j’ai la plus grande admiration malgré les critiques les plus virulentes à son égard !

Richard Patrosso

(1) Émission du mardi 9 octobre 2007
(2) Bernard-Henri Lévy est-il de gauche ? par Bernard Dugué, le lundi 8 octobre 2007


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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 16:04

Résumé :

Cy n'entrez pas...

... parce que ce livre est scandaleux : Il prétend ouvrir aux médecins le domaine de la psychiatrie, voire de la psychothérapie ;

... parce que ce livre est hérétique : Il propose aux médecins des voies non balisées par la médecine. Les dogmes de la nosologie ne sont plus considérés comme paroles d'Evangile et les malades ne sont plus enfermés dans leurs cachots diagnostiques ou leurs ghettos structuraux ;

... parce que ce livre est subversif : Il prétend renoncer à un enseignement qui serait transmission de recettes, pour agir par imprégnation, en bavardant avec le lecteur, comme un ami prenant ainsi le risque d'être rejeté et bafoué.

Au travers de cet ouvrage, dont le succès ne s'est pas démenti depuis sa première édition, Lucien Israël nous enseigne sa vision de la psychiatrie, impertinente et fondamentale, proposant au fil des pages une lecture à plusieurs niveaux du dialogue médecin-malade, introduisant des éléments de réflexion empruntés à d'autres domaines que les sciences fondamentales.

Initiation à la psychiatrie, cet ouvrage ouvre également les portes du langage, de l'éthique, de la philosophie.


A propos de l'auteur :

Lucien Israël était ancien professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de Strasbourg.


Sommaire :

  • Considérations impertinentes sur l'enseignement
  • Psychiatrie classique
  • Trompe l'oeil
  • Réaction ou révolte
  • Prévention et psychothérapie

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 15:39
Alan Watts

"Amour et connaissance"


Nature et interrelations , Séparations , Intellect , Identité ,
Spontanéité , Religion , Vivre , Satori





NATURE

"Il apparaît de plus en plus que nous ne sommes pas placés dans un monde morcelé. Les grossières divisions entre esprit et nature, âme et corps, sujet et objet, sont de plus en plus considérées comme des fâcheuses conventions de langage. Ce sont des termes boiteux qui ne s'appliquent plus à un univers où tout est en interdépendance, un univers qui se présente comme un vaste complexe de relations subtilement équilibrées.

La nature a un caractère intégralement relationnel, et une interférence en un point déclenche d'imprévisibles réactions en chaîne."


"Au centre de cette nouvelle manière d'envisager les choses, on trouve l'idée d'un monde unitaire sans le moindre raccord, tissu d'interractions mutuelles, où une chose ne se comprend que rapportée à une autre et réciproquement. Il est impossible, dans cette perspective de considérer l'homme isolément de la nature."

"Dans cette nouvelle façon de penser, esprit et matière se résolvent en processus, tandis que les choses se trouvent changées en évènements.

La découverte de notre totale imbrication avec la nature est d'une telle portée que la compréhension du noeud de relations revêt une importance primordiale, qui impliquerait de comprendre la nature "de l'intérieur".




"La conscience d'une solidarité indissoluble de l'homme avec la nature peut être accablante pour certains. Elle apparaît humiliante à une civilisation où l'homme a toujours été considéré comme le couronnement de la création et son "maître et possesseur."



"L'Occident professe une philosophie tournée vers le futur, mais son attitude effective est en contradiction avec cet idéal. Sa vue ne porte guère au-delà du lendemain puisqu'il exploite les ressources terrestres (et modifie l'environnement) avec une connaissance très fragmentaire du réseau de relations ainsi déséquilibré."







SEPARATIONS

"C'est pour la civilisation occidentale une idée fixe que l'univers consiste en choses distinctes, ou entités. L'homme se considère de ce fait lui-même comme une partie, introduite dans l'assemblage total de la nature. Le fonctionnement de l'univers naturel est conçu en terme de lois logiques; l'ordre des choses est assujetti à la mécanique linéaire d'une série de causes et d'effets, dans les limitations d'une conscience qui ne perçoit qu'une seule chose à la fois.

Si la nature nous semble être un mécanisme, c'est que notre attitude mentale n'en retient que ce qui concorde avec une analogie mécanique ou mathématique. Une telle attitude empêche de jamais voir la nature, elle n'aperçoit que les formes géométriques qu'elle a réussi à y projeter."

"Nous comprenons la nature en la désintégrant, puis nous pensons qu'elle est elle-même un amas de fragments."



"On tend à considérer actuellement les lois comme des outils humains, un peu comme des instruments tranchants permettant de dépecer la nature en portions susceptibles d'être digérées."

"Il est un type d'homme qui aborde le monde tout bardé de ces instruments durs et tranchants, au moyen desquels il découpe et catalogue l'univers en catégories précises et stériles afin de se rassurer."


"Une fois dotés du pouvoir de raisonner et d'exercer consciemment notre attention, les hommes furent certainement fascinés par ces nouveaux outils, au point d'en oublier tout le reste, un peu comme ces poules hypnotisées qui ne peuvent détacher leur bec d'un trait de craie. Toutes nos possibilités de perceptions furent identifiées à ces fonctions partielles, si bien que nous perdimes la capacité de sentir la nature du dedans et de percevoir notre unité sans faille avec l'univers."







INTELLECT

"Le mode analytique de perception nous masque le fait que les choses et les évènements n'existent pas indépendamment les uns des autres. Le monde est une totalité supérieure à la somme de ses parties pour la raison même que ces parties ne s'additionnent pas mais sont une corrélation. La totalité est une structure qui subsiste, tandis que vont et viennent les parties, tout comme le corps humain est une structure dynamique dotée de permanence, malgré la rapidité avec laquelle naissent et meurent les cellules."

"Les mots et les moules de pensée du mode de pensée analytique sont impuissants à embrasser ce monde de relations, sauf par des analogies qui ne sont jamais entièrement satisfaisantes. Admettre que les éléments fondamentaux de la nature sont des "relations" plutôt que des "choses" peut paraître terriblement subtil et abstrait tant qu'on ne s'est pas aperçu que les relations sont celà-même que nous touchons et sentons, et qu'il n'y a rien de plus concret."



"Comprendre la nature avec la pensée analytique, c'est comme vouloir distinguer les contours d'une grotte avec un pinceau de lumière intense, mais très mince. Le trajet de la lumière et la série de ses points d'impact sont retenus par la mémoire, et l'aspect général de la grotte laborieusement reconstitués à partir de souvenirs."

"L'étude analytique de ces interactions accumule une somme croissante d'informations que leur abondance et leur complexité rendent" difficiles à utiliser en vue de prévoir précisément les changements."

"La démarche linéaire de l'intellect lui interdit de comprendre vraiment un système de relations où tout se passe simultanément. Il parvient tout au plus à se le représenter approximativement."



"Ce mode de conscience sériel ne peut considérer qu'une pensée et une chose à la fois."

"Pour saisir de grands ensembles, l'homme se voit donc obligé de recourir à l'intuition."


"L'intuition s'appuie sur une démarche inconsciente de l'intelligence qui ne procède plus de façon laborieusement linéaire, et se montre capable d'embrasser d'un seul coup de vastes champs de détails en mutuelle interaction."






Identité

"Le mode de pensée analytique ayant pour support les mots, nous a donné l'habitude, pour définir quelque chose, d'énoncer ce qui la distingue et la rend "caractéristique", bref ce qui définit son identité. Si bien que l'on s'accoutume à penser qu'une identité est une question de séparation, par exemple que mon identité réside en la manière particulière dont je diffère des autres, soulignant la différence comme étant l'essentiel.

Dans ces conditions, le monde m'apparaît comme une chose avec laquelle je dois ETABLIR une relation, et non comme une chose avec laquelle J'AI une relation."

"[De la même façon, nous nous concevons] scindés en deux parties: un centre bien délimité d'attention, "je", et un vaste et complexe organisme, "Moi", dont la connaissance que nous en avons oscille entre des sentiments confus et la technicité abstraite des notions biologiques. L'homme façonné par la culture occidentale est étranger à lui-même, ainsi qu'au milieu naturel dont fait partie son organisme.




"L'étroitesse de la conscience et son mode sériel de stockage des impressions dans la mémoire, tels sont les moyens qui nous permettent d'avoir le sens d'un Moi. Si le Moi s'évanouissait, ou plus exactement, s'avérait n'être qu'une fiction utile, il n'y aurait plus dualité sujet-objet, mais simplement un courant de perception continu."


"En vérité, c'est pour la pensée seulement que la peau sépare le corps du reste du monde. Pour la nature, la peau est agent de liaison autant que de séparation."





EGO

"Le Moi est une image sociale à laquelle l'esprit apprend à d'identifier. Il est le rôle que la société prescrit à l'individu afin de pouvoir tabler sur un centre d'action stable dont on peut prévoir le comportement parce qu'il oppose une résistance inébranlable aux mouvements de la spontanéité. Une extrême souffrance ou l'imminence de la mort l'empêchent de tenir ce rôle, si bien que ces fatalités s'associent à la honte et aux angoisses endurées par l'enfant que nous fûmes lorsqu'il s'agissait de devenir un Moi acceptable pour autrui. La mort et l'agonie sont redoutées comme une déchéance, et le combat qui les accompagne est un effort désespéré pour tenter de sauver un mode de sentir et d'agir acquis comme un rang social."



"La fascination qu'exerce la certitude de la mort peut nous laisser figés de stupeur, jusqu'au moment où une illumination nous révèle que ce n'est pas la conscience qui meurt, mais la mémoire. S'ouvrir à cette vérité, c'est s'ouvrir à un singulier sentiment de solidarité -d'identité- avec les autres créatures et commencer à comprendre le sens de la compassion.

Le Moi lutte sans relâche contre la dissolution qui serait justement sa délivrance."



"On pourrait concevoir la délivrance comme l'ultime profondeur de l'échec spirituel, un degré d'échec où l'on ne peut même pas revendiquer ses vices. Dans la conscience de cette réalité momentanée et vide, le Bodhisattva connaît un désespoir au delà du suicide. L'Ego s'évanouit avec les illusions où l'on ne rencontrait que vide dans sa résistance acharnée au vide, souffrance dans sa fuite devant la souffrance, et contraction dans son effort pour se décontracter. Mais en s'évanouissant, il s'abandonne au vide même où resplendissent le soleil, la lune, et les étoiles."





"La spontanéité n'est somme toute qu'une totale sincérité -la personne étant toute entière dans son acte sans la moindre réticence- à laquelle l'adulte civilisé n'est guère poussé que par un désespoir extrême, une souffrance intolérable, ou l'imminence de la mort. D'où le dicton: "le désastre de l'homme est l'occasion de Dieu".






Spontanéité

"La spontanéité des petits enfants, incontestablement rebelles à une intégration sociale, est une spontanéité "embryonnaire", encore incoordonnée. Il parait alors impensable de socialiser ces enfants en permettant à cette spontanéité de se développer, et l'on cherche à les intégrer socialement en implantant tout un système de résistances et de peurs.

L'organisme se trouve alors scindé en un centre de décision, et un centre d'inhibition. Aussi est-il rare de rencontrer une personne dotée d'une spontanéité qui se contrôle elle-même, cette formule nous semblant du reste complètement contradictoire. C'est comme si nous apprenions à nos enfants à marcher en soulevant leurs jambes avec les mains, au lieu de les mouvoir de l'intérieur."



"Lorsque nous disons d'un pianiste ou d'un danseur qu'il contrôle parfaitement ses mouvements, nous nous référons en vérité à une certaine combinaison de contrôle et de spontanéité. Le contrôle de l'artiste définit une zone à l'intérieur de laquelle il peut s'abandonner sans réserve à sa spontanéité."

"Tous les arts comportent des règles jusqu'à un certain point, (...) mais il subsiste toujours cet indéfinissable qui distingue la vraie maîtrise."

"La spontanéité est parfaite lorsqu'elle ne requiert aucun contrôle, lorsque le dedans est si harmonieux qu'il ne requiert pas la surveillance de la conscience."


"Contrôler, c'est inhiber, et un système entièrement inhibé est bloqué."


"Loin d'être une force, la dureté et la dureté rigidité masculine que nous affectons ne sont rien d'autre qu'une paralysie émotionnelle. Nous nous cramponnons, non parce que nous sommes maîtres de nos sentiments, mais parce que nous en avons peur, comme nous avons peur de tout ce qui, en nous, est symbole de féminité et d'abandon."

"Celui qui connaît la virilité mais contient la féminité
deviendra un bassin où s'accumule toute la force du Monde
Comme il est un bassin pour le Monde, il ne sera pas séparé de la force éternelle,
Et ainsi il peut retourner à l'état de l'enfance."

Tao Te King, XXVIII






Religion

"Pour agir ou nous développer de façon créatrice, il nous faut commencer là où nous sommes, mais "tout entiers", sans réserve et sans regret. Faute d'acceptation de soi, nous sommes en divorce perpétuel avec notre point de départ, toujours en train de nous méfier du terrain sur lequel nous nous tenons, si divisés contre nous-même que nous ne pouvons agir avec une authentique sincérité. En dehors de cette acceptation, conçue comme fondement de la pensée et de l'action, toute tentative de discipline morale ou spirituelle demeure le combat stérile d'un esprit scindé et de mauvaise foi."


"C'est ainsi que nous arrivons à nous accepter nous-mêmes par délégation, par l'entremise d'un Dieu libéralisé dont l'amour et le pardon sont infinis. C'est Lui qui nous accepte totalement et non pas directement nous-mêmes. Il arrive aussi que nous nous concédions le droit de nous accepter, mais à condition d'en avoir payé le prix en subissant une discipline écrasante ou en franchissant une série d'obstacles spirituels. Après quoi, l'acceptation est encore fortifiée par l'autorité collective d'une confrérie d'initiés représentant quelque tradition vénérable."


"L'illumination, ou accord conscient avec le Tao, ne peut survenir aussi longtemps qu'on la considère comme un état particulier pour lequel il existerait critères et normes. L'illumination, c'est d'abord la liberté d'être le raté que l'on est."








Vivre

"La liquidation de prémisses erronés n'est accordée qu'à ceux qui descendent jusqu'aux racines de leur pensée pour en découvrir la nature."



"L'essence du cercle vicieux consiste à poursuivre ou fuir un terme inséparable de son opposé, à une vitesse qui s'accélère de plus en plus tant qu'on n'a pas perçu la solidarité des deux termes."

"Ainsi, fuir la douleur et poursuivre le plaisir reviennent à une seule et même attitude contractée de la conscience."


"Nous voyons dans les sentiments négatifs un désordre de l'esprit justifiable de soins appropriés. En vérité, ce qui appelle des soins est la résistance intérieure à ces sentiments, la résistance qui nous précipite dans l'action pour essayer de les supprimer, au lieu d'attendre que le sentiment s'en aille de lui-même."

"L'esprit ne cesse de faire des efforts: pour chasser l'ennui quand il est déprimé, pour calmer une peur, pour tirer le maximum de plaisir, pour s'obliger soi-même à être plein d'amour, de patience, d'attention. Il se donne même de la peine pour être heureux. Et lorsqu'on lui dit qu'il fait fausse route avec tant d'efforts, il s'efforce alors de ne pas s'efforcer!"

"De même qu'il est parfois nécessaire de se taire pour entendre ce que les autres ont à dire, la pensée elle-même doit faire silence pour pouvoir penser à autre chose qu'à elle-même."



"Le mystère de la vie n'est pas un problème à résoudre, mais une réalité à éprouver."







SATORI

"Nous sommes un faisceau ou une collection de différentes perceptions qui se succèdent avec une inconcevable rapidité, et qui sont dans un flux et un mouvement perpétuel."

"Parce que rien ne l'enraie, le cours des émotions acquiert une qualité particulière de liberté, ou "vacuité", que les Taoistes et les Boudhistes nomment "absence d'égo", "non-mental", où les réactions naturelles se succèdent sans entraves, "comme un bouchon flotte sur un cours d'eau."

"Donner libre cours au sentiment, c'est l'observer sans interférence, le considérer sans le nommer; c'est reconnaître que sa mobilité interdit de le comprendre en termes statiques, ce qui exclut également de le juger selon le bien et le mal."



"Considérée de cette façon, la complexité déconcertante de la nature devient une danse, sans autre but que les figures exécutées. Pris dans l'illusion du temps et de la finalité, la danse et le rythme extatique des choses sont masqués, et apparaissent comme une chasse éperdue, une lutte contre le retard et l'obstacle. Une fois reconnu le non-sens ultime de cette chasse, l'esprit s'apaise et perçoit le rythme du cosmos; il découvre que l'intentionnalité (intemporelle) du processus atteint sa fin à chaque instant."


"Lorsque l'esprit glisse à son insu dans une attitude réceptive, il lui arrive d'être gratifié d'une perception "magique" du monde.
Les impressions affectant les esprits agités et perpétuellement en quête de quelque chose se trouvent malheureusement brouillées par la vitesse à laquelle elles sont reçues, si bien que le rythme des formes du monde passe inaperçu, et que ses couleurs paraissent plates et sans irradiation intérieure."



"L'existence du sage est une vie qui s'abandonne sans calcul au présent."



"Au moment même où l'on veut saisir l'instant qui passe afin d'en tirer quelque chose, celui-ci semble nous échapper.
Quiconque cherche à tirer quelque chose de son expérience présente s'en trouve séparé par là-même: il est sujet, et elle objet. Il ne voit pas qu'il EST cette expérience, et que s'efforcer d'en tirer quelque chose revient à se poursuivre soi-même."




"Bien que toute chose retentisse dans l'esprit, l'esprit devrait rester comme s'il n'avait jamais résonné aux choses, et celles-ci ne devraient pas demeurer en lui."


"Le point le plus élevé que l'homme puisse atteindre est l'étonnement. Lorsqu'un phénomène originaire suscite en lui cet étonnement, il doit s'estimer satisfait. Rien de plus grand ne peut lui être accordé, il ne saurait chercher au-delà."



"Définir signifie fixer et, en dernière analyse, la vraie vie n'est pas fixe."

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 17:51


Moulinier Didier


Né en 1959, France, Docteur en philosophie de l'Université de Paris X, professeur de philosophie à Arras.

Lecteur de François Laruelle dès la première heure, j'aborde la non-philosophie proprement dite avec ma thèse "Psychanalyse et Non-Psychanalyse" soutenue en 1998. J'y développe une théorie du Sujet non-lacanienne (De la psychanalyse à la non-philosophie, Kimé, 1998) qui se prolonge en théorie de la Jouissance (Dictionnaire de la Jouissance, L'Harmattan, 1999), puis en théorie de la Perversion (Dictionnaire de la Perversion, L'Harmattan, 2000), voire en érotique de l'Amitié (Dictionnaire de l'Amitié, L'Harmattan, 2002).

Depuis le début de mes recherches, j'expérimente une mise en œuvre "terminologique" (ou "non-encyclopédique") - se voulant identiquement théorique et pragmatique - de la non-philosophie. Depuis peu, je m'intéresse au "problème" de la philosophie française considérée dans son identité, ou plutôt en-identité, non comme un ensemble idéologique imaginaire mais comme une utopie de pensée (en-interne). La non-religion et la non-poésie complètent mon champ d'investigation et m'amènent au concept de "pensée élémentaire", qui pose l'égalité de la pensée poétique et de la pensée philosophique, donc de la non-poésie et de la non-philosophie, d'après une posture que je qualifie justement de non-religieuse. D'une part, je dénie à la non-philosophie - dont je critique peu à peu la suffisance théorique, voire le théoricisme - toute autorité de principe sur la non-poésie ou la non-religion, qui ne sont pas des sous-ensembles et encore moins des disciplines non-philosophiques. D'autre part, je ne confonds pas la non-religion avec sa version "théoriste" militante telle que la conçoit Gilles Grelet, directeur de l'Onphi, même si je reconnais sa légitimité... partielle. "Non-religieux" ou "élémentaire", pour moi, désigne une posture de pensée radicalement individuale ne pouvant se reconnaître dans le projet et les statuts d'une organisation telle que l'Onphi - bien que tout ce qui touche à la non-philosophie et s'efforce de la promouvoir m'intéresse a priori et recueille mon soutien. Ceci explique mon statut de "membre correspondant" et non de "membre adhérent".

Plus de détails sur ces recherches et sur la Pensée Élémentaire sur le site : http://perso.club-internet.fr/tuyau.

      Moulinier Didier
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 11:32
Il nous reste à chercher ensemble la vérité comme une chose qui n'est encore connue ni des uns ni des autres, car c'est seulement alors que nous pouvons la chercher avec amour et sérénité, si nous n'avons pas l'audacieuse prétention de l'avoir déjà découverte et de la posséder définitivement.



Saint Augustin, Contra Epistolam Manichaei, ch.3

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