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Exposition consacrée aux formes diverses des rapports entre les hommes et les animaux : perception, crainte, cohabitation, chasse, élevage et dressage, etc.
Les animaux ont bien changé. Bien sûr on pourrait penser que ce sont nos façons de les voir qui changent. Ce qui voudrait dire qu'il n'y a que nous qui changeons : nous serions les
seuls à avoir une histoire, les animaux n'y seraient que les figurants.
Or, une autre version semble aujourd'hui pouvoir compliquer cette manière de raconter, une version qui suggère que les animaux changent comme nous et parfois avec nous.
Selon qu'elles sont protégées ou chassées, les loutres peuvent être diurnes ou nocturnes. Selon qu'ils entretiennent ou non des relations de paix avec les humains, les corbeaux sont
anthropophiles ou très sauvages. Le chien peut se transformer en une sorte de jouet à ressort dans l'expérience de Pavlov ou devenir le compagnon le plus inventif dans une relation qui fait
le pari de son intelligence.
Selon les situations qu'on leur propose, voire les questions qu'on leur adresse, les animaux pourront ou non déployer certaines compétences. De même qu'ils pourront ou non obtenir que l'on
prenne en compte ce qui importe pour eux.
Ces situations dans lesquelles humains et animaux entrent en relation sont multiples. Elles vont des pratiques des éleveurs à celles des scientifiques, du vivre ensemble avec les animaux
familiers aux difficultés de cohabitation avec les espèces protégées. Chacune d'elles décline des interrogations, des exigences et des difficultés particulières. Mais une question commune
les traverse : avec qui voulons-nous vivre et comment ?
Les illustrations de ce livre, oeuvres de plasticiens, photographes et vidéastes, témoignent des multiples manières qu'ont les artistes contemporains d'entrer en relation avec les
animaux.
M.Bernard-Henri Lévy, je vous écris cette lettre ouverte après avoir eu le malheur de vous entendre sur France Inter dans «Le sept-dix» de Nicolas Demorand (1). Je suis sidéré par votre
intervention. J’en suis outré même. Oui, outré! Vous êtes la bêtise en soi et une honte pour la philosophie! Je tiens à vous dire ici pourquoi en quelques points. Certains lecteurs me demanderont
pourquoi une nouvelle fois parler de vous, me reprocheront que vous évoquer ne revient qu’à vous faire de la publicité que vous ne méritez pas. Je crois, pour ma part, que mon devoir est
d’alerter le lecteur, qui ne vous connaît pas encore, de l’absurdité et de la dangerosité de votre personnage.
- Vous vous dites « plus écrivain que philosophe ». Je vous confirme que vous avez raison. Mais j’ajoute que vous êtes un écrivain « nombriliste », médiocre, fou de lui, prétentieux. Vous ramenez tout à vous. Que vous parliez ou que vous écriviez, c’est toujours à la première personne ; c’est toujours le pronom personnel « je » qui revient. Vous affirmez, donc. Mais, vous n’argumentez pas. Comme si chez vous, le « parce que » n’existait pas. Comme si vos pensées relevaient de l’évidence. Pourtant, un philosophe n’est pas un sage. Contrairement à vous, il ne sait pas ou plutôt il sait qu’il ne sait rien. Par conséquent, il argumente. Il justifie ce qu’il affirme. Et comme la vérité ne s’invente pas, mais se découvre : il justifie ses affirmations. En affirmant sans justifier, vous ne vous comportez pas en philosophe que vous prétendez parfois être ; mais en sophiste. En mettant vos écrits en vente sous forme de livre, vous volez même ceux qui vous lisent. Il y a des siècles que l’on ne paye plus une personne particulière pour qu’elle nous dise la vérité. Le temps des sophistes est terminé depuis fort longtemps parce que c’étaient des voleurs. En agissant comme vous le faites, vous êtes un voleur. Vous volez la société.
- Toujours dans l’émission de Demorand, vous avez dit ne pas vouloir employer les grands mots. Ainsi, selon vous, il ne faut pas qualifier Nicolas Sarkozy de « pétainiste ». En revanche, Henri Guaino et Jean-Pierre Chevènement sont des maurrassiens. Le premier est même raciste et le second un totalitariste. Selon vous, « la plume du président » est un raciste en fonction des discours qu’il écrit, mais celui qui les prononce ne l’est pas. N’y a-t-il pas là un problème de logique ? Jean-Pierre Chevènement est aussi un fasciste parce qu’il est à l’origine du « drapeau tricolore aux fenêtres » de Ségolène Royal et que ce symbole est brandi avec amour par Jean-Marie Le Pen. N’avez-vous pas là une carence en Histoire ? Ne savez-vous pas que ce drapeau représente les républicains qui ont fait la Révolution française et qui sont à l’origine de notre liberté politique aujourd’hui dont vous jouissez tant ?
Dans cette émission, vous ne vous êtes pas contenté de traiter Guaino tantôt de maurrassien, tantôt de raciste, et le président d’honneur du MRC tantôt lui aussi de maurrassien, tantôt de totalitariste, tantôt de fasciste. Non, en effet, employer les grands mots ne vous a pas suffi, vous avez également employé les gros. Avec une vulgarité indigne d’un philosophe. En effet, ne croyez-vous pas qu’une personne qui est censée penser les grands sujets évitent quasiment par automatisme d’employer les mots « cons » ou « salopards » ?
Ainsi, « vingt-cinq mille » livres de salopards sont sortis sur Ségolène Royal après sa défaite à l’élection présidentielle et à l’âge de 58 ans, vous n’aviez jamais vu cela. Vous ne voyez donc pas que nous vivons dans la société de la culture de masse ? Dans une société de « com » à outrance. Il est vrai qu’entre réalité et vérité, il y a une différence. Par conséquent, il y a des chances qu’en cinquante-huit ans de vie, vous ayez souvent - si ce n’est toujours - mal vu. Et surtout, sans jamais justifier tous ces mots - grands et gros - vous avez employé les grands mots comme vous disiez qu’il ne fallait pas le faire.
- Vous avez confié à Demorand toute l’admiration que vous avez pour votre père, qui était un vrai homme de gauche, et que le mot « droite » était une insulte quand vous étiez petit. Vous dites avoir évolué depuis et vous être un peu détaché de ce préjugé familial lointain. Mais avec vos positions géopolitiques et vos thèses « libéralistes » actuelles, ne faut-il pas non parler d’évolution, mais de changement ? Pourquoi vous obstinez-vous à vous dire de gauche alors que votre place est auprès des faucons américains ?
- Vous avez intitulé votre dernier livre Ce grand cadavre à la renverse en référence à Jean-Paul Sartre. Vous vous réclamez de lui. Mais quels sont vos points communs ? Ne croyez-vous pas que le philosophe de l’existentialisme vous tirerait les oreilles en prenant connaissance de vos propositions « droitistes » pour « rénover » la gauche ? Ne songez-vous pas que celui qui présentait Fidel Castro comme un ami se retourne actuellement dans sa tombe en vous entendant - de là où il est dans son paradis athée - vous réclamer de lui ? Ne pensez-vous pas que vous avez commis un crime en le citant ? Quand à Camus, s’il est mort à gauche malgré lui, imaginez-vous vraiment un seul instant qu’il aurait condamné le stalinisme en se tournant vers la droite la plus dure qui ait jamais existée en France ?
Parce que vos écrits - que ce soit vos livres ou vos chroniques hebdomadaires du Point - et vos interventions publiques ne sont que des affirmations violentes et emportées, vides de toute réflexion (particulièrement philosophique), qui n’ont pour objet que de mettre votre personne en valeur et non de développer correctement une thèse, vous décevez tous ceux qui savent qu’il est nécessaire qu’un vrai philosophe d’aujourd’hui doit être médiatique pour peser dans la société actuelle. Parce que vous n’êtes pas un Philosophe, mais que vous êtes considéré comme tel, vous donnez une fausse et mauvaise image à la philosophie, qui est pourtant nécessaire à la liberté du citoyen. Parce que vous vous dites intellectuel, mais réagissez comme un animal enragé, vous dévalorisez l’intellect. Et par conséquent l’intellectualisme.
Pour toutes ces raisons, et parce que vos affirmations comme je l’ai démontré dans ce texte ne peuvent tenir face à une critique simple, vous êtes une honte pour la philosophie, une indignation pour tout philosophe et la bêtise en soi. Ce n’est pas employer de grands mots que de le dire, mais se rendre à l’évidence par devoir. Oui, vous êtes un être rempli d’absurdité et dangereux.
C’est ainsi, M. Bernard-Henri Lévy, que, comme le philosophe Bernard Dugué avant moi et ici même dans l’un de ses récents articles (2), je vous invite à quitter la scène après trente années d’imposture. Non parce que je ne suis pas démocrate : je ne vous ordonne pas, je vous invite. Mais parce que je crois que tout homme qui dit œuvrer pour l’intérêt général doit se retirer lorsqu’il est évident qu’il fait plus de mal que de bien à ce dernier.
Mes salutations amicales et fraternelles à votre épouse, Arielle Dombasle, que je respecte et pour qui j’ai la plus grande admiration malgré les critiques les plus virulentes à son égard !
Richard Patrosso
(1) Émission du mardi 9 octobre 2007
(2) Bernard-Henri Lévy est-il de gauche ? par Bernard Dugué, le lundi 8 octobre 2007
Résumé :
Cy n'entrez pas...
... parce que ce livre est scandaleux : Il prétend ouvrir aux médecins le domaine de la psychiatrie, voire de la psychothérapie ;
... parce que ce livre est hérétique : Il propose aux médecins des voies non balisées par la médecine. Les dogmes de la nosologie ne sont plus considérés comme paroles d'Evangile et les malades
ne sont plus enfermés dans leurs cachots diagnostiques ou leurs ghettos structuraux ;
... parce que ce livre est subversif : Il prétend renoncer à un enseignement qui serait transmission de recettes, pour agir par imprégnation, en bavardant avec le lecteur, comme un ami prenant
ainsi le risque d'être rejeté et bafoué.
Au travers de cet ouvrage, dont le succès ne s'est pas démenti depuis sa première édition, Lucien Israël nous enseigne sa vision de la psychiatrie, impertinente et fondamentale, proposant au
fil des pages une lecture à plusieurs niveaux du dialogue médecin-malade, introduisant des éléments de réflexion empruntés à d'autres domaines que les sciences fondamentales.
Initiation à la psychiatrie, cet ouvrage ouvre également les portes du langage, de l'éthique, de la philosophie.
A propos de l'auteur :
Lucien Israël était ancien professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de Strasbourg.
Sommaire :
Moulinier Didier Né en 1959, France, Docteur en philosophie de l'Université de Paris X, professeur de philosophie à Arras. Lecteur de François Laruelle dès la première heure, j'aborde la non-philosophie proprement dite avec ma thèse "Psychanalyse et Non-Psychanalyse" soutenue en 1998. J'y développe une théorie du Sujet non-lacanienne (De la psychanalyse à la non-philosophie, Kimé, 1998) qui se prolonge en théorie de la Jouissance (Dictionnaire de la Jouissance, L'Harmattan, 1999), puis en théorie de la Perversion (Dictionnaire de la Perversion, L'Harmattan, 2000), voire en érotique de l'Amitié (Dictionnaire de l'Amitié, L'Harmattan, 2002). Depuis le début de mes recherches, j'expérimente une mise en œuvre "terminologique" (ou "non-encyclopédique") - se voulant identiquement théorique et pragmatique - de la non-philosophie. Depuis peu, je m'intéresse au "problème" de la philosophie française considérée dans son identité, ou plutôt en-identité, non comme un ensemble idéologique imaginaire mais comme une utopie de pensée (en-interne). La non-religion et la non-poésie complètent mon champ d'investigation et m'amènent au concept de "pensée élémentaire", qui pose l'égalité de la pensée poétique et de la pensée philosophique, donc de la non-poésie et de la non-philosophie, d'après une posture que je qualifie justement de non-religieuse. D'une part, je dénie à la non-philosophie - dont je critique peu à peu la suffisance théorique, voire le théoricisme - toute autorité de principe sur la non-poésie ou la non-religion, qui ne sont pas des sous-ensembles et encore moins des disciplines non-philosophiques. D'autre part, je ne confonds pas la non-religion avec sa version "théoriste" militante telle que la conçoit Gilles Grelet, directeur de l'Onphi, même si je reconnais sa légitimité... partielle. "Non-religieux" ou "élémentaire", pour moi, désigne une posture de pensée radicalement individuale ne pouvant se reconnaître dans le projet et les statuts d'une organisation telle que l'Onphi - bien que tout ce qui touche à la non-philosophie et s'efforce de la promouvoir m'intéresse a priori et recueille mon soutien. Ceci explique mon statut de "membre correspondant" et non de "membre adhérent". Plus de détails sur ces recherches et sur la Pensée Élémentaire sur le site : http://perso.club-internet.fr/tuyau. |
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