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Ecosia : Le Moteur De Recherch

15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 21:54
 
 
     
 
 

(Photo: Keystone)

Le grand prématuré reste encore un peu à l'hôpital

Miami - Le bébé né à seulement 22 semaines restera encore quelques jours à l'hôpital par précaution, a annoncé Barbara Moore, la porte-parole de l'hôpital baptiste pour enfants de Miami.

Amillia Sonja Taylor ne mesurait que 24,13 centimètres et pesait moins de 285 grammes lorsqu'elle est née le 24 octobre dernier. Selon les médecins, aucun bébé n'avait jusqu'à présent survécu après une période de gestation inférieure à 23 semaines. Une grossesse ordinaire arrive à terme au bout de 37 à 40 semaines.

«Nous n'étions pas trop optimistes», a déclaré lundi le Dr William Smalling. «Mais elle nous a prouvé qu'on avait tort».

Amillia Sonja Taylor a connu des difficultés respiratoires et digestives, ainsi qu'une légère hémorragie cérébrale, mais aucun de ces problèmes ne devrait avoir de conséquences sur le long terme, selon ses médecins. «Le pronostic la concernant est excellent», a assuré le Dr Paul Fassbach, qui s'occupe d'Amillia depuis le lendemain de sa naissance.

Sa sortie de la maternité, prévue mardi, a été repoussée car des analyses de routine ont montré qu'elle avait un faible nombre de globules blancs, ce qui peut suggérer une infection. «Elle va bien», a affirmé le Dr Fassbach en expliquant que l'équipe médicale voulait se montrer encore plus prudente «maintenant qu'elle va affronter le monde extérieur».

Amillia a été placée en couveuse et sous oxygène depuis sa naissance. Elle continuera à être alimentée de manière légère en oxygène et sera placée sous surveillance respiratoire une fois sortie de l'hôpital pour enfants de Miami. Près de quatre mois après sa naissance, elle mesure plus de 64 centimètres et pèse deux kilos.

Conçue par insémination artificielle, Amillia est le premier enfant d'Eddie et Sonja Taylor, de Homestead (Floride). Les obstétriciens ont pratiqué une césarienne sur sa mère car elle avait des complications. Ils ont ensuite été surpris d'apprendre du médecin qui suivait la grossesse de Sonja Taylor que cette dernière n'était enceinte que de 22 semaines. D'après le Dr Fassbach, s'ils l'avaient su, ils ne seraient peut-être pas intervenus.
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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 14:18
Nouvelle entorse à la règle au sein de l'Église catholique.
DEUX PRÊTRES HOMOSEXUELS MARIÉS DANS UNE ÉGLISE À LONDRES
(AFP Londres du 15. 06. 2008)
L'Eglise anglicane est profondément divisée depuis que sa branche américaine a consacré en 2003 évêque du New Hampshire, Gene Robinson un ecclésiastique ouvertement homosexuel.
Cette fois c'est l'Eglise d'Angleterre qui vient d'annoncer que deux prêtres homosexuels auraient manqué à leurs devoirs, après s'être mariés et avoir échangé leurs alliances, lors de la toute première cérémonie religieuse jamais organisée dans une église du pays.
Le journal dominical The Sunday Telegraph précise que les prêtres Peter Cowell et David Lord, se sont "mariés" dans l'une des plus vieilles églises d'Angleterre, Saint Bartholomew the Great à Londres, en utilisant le rite le plus traditionnel pour cette union religieuse. Le journal a ajouté que le couple avait fait préalablement enregistrer légalement son statut de partenariat civil, avant la cérémonie à l'église.
Un porte-parole de l'Eglise anglicane a déclaré à l'AFP qu'il n'y avait "aucune raison" de douter que ce mariage ait eu lieu. "Ce cas nous apparaît comme une sérieuse entorse aux règles de la part d'une personne ou d'un groupe de personnes". Il a précisé que l'évêque de Londres, diocèse où à eu lieu la cérémonie, n'était pas joignable ce samedi.
NDLR : Les ailes en moins, l'Église voudrait que les prêtres soient des anges asexués, mais la nature étant ce qu'elle est, et l'habit faisant de moins en moins le moine, l'expérience nous montre tous les jours que les prêtres sont des êtres humains comme les autres.
C'est une double entorse de taille, car si jusqu'à présent seul le mariage de deux homosexuel(les)<WBR>s par un prêtre posait problème, cette fois il s'agit du mariage de deux prêtres. Et à chaque nouvelle entorse à la règle, c'est un peu de l'autorité du Vatican qui part en quenouille.

 

__._,_.___
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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 11:28

L’Université Interdisciplinaire de Paris (IUP) est une création de Jean Staune. En fait d’Université, c’est une assoc 1901 qui regroupe des chrétiens dont certains sont des scientifiques. Le financement de l’UIP est assuré en partie par une assoc réac des USA et qqs sponsors qui font vivre Staune et 3 secrétaires.

 

Comme je suis généticien, je peux assurer que dans le domaine de l’évolution des êtres vivants et l’origine de l’homme, aucun interlocuteur valable n’y existe. Staune lui-même (DEA de Paléontologie) se pique d’y connaître qq chose, mais je l’ai pris tellement de fois en défaut que cette auto-satisfaction n’est pas légitime. Il est parmi ceux qui défendent l’idée que le hasard « darwiniste » est insuffisant pour expliquer les choses et que seul un créateur vachement intelligent est responsable (il hurle quand on lui dit qu’il est para-créationiste … mais c’est tout comme !!). Son inspiration vient de Teilhard de Chardin, comme d’ailleurs une partie des paléontologues français, encore aujourd’hui ( Coppens, par ex  est très proche de ces idées, et je pourrais commenter les conneries qu’il raconte. Il est consternant de voir ce mec dire n’importe quoi, y compris dans ses émissions télé qui ont eu tant de succès).

 

Reeves, qui est à l’origine de notre discussion ne fait pas partie de l’UIP mais sa compétence en BIO est nulle …. Restent les physiciens dont Truan : je crois que l’animal n’est pas un mauvais scientifique, mais je ne peux pas en juger sérieusement car c’est très loin de mes bases.

 

La bagarre avec Staune a eu lieu sur la liste « zététique » qui complète très bien celle des pseudo-sciences. Je considère l’avoir amplement gagnée … tout comme des physiciens ont eu le dernier mot dans leur domaine. Dans le fond, tu peux retrouver tout cela dans les archives de la liste si ça t’intéresse : c’est le meilleur moyen de te faire une idée perso !!

 

Bon dimanche

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 10:50
Le message d’Isaac Asimov

 

par Jean-Pierre Thomas - SPS n° 198, juillet-août 1992

Isaac Asimov, qui vient de nous quitter, est venu au monde le 2 janvier 1920 (du moins selon notre calendrier grégorien) à Petrovtchi, non loin de Smolensk, dans une famille juive qui émigra peu après aux États-Unis pour s’installer à New-York, dans Brooklyn. Aîné des trois enfants, il fut vite mis à contribution comme garçon de courses de la boutique de ses parents. À sept ans, déjà poussé par le goût de faire partager son savoir, il apprend à lire à sa sœur de deux ans sa cadette. À neuf ans, il se régale des premiers périodiques de science-fiction qui commencent à paraître à cette époque et que diffuse la boutique paternelle. Deux ans plus tard il s’essaie à en écrire lui-même dans ses cahiers d’écolier. Activité qu’il développe durant ses années de collège, s’enhardissant jusqu’à envoyer des manuscrits aux magazines.

Victoire ! En mars 1949 il est publié pour la première fois. La même année il décroche sa licence. Sa fertile carrière d’écrivain commence, sans l’empêcher de devenir docteur ès-sciences en 1948 à l’université de Columbia. En 1949 il est nommé professeur associé de biochimie à la faculté de médecine de Boston. Poste qu’il abandonne en 1958 (mais la faculté lui conserve son titre) pour se consacrer entièrement à l’écriture : dans le domaine de la science-fiction - où il est déjà connu - mais surtout, dans la vulgarisation scientifique, qui prendra progressivement la première place. Monographies sur des sujets divers, romans, nouvelles dont beaucoup formeront un recueil se succèdent dans une prodigieuse fertilité.

Un an après le lancement du premier satellite artificiel, le Spoutnik soviétique, Asimov a pris conscience de la nécessité d’expliquer à ses contemporains les progrès toujours plus rapides de la science. Il y excelle, dans sa spécialité et dans bien d’autres domaines. Son centième titre paraît en 1969, le 200e en 1979, le 300e en 1985, le 400e en 1990.

Dans la science-fiction, ses œuvres majeures peuvent se répartir en trois cycles :
- Les robots, dont les premières nouvelles datent de 1940. Elles seront suivies de plusieurs autres et de quatre romans jusqu’en 1945. Asimov inaugure le terme « robotique ». Il approfondit l’étude de l’homme face aux machines intelligentes qu’il a créées et aux problèmes qu’elles engendrent.
- Fondation, la série la plus importante et sans doute la plus connue, qui commence à. paraître en mai 1942 dans le périodique Astounding Science Fiction. Trois volumes sont publiés de 1942 à 1953. Sous la pression conjuguée de ses lecteurs et de ses éditeurs, Asimov reprend le fil de cette série pour trois nouveaux recueils de 1982 à 1988.
- L’empire, trois volumes publiés en 1950, 1951 et 1958 : sorte de fresque futuriste sur l’évolution d’un empire galactique qui grandit, s’effrite et s’effondre avant de pouvoir renaître.

Certains de ces récits prédisent des inventions ou des découvertes que l’avenir réalisera, comme les premiers ordinateurs de poche, décrits vers 1950. Ou encore les techniques de communication à distance et la télématique, bien avant leur essor actuel.

Beaucoup de ces créations témoignent du goût de l’auteur - manifesté dès son enfance - pour comprendre et résoudre des problèmes en les analysant rationnellement. La plupart des histoires qu’il raconte tournent autour d’une énigme que les protagonistes démêlent par des confrontations de points de vue, des constructions mentales et des déductions logiques. Tout cela sous-tendu très souvent par des considérations philosophiques en filigrane. Dans La Clef un message ne peut être compris qu’en dépassant le simple décryptage de signes calligraphiés les uns derrière les autres sans signification apparente. La vérité n’est accessible qu’en élevant l’analyse à un niveau plus global que la connaissance superficielle d’éléments détachés d’une vision d’ensemble. La synthèse fructueuse exige du recul et le dépassement des apparences.

Mais, comme nous l’avons vu, l’œuvre d’Asimov évolue vers la vulgarisation scientifique. De travaux proches de ses connaissances universitaires - Biochemistry and human metabolism, Vie et Énergie, les Origines de la Vie, le Code génétique, Les Vitamines, sa passion du savoir, aidée d’une mémoire exceptionnelle, d’une grande curiosité et d’un enthousiasme inébranlable, le conduira vers d’autres domaines : écologie, paléontologie, mathématiques, théorie du langage, astronomie, sciences de la Terre, et même l’histoire avec une étude sur la Bible, un guide sur Shakespeare… Son Guide to Science, publié pour la première fois en 1960, et qu’il révisera en 1965, est un ouvrage de référence sans égal pour qui veut acquérir une vue d’ensemble des sciences de la nature et de la vie. Loin d’asséner des vérités péremptoires, il suscite la réflexion du lecteur et développe sa soif de connaissance en faisant appel à son intelligence et en l’encourageant à l’exploiter.

L’œuvre romanesque d’Asimov et son œuvre de vulgarisation sont allées s’enrichissant l’une l’autre. L’érudition scientifique transparaît dans la première ; en revanche les spéculations logiques de la fiction entraînent à la réflexion rationnelle sur le progrès de la science. Le roman qu’il a tiré du scénario écrit par Harry Kleiner pour le film de Richard Fleischer Le Voyage fantastique en donne un bon exemple. Pour sauver un savant victime d’un attentat, des médecins sont miniaturisés et injectés dans ses veines à bord d’un sous-marin microscopique, pour le soigner de l’intérieur du corps. Le biochimiste Asimov rejoint ici le romancier. Perfectionniste, il remaniera le roman vingt ans plus tard.

Science-fiction et faits de science, récemment publié en France chez Père-Castor Flammarion dans la collection Bibliothèque de l’Univers, constitue un trait d’union entre ces deux aspects de l’œuvre d’Asimov. En 1977 son autobiographie ln memory yet green (’Encore vert dans la mémoire’), publiée en 1977, comprenait déjà deux épais volumes. La liste est longue aussi de tous les prix qui lui ont été décernés.

Au-delà de son travail pour apporter la connaissance au plus grand nombre, Asimov s’est penché sur les implications sociales, politiques et morales de la science dans le devenir de l’humanité.

Ce combat pour partager le savoir et en comprendre les incidences allait pour lui de pair avec la lutte contre les pseudosciences. Dès la fin des années quarante il s’est éloigné d’Astounding Science Fiction, que son rédacteur en chef, John W. Campbell, faisait de plus en plus dériver vers le paranormal. La dianétique, la télékinésie, la perception extra-sensorielle ne font pas bon ménage avec le rationalisme d’Asimov.

De même que, sur le plan politique, le dogmatisme ultraconservateur de Campbell. En 1953 pourtant il consent encore une fois, à la demande de Campbell, de donner une nouvelle à son magazine. Croire - tel est le titre - est l’histoire d’un professeur de physique qui se découvre un don de lévitation qu’il ne maîtrise pas et qui défie tout ce qu’il sait sur la gravitation. Il devra bien se rendre à l’évidence, même s’il ne la comprend pas, mais il lui faudra beaucoup d’ingéniosité pour la faire admettre à ses collègues, tenants d’une orthodoxie qui rejette toute mise en cause. Sans un stratagème fondé sur sa connaissance de la psychologie humaine, notre héros aurait risqué d’être exclu par ses pairs, comme détraqué ou fabulateur.

Après cette petite parenthèse fantaisiste, Asimov poursuivra un combat permanent contre les illusions de la fausse science, deviendra membre du CSICOP - le comité américain pour l’investigation scientifique des allégations de phénomènes paranormaux - et collaborera régulièrement à sa revue The Skeptical lnquirer.

Sous le titre Les moissons de l’intelligence, « l’Horizon chimérique » a publié il y a deux ans, dans la « collection zététique » que dirige notre ami Henri Broch, une version française du premier volume de The roving mind (La pensée vagabonde). Édité en 1983, l’ouvrage complet contient, en deux volumes, 62 essais (dont 37 pour le premier volume) dans lesquels Asimov parcourt maints sujets : l’obscurantisme religieux, notamment le créationisme, qui ordonne de prendre à la lettre le récit de la Genèse ; l’intégrisme islamique en Iran ; l’évolution démographique et la menace quelle fait peser sur l’avenir de notre espèce ; l’exploration spatiale ; les extraterrestres ; etc. Dans chacun de ces textes on retrouve le même style passionné, une documentation prodigieuse, un talent de pédagogue qui rend la lecture facile même pour un non-spécialiste. Asimov oppose les points de vue, analyse les idées en présence, démonte et approfondit les raisonnements, recourt à une logique déductive ou à des démonstrations par l’absurde. Il nous conduit ainsi à des évidences : sans égalité des droits de la femme, sans aide aux populations sous-développées, sans rejet de la violence et des conflits armés, sans accès du plus grand nombre à la culture et au savoir (il y a aujourd’hui sur la Terre un milliard d’analphabètes, avec 20 % de la population masculine et 33 % de la population féminine), pas de maîtrise possible de la démographie, ni des problèmes de l’alimentation, de la surexploitation des ressources, de la crise de l’énergie, de la pollution, du massacre de l’environnement, et finalement pas de survie pour notre espèce.

Faisant fi des frontières, des races et des confessions, Asimov défend l’être humain et n’espère qu’en la raison et la science pour relever les défis. Il dénonce les pseudo-sciences, comme le stupide projet de bébés-Nobel (engendrés grâce aux spermatozoïdes des lauréats), les soucoupes volantes, la télépathie, et d’une façon générale les « hérésies » pseudo-scientifiques, dont il distingue cependant deux sortes : l’hérésie intérieure est le fait de scientifiques qui avancent, parfois en dehors de leur spécialité, une idée insolite. Même fausse, cette hérésie-là peut faire avancer la science, en l’obligeant à se remettre en cause, tout en tenant compte de ses acquis fondamentaux. L’hérésie extérieure, elle, est le fait d’étrangers à la science, qui ne la comprennent pas, qui veulent en imiter l’apparence, la refondre selon leurs fantasmes, et finalement la combattent. Asimov propose quelques critères pour reconnaître une pseudo-science :
- Elle est avancée par des étrangers au domaine concerné, qui laissent voir leur ignorance des travaux antérieurs.
- À la terminologie en usage, elle ajoute ou elle substitue la sienne propre, sans définitions adéquates et sans modélisation mathématique sérieuse.
- Elle ne formule pas de prévisions vérifiables permettant de la tester. Son argumentation est boiteuse et manque de clarté pour les spécialistes.
- Les tenants des pseudo-sciences ont un penchant pour la polémique et une combativité exacerbée. Ils peuvent rompre brutalement un débat faute d’arguments. Ils se croient victimes d’une conspiration des scientifiques, qui chercheraient à les étouffer. Cette paranoïa les pousse à attaquer violemment « la science officielle » plutôt qu’à un exposé raisonné de leurs positions.

Pour Asimov, le « néo-obscurantisme » doit ses succès à la facilité d’adhérer à une vision du monde toute faite et sécurisante, dogmatique, n’autorisant pas de déviation, et surtout qui « vous évite la pénible nécessité de penser ». Ce simplisme s’oppose à l’esprit scientifique, qui doit être ouvert et attentif à la nouveauté, prêt à remettre en cause son acquis, à le revoir et le modifier, pour l’avancement de la connaissance. Rien de tel dans le « paranormal », bastion d’un immobilisme stérilisant. Pourquoi les scientifiques devraient-ils être indulgents à l’égard de croyances qu’ils jugent absurdes et souvent charlatanesques ? « Si je pense que ces vues sont incohérentes » écrit Asimov « j’ai l’intention de le dire ». Mais la montée de l’irrationnel peut être utile à la science, si elle l’oblige à réagir et à réfléchir sur les valeurs qu’elle représente, à se tenir en éveil plutôt que de se contenter d’un assoupissement sclérosant.

Asimov rappelle le mot de Jefferson : « La liberté, c’est l’éternelle vigilance. »

La science fondamentale n’est pas isolée. Elle est liée à la technologie, qui la sert et qu’elle enrichit. Elle ne s’oppose pas non plus à l’art, avec qui elle entretient de fructueux échanges, comme l’attestent leurs interférences dans l’œuvre littéraire d’Asimov lui-même.

La vulgarisation est nécessaire : une image juste de la science, donnée au plus grand nombre, aide à la maîtriser et la diriger vers le bien commun. L’enseignement du savoir n’est pas pour Asimov une fin en soi. « Mon message, c’est que vous vous souveniez toujours que la Science, si elle est bien orientée, est capable de résoudre les graves problèmes qui se posent à nous aujourd’hui. Et qu’elle peut aussi bien, si l’on en fait un mauvais usage, anéantir l’humanité. La mission des jeunes, c’est d’acquérir les connaissances qui leur permettront de peser sur l’utilisation qui en est faite. »

Avec Asimov, récoltons nous aussi « les moissons de l’intelligence ».

Si, ne le trouvant pas en librairie, vous désirez recevoir chez vous, franco de port, l’ouvrage d’Asimov, envoyez 150 F à L’Horizon Chimérique, 7-8 rue Leyleire, 33000 Bordeaux. N’oubliez pas de mentionner votre adresse et le titre : Les moissons de l’intelligence.

À ceux qui voudraient goûter les ouvrages de fiction d’Asimov, signalons

- Une vingtaine de titres chez Denoël dans la collection Présence du futur (dont le cycle Fondation).

- 18 titres chez J’ai lu Science-Fiction (dont les cycles Robots et l’Empire).

- 4 titres chez Presses Pocket.

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 19:23
 
JE DEMANDE AUX LECTEURS D'ECOUTER L' INTERVIEW DE CET ASTROPHYSICIEN AVEC UN CERTAIN RECUL CAR HELAS JE VIENS D 'APPRENDRE DE SOURCE SURE ,QUE CE SCIENTIFIQUE ETAIT UN MEMBRE EMINENT DE L ' IUP.....
 
Avec mes plus sincères excuses,
Sous l’impulsion de Jean-François Lambert et de Jean Staune, l’UIP a .... Voici ce que nous écrit Jean Staune dans Convergences, feuille de chou de l’UIP : ...
www.pseudo-sciences.org/spip.php?article61 - 31k - <NOBR>En cache - Pages similaires</NOBR>
 
 
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 16:49
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 16:26

CLEMENT ROSSET

Clément Rosset - Fluctuat.net
Clément Rosset. Biographie, bibliographie, livres, romans, carrière et photos de Clément Rosset.

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 17:35
Un entretien avec l'astrophysicien , il nous parle notamment de la fragilité de la vie sur la terre , de sa rareté et de la nécessité de prendre soin de la vie .
 
Bien à vous,
Dominique
 


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AUDIO CLÉS

Nous faisons au sein de la revue beaucoup d'entretiens avec des auteurs divers et par ailleurs les éditions du Relié ouvrent une collection de livres audio (cf : Yvan Amar, La conscience corporelle).
Vous trouverez donc désormais dans cette page des extraits d'interviews, des textes lus, des interventions parlées de notre équipe.
Notre section audio s'enrichira d'un nouvel extrait chaque début de mois.

Vous pouvez écoutez les extraits directement dans cette page.
Si vous souhaitez continuez de visiter le site tout en écoutant les extraits audio, utilisez le lecteur Mp3 audio clés.

 

 

Trinh Xuan Thuan : Le principe créateur de l'univers

Entretien exclusif de 35 minutes avec l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan, réalisé par Marc de Smedt.

 

Co-auteur du livre Le monde s'est-il créé tout seul ? (éd. Clés / Albin Michel), Trinh Xuan Thuan nous en dit en peu plus sur la thèse selon laquelle l'univers a forcément été voulu par un principe créateur.


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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 19:09
 
Lors de l'accouchement le mari musulman s'oppose à l'intervention d'un médecin masculin....
ET L' ENFANT NAÎT HANDICAPÉ À VIE
(AFP Lyon du 10. 06. 2008)
Une famille, qui réclamait des indemnités à l'hoptial de Bourg-en-Bresse pour la naissance d'un enfant handicapé, a vu sa demande rejetée et devra payer une amende de 1.000 euros, parce que le père de famille avait refusé la présence de médecins hommes lors de l'accouchement.
Le 8 novembre 1998, le petit Mohammed est né handicapé à 100% à la suite de complications neurologiques lors de sa naissance. Selon la cour administrative d'appel, c'est l'opposition du père de famille à toute présence masculine qui a causé le handicap de l'enfant, en empêchant de faire les examens qui "auraient permis de prévenir les graves complications neurologiques dont a été victime le jeune Mohammed".
Dès 9H40, la sage femme a appelé l'interne de garde en l'informant des convictions religieuses de
M. Radouane LIJOU le père de l'enfant, qui s'opposait physiquement à toute présence masculine dans la salle d'accouchement.
Vers 10H10, après négociation, M. LIJOU ne s'est plus opposé à l'intervention des médecins masculins, mais il était trop tard pour commencer une césarienne et l'extraction de l'enfant a dû être effectuée au forceps.
Dans son arrêt la cour administrative d'appel de Lyon a estime que "l'état de l'enfant est totalement imputable à l'attitude de M. Radouane LIJOU et que le couple ne peut "rechercher la responsabilité du centre hospitalier de Bourg-en-Bresse".
NDLR : Voilà un exemple parmi d'autres, de l'abrutissement de l'individu auquel peut conduire une religion.
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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 07:30
manjiji.gif darwish.gif
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