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Ecosia : Le Moteur De Recherch

3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 17:03
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 14:05
N°88 - Editorial - Eté 2008AIREE L'imagination au pouvoir ? Aux yeux de la majorité des chercheurs spirituels, l'imagination a souvent été rejetée, considérée comme facteur d'illusion. D'Hermès Trismégiste à Jacob Böhme, jusqu'à Rudolf Steiner, des visionnaires en ont pourtant loué les vertus : c'est par un mode de connaissance imaginative que le sens de l'univers et l'oeuvre de la création leur auraient été révélés. De quelle imagination s'agissait-il ? Le discernement entre ce que nous pourrions appeler l'"imagination" (ou l'imaginal) et la "fantaisie" (ou le fantasme) devient ici nécessaire *. Car il s'agit aussi de comprendre que la pollution mentale par les images n'est que le reflet de notre environnement planétaire en proie aux plus désastreux déséquilibres. Des anthropologues contemporains, Henri Corbin et Gilbert Durand, ont réhabilité le mode cognitif de l'imagination. C.G. Jung en a montré le pouvoir créateur. Il reste, pour chacun d'entre nous, à comprendre l'importance de telles redécouvertes au sein d'un monde en crise qui a totalement oublié le pouvoir de l'imagination vraie. * En dehors des termes employés, qui varient selon les auteurs, c'est le sens du discernement des niveaux de connaissance qui importe.

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 11:11
"La philosophie n’est pas tout à fait innocente"
Edition : Philosophies

Ce n'est que sur le tard que j'aborde le "continent" de la Philosophie dont j'avais eu l'impression d'être exclu dans mes jeunes années par un enseignant et un enseignement, comment dire, peu à l'écoute, très normatif. Après quelques tentatives c'est autour d'Hannah Arendt et à travers son oeuvre que je tente de prendre pied sur des rives qui m'ont toujours effrayé. Pour m'apercevoir rapidement qu'Arendt, formée très tôt à la philosophie et la théologie, met en cause très fortement les philosophes, la philosophie, comme dans cette lettre à Karl Jaspers du 4 mars 1951[1].

 

(...)Voici des semaines que votre « Yahvé » n’aurait-il pas trop disparu ? » me poursuit sans que me vienne une réponse. Pas plus sans doute qu’à ma propre exigence dans le chapitre de la fin. Personnellement, je me défends tant bien que mal (et en réalité plutôt bien que mal) avec une sorte de confiance (enfantine, parce que jamais mise en doute) en Dieu (à la différence de la foi qui croit toujours savoir et tombe de ce fait dans le doute et les paradoxes). On ne peut naturellement rien en faire, sauf être content. Toute religion traditionnelle, juive ou chrétienne, ne me dit plus rien du tout en tant que telle. Je ne crois d’ailleurs plus qu’elle puisse encore fournir quelques fondements pour quelque chose d’aussi directement politique que des lois.

 

Le mal s’est avéré plus radical que prévu. Exprimé superficiellement : le Décalogue n’a pas prévu les crimes modernes. Ou : la tradition occidentale souffre du préjugé selon lequel le pire mal que puisse commettre l’homme nait des vices de l’égoïsme ; alors que nous savons que le pire mal ou le mal absolu n’a plus rien à voir avec ces thèmes du péché que peuvent comprendre les hommes. Je ne sais pas ce qu’est le mal absolu mais il me semble qu’il a en quelque sorte à faire avec les phénomènes suivants : déclarer les êtres humains superflus en tant qu’êtres humains –non pas les utiliser comme des moyens, ce qui n’entame pas leur humanité et ne blesse que leur dignité d’hommes, mais les rendre superflus bien qu’ils soient des êtres humains. Cela arrive dès qu’on élimine toute unpredictability (imprévisibilité), qui, du côté des hommes correspond à la spontanéité. Tout cela est lié à l’illusion d’une toute-puissance (pas simplement goût du pouvoir) de l’homme lui-même. Si l’homme bien qu’homme était tout-puissant, on ne verrait pas en effet pourquoi il devrait y avoir des hommes au pluriel –tout comme dans le monothéisme seule la toute puissance de Dieu lui confère son unicité. Je veux dire : la toute puissance de l’homme individuel rend superflus les hommes au pluriel. (Nietzsche me semble-t-il, n’a rien à voir avec cela et Hobbes non plus. La volonté de puissance tend constamment à devenir plus puissante encore, elle s’en tient par principe à ce comparatif qui respecte encore les limites de la condition humaine, et n’avance jamais jusqu’à la folie du superlatif.)

 

Or, je soupçonne la philosophie de n’être pas tout à fait innocente quant à ce qui nous est donné là. Pas dans le sens naturellement où Hitler pourrait être rapproché de Platon. (La raison, non la moindre, pour laquelle je me suis donné la peine de déceler les composantes des formes de gouvernement totalitaire, est de nettoyer de tout soupçon la tradition occidentale de Platon jusqu’à Nietzsche inclus.) Mais sans doute au sens où cette philosophie occidentale n’a jamais eu une conception du politique et ne pouvait en avoir parce qu’elle parlait forcément de l’homme individuel et traitait accessoirement la pluralité effective. Mais je n’aurai pas dû écrire tout cela, ce n’est pas encore mûr. Pardonnez-moi. (...)

 

[1] Hannah Arendt, Karl Jaspers. « La philosophie n’est pas tout à fait innocente », lettres choisies et présentées par Jean-Luc Fidel. Petite Bibliothèque Payot. 1995 et 2006. Pages 248-250.

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 10:22
HOWARD ZINN
L'Impossible neutralite

Autobiographie d'un historien et militant


CITATION
"Je peux comprendre que ma vision de ce monde brutal et injuste puisse sembler absurdement euphorique. Mais pour moi, ce que l'on disqualifie comme tenant de l'idealisme romantique ou du voeu pieux se justifie quand cela debouche sur des actes susceptibles de realiser ces voeux, de donner vie a ces ideaux. La volonte d'entreprendre de tels actes ne peut se fonder sur des certitudes mais sur les possibilites entrevues au travers d'une lecture de l'histoire qui differe de la douloureuse enumeration habituelle des cruautes humaines. Car l'histoire est pleine de ces moments ou, contre toute attente, les gens se sont battus ensemble pour plus de justice et de liberte, et l'ont finalement emporte _pas assez souvent certes, mais suffisamment tout de meme pour prouver qu'on pourrait faire bien plus. Les acteurs essentiels de ces luttes en faveur de la justice sont les etres humains qui, ne serait-ce qu'un bref moment et meme ronges par la peur, osent faire quelque chose. Et ma vie fut pleine de ces individus, ordinaires et extraordinaires, dont la seule existence m'a donne espoir."


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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 08:45
« Tout ce qui est fait par amour 
l’est toujours par delà bien et mal. »
(§153)



Nietzsche.gif
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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 23:15




Depuis trop longtemps la terre est un asile de fou.





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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 11:04

Gouguenheim s'explique
 Avec Aristote au Mont-Saint-Michel, l'historien a suscité de vives critiques. Il y répond pour Lire. 

 

[ sur l 'influence de l 'Islam au moyen-age...]
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 17:06
Un philosophe à la tête
du judaïsme français
Cécilia Gabizon
27/06/2008 | Mise à jour : 15:27 |
src="/commentaires/nbcmt.php?article=20080624ARTFIG00001" type=text/javascript></SCRIPT> Commentaires 9
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«Le grand rabbin est un homme de morale, un éducateur», rappelle Gilles Bernheim, qui devra désormais guider fidèles et rabbins sur les grandes questions religieuses.
«Le grand rabbin est un homme de morale, un éducateur», rappelle Gilles Bernheim, qui devra désormais guider fidèles et rabbins sur les grandes questions religieuses. Crédits photo : Le Figaro

Gilles Bernheim a été élu grand rabbin de France, dimanche, à une large majorité. Il reprendra le flambeau tenu durant vingt et un ans par Joseph Sitruk, en janvier prochain.

C'est le rabbin de l'intelligentsia. Ce qui ne l'a pas toujours servi. Gilles Bernheim est celui dont on salue la pensée, pour mieux souligner son austérité. À 56 ans, le philosophe au regard bleu et à l'allure d'éternel étudiant accède enfin à la tête de la communauté juive de France. Alors qu'un jeune juif portant la kippa s'est fait lyncher dans le XIXe arrondissement de Paris. Alors que l'émotion se joue de la raison. Lui choisit la prudence : «Il appartient à la justice de déterminer les circonstances de l'agression et les mobiles des auteurs.» Même si «le caractère antisémite est probable, je ne dis pas certain, seulement probable».

Cette réserve tranche, dans un monde communautaire souvent à fleur de peau. Pourtant, Gilles Bernheim connaît les regards et les insultes dont souffrent certains juifs. «Avec mon chapeau et ma barbe, on m'identifie facilement. À plusieurs reprises, on m'a traité de sale juif», raconte-t-il. Comme le grand rabbin Sitruk avant lui, il conseille aux croyants d'abdiquer d'un symbole, la kippa, pour la remplacer par un couvre-chef plus anodin. Et de rester «exemplaires».

Ce rôle d'éclaireur lui sied. «Le grand rabbin est un homme de morale», rappelle-t-il, «un éducateur». Il devra désormais guider fidèles et rabbins sur les grandes questions religieuses. Et incarner le judaïsme pour les autres. Or ce regard juif sur la société, celui d'Un rabbin dans la cité, titre d'un de ses livres, Gilles Bernheim le cultive depuis des années dans des publications portant aussi bien sur la laïcité que sur l'euthanasie, le mariage, l'Europe… C'est sur ses écrits qu'il a construit sa renommée. «Il donne à réfléchir», assure l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui avait ouvertement pris son parti. Un objectif qu'il assume, avec ses contraintes. Avant de formuler une réponse, Gilles Bernheim se plonge dans la réflexion. Longuement. Un cheminement étonnement lent dans un monde où la communication va de slogan en formule, où la religion se décline par commandement. Cette intransigeance lui vaut des détracteurs. On lui reproche d'être loin de la base. Lui assure avoir appris la vie, depuis 1994, lorsque rabbin des étudiants, il s'était présenté pour devenir grand rabbin de France et s'était incliné contre Joseph Sitruk. «Entre-temps, je suis devenu le rabbin d'une communauté (la Victoire), j'ai changé de langage, pour me faire comprendre.» Entre-temps, la «communauté a également évolué», estime pour sa part Rafaël Haddad, de l'UEJF. «Les Séfarades, qui sont largement majoritaires, se sont rapprochés d'un judaïsme français, d'une tradition plus livresque.»

À la Victoire, l'une des plus belles synagogues de Paris, Gilles Bernheim prêche et guide l'étude. Au Consistoire, il travaille au dialogue interreligieux. Il a publié un livre cette année avec le cardinal Barbarin, où ils croisent leurs réflexions sur les rites et croyances. Ses opposants, emportés par un repli qui a saisi une partie de la communauté, le disent fasciné par le christianisme. Lui s'en dit proche. Mais juif. Juif français. Il aurait pu choisir de vivre en Israël, où il a rencontré sa femme, psychanalyste, et où vivent aujourd'hui deux de ses quatre enfants. Mais s'il «aime Israël», dont Jérusalem est pour lui la capitale «indivisible», il refuse «un judaïsme français inféodé à l'étranger». «Il ne faut pas chercher des identités par procuration, ni dans Israël ni dans la mémoire de la Shoah : ce n'est pas ainsi que nous échapperons à l'assimilation», le grand défi des juifs qui, toujours minoritaires, voient chaque jour les filiations se perdre dans des mariages mixtes ou par éloignement. «Dans les petites communautés, il manque des rabbins et la vie juive s'éteint», s'inquiète Gilles Bernheim. Or, «il suffit de très peu de personnes pour assurer la réussite d'une communauté», assure le rabbin, qui veut relancer cet esprit d'accueil, parfois perdu dans les synagogues.

En revanche, il ne songe guère à faciliter les conversions, un enjeu pourtant majeur, tandis qu'une génération d'enfants issus de mariages mixtes aimerait se rapprocher du judaïsme, mais se heurte à un système rigide où seuls les enfants de mère juive sont reconnus par l'institution. Les autres doivent se convertir, dans un processus long et souvent décourageant. Si l'entrée dans le judaïsme n'a pas vocation à être assouplie, le discours, lui, s'adresse à tous : «Ce n'est pas la grandeur d'un rabbin qui fait la grandeur d'une religion, d'une pensée juive, dit-il. C'est sa capacité non pas de conviction mais de donner à penser à ceux qui ne croient pas en lui ou en cette tradition.»

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 11:13
  Bibliothèque publique d'information


   Les émissions disponibles à la carte




    20/06/2008
La littérature contemporaine et le sacré (2/2)

    13/06/2008
La littérature contemporaine et le sacré (1/2)

    06/06/2008
Mai 68, le temps de l'histoire (3/3)

    30/05/2008
Mai 68, le temps de l'histoire (2/3)

    23/05/2008
Mai 68, le temps de l'histoire (1/3)

    16/05/2008
Usages du monde : Dans la boucle du Niger

    09/05/2008
David Grossman et Amos Oz

    02/05/2008
François Cheng

    25/04/2008
Yannick Haenel

    18/04/2008
Identité nationale : une notion à débattre

    11/04/2008
L'invention éditoriale

    04/04/2008
Édition/création : le risque littéraire

    28/03/2008
Les Éditions du Seuil : histoires d'une maison



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  Emission diffusée le
> 20 Juin 2008
  Ecouter le programme



Rencontres d¿écrivains
 La littérature contemporaine et le sacré (2/2)


Où en sommes-nous, aujourd¿hui des rapports de la littérature avec le sacré ? Il y a un siècle, Mallarmé- contemporain de la méditation de Nietzsche sur la «mort de Dieu »- parlait de ce « vieux et méchant plumage, terrassé, heureusement, Dieu ». En un sens, toute la littérature du XXème siècle, que ce soit sur le mode de la profanation artistique ou d¿une recherche
spirituelle, fait écho à cet événement. De Claudel à Bernanos, en passant par Giono, l¿exigence du sacré traverse le langage et tente de répliquer aux abîmes de l¿Histoire. Le sacré s¿approfondit à travers l¿affirmation de la
condition tragique de l¿humain. Parallèlement, des oeuvres comme celles de Joyce, Bataille, Genet, sont travaillées par un retournement du sacré. La transgression devient alors l¿autre nom de la littérature : elle ouvre à une liberté nouvelle. Pour autant, la désacralisation n¿élimine pas la notion de
sacré. Au contraire, celle-ci se métamorphose, au point que dans
les oeuvres qui l¿attaquent le plus violemment, un autre sacré
s¿invente, lié à la jouissance du langage. Dans tous les cas, le sacré ne se limite pas à la question de Dieu ou de la «mort de Dieu» : il est le lieu de rencontre entre le dicible et l¿indicible, le visible et l¿invisible, le naturel et le
surnaturel. Il interroge notre rapport au mal, à la beauté, et met en jeu ce qu¿il en est du langage. Il y a deux siècles, Hölderlin lançait ce défi : « Le sacré soit ma parole ! » Si la littérature, aujourd¿hui, n¿est pas tout à fait
absorbée dans la simple langue de communication, c¿est que quelque
chose en elle résiste ; et cette chose a à voir avec du « sacré ». Qu¿en est-il, aujourd¿hui, de la question du spirituel dans la littérature ? De quelle nature sont les rapports entre littérature et sacré ? L¿interrogation métaphysique est-elle nécessairement au coeur de l¿écriture ? Comment se manifeste-t-elle, et sous quelles formes ?
Ces rencontres réuniront des écrivains pour en débattre.

Nous écoutons :
Expériences, illuminations, extases
- La chute vers le haut
par Marie Darrieussecq
- Révélation des phrases
par Yannick Haenel

La question du divin
- Perdition 3,14.
par Valère Novarina
- Temps ordinaire et temps extraordinaire
par Florence Delay.

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 18:22

La Petition.be - Sauvons le Grand Hamster d'Alsace

3 jan 2008 ... Le Grand Hamster d'Alsace est en voie de disparition en France. Avant qu'il ne soit trop tard, mobilisons-nous pour le protéger et pour ...
www.lapetition.be/en-ligne/sauvons-le-grand-hamster-dalsace-1481.html - 18k - En cache - Pages similaires

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