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Ecosia : Le Moteur De Recherch

15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 09:58

 

 
Leszek Kolakowski
Dieu ne nous doit rien : brève remarque sur la religion de Pascal et l'esprit du jansénisme
Albin Michel - 1997
 

Une lecture personnelle de l'oeuvre de Pascal, dans laquelle Leszek Kolakowski poursuit sa quête sur les fondements du monde moderne. Nourri par l'héritage augustinien, Pascal s'interroge sur la liberté de l'homme par rapport à Dieu. Sa défense du christianisme, qui serait seul capable d'assurer la béatitude de l'homme se brise sur la volonté d'un Dieu impénétrable.
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 23:00
Leszek Kołakowski
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Leszek Kołakowski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007
Leszek Kołakowski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007

Leszek Kołakowski, né le 23 octobre 1927 à Radom (Pologne), est un philosophe, historien de la philosophie et essayiste polonais.

Sommaire

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Biographie [modifier]

Kołakowski termine ses études préuniversiatires en 1945, puis s’inscrit en philosophie à l’Université de Łódź où il poursuit ses études jusqu’en 1949. Dans un pays où l’influence du marxisme, profonde à la fin du XIXe siècle, avait connu un sérieux déclin, il s’engage très tôt dans le militantisme communiste (membre de l’Union de Combat des Jeunes, ZWM). Il poursuit ses études de philosophie à l’Université de Varsovie à partir de 1949 et y fait la carrière classique d’un grand professeur.

Dès la fin de ses études, il se fait remarquer par l'étude de la pensée des courants intellectuels chrétiens, néo-thomistes en particulier[1]. À partir de 1956, il apparaît comme le chef de file du « révisionnisme » philosophique dans l’ensemble des démocraties populaires. La tactique de ces jeunes contestataires, dans des pays récemment « déstalinisés », consiste à retourner contre les régimes en place les armes et les slogans du marxisme ; à confronter les promesses d’égalité, de liberté et d’abondance de la propagande avec la vie quotidienne misérable et assujettie des masses. Il s’agit donc d’une critique « de gauche », qui recherche une forme de dialogue avec certaines tendances au sein des partis communistes et qui se réclame d’un socialisme ouvert et non dogmatique. Kołakowski livre ce combat en assumant, dans la deuxième moitié des années 1950, la rédaction en chef de la revue La Pensée contemporaine et en participant au comité de rédaction du grand hebdomadaire Nouvelle Culture.

Leszek Kołakowski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007
Leszek Kołakowski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007

Mais la tentative des « révisionnistes » échoue. Dix ans après octobre 1956, qui avait vu le remplacement à la tête du pouvoir des staliniens envoyés de Moscou par des communistes « autochtones », la désillusion est complète. Kołakowski prononce une conférence à l’Université de philosophie de Varsovie où il fait un bilan ironique des dix ans de relative libéralisation. « Qu’avons-nous à célébrer ? Nous n’avons rien à célébrer. » Il est exclu du Parti dont le secrétaire général, Gomulka, le désigne comme « le principal adversaire »[réf. nécessaire]. À la suite des émeutes de mars 1968, durant lesquels les étudiants polonais descendent dans la rue et affrontent la police pour protester contre la censure, Kołakowski est exclu de l’Université, puis chassé de Pologne, en compagnie des derniers représentants nationaux d’un marxisme non dogmatique (Bronislaw Baczko, Zygmunt Bauman, Krzysztof Pomian, Włodzimierz Brus, etc.). On remarque parmi ces intellectuels de nombreux Juifs, accusés de « sionisme ».

Kołakowski émigre d’abord en Amérique du nord où il enseigne durant les années universitaires 1968-70, d’abord à Université McGill, au Québec, puis à Berkeley. En plein « Summer of love » hippie, il est confronté aux thèses de la contre-culture occidentale des années 1960. Il en conservera une exaspération tenace envers les formes contemporaines du relativisme culturel et deviendra un adversaire sardonique du post-modernisme. Il se consacre aussi à déconstruire les mythologies révolutionnaires[2]. En 1970, il rejoint en tant que fellow le All Souls College, l'un des plus prestigieux collèges de l’Université d'Oxford.

Professeur à la retraite, il vit et continue de travailler à Oxford.

Œuvre [modifier]

Leszek Kołakowski, et Zofia et Władysław Bartoszewski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007
Leszek Kołakowski, et Zofia et Władysław Bartoszewski, Varsovie (Pologne), 23 octobre 2007

Caractérisé par son scepticisme, Kołakowski s’inscrit dans une tradition intellectuelle universaliste et rationaliste, héritière des Lumières européennes. Écrivant en quatre langues, il a publié une trentaine d’ouvrages. Ceux-ci vont de traités de philosophie, comme l'essai sur La Philosophie positiviste en 1966, ou le Traité sur la mortalité de la Raison, publié en allemand en 1967, à des essais littéraires d’un esprit assez voltairien, comportant aussi bien un recueil de réflexions que des contes (comme Treize fables du royaume de Lailonie pour petits et grands, en polonais en 1963), des fictions et même un scénario de film (Exilés du paradis, en 1963).

Il demeure aujourd’hui comme un grand connaisseur des développements du marxisme, auxquels il a consacré une étude en trois volumes Les Courants principaux du marxisme (Naissance, Évolution, Effondrement)[3]. D’après Kołakowski, le système stalinien était un « système politique où tous les rapports sociaux ont été étatisés et où l’État omnipotent se retrouve seul face à des individus réduits à l’état d’atomes ». Le stalinisme était finalement « un marxisme-léninisme en action »[4].

Kołakowski a entretenu un constant dialogue avec le christianisme, dont il connaît précisément l’histoire des sectes hérétiques. Étudiant les courants du marxisme d’un côté et l’histoire religieuse de l’autre, il établit des comparaisons pour conclure à la nocivité historique de toutes les formes de manichéisme et de millénarisme.

Ouvrages traduits en français [modifier]

  • Chrétiens sans Église : la conscience religieuse et le lien confessionnel au XVIIe siècle, Gallimard, 1966.
  • L'Esprit révolutionnaire ; (suivi de) Marxisme, utopie et anti-utopie, Éditions Complexe, Bruxelles, 1978.
  • La Philosophie positiviste, Denoël, Paris, 1976.
  • Le Village introuvable, Éditions Complexe, Bruxelles, 1986.
  • Histoire du marxisme, Fayard, 1987
    • I) Les Fondateurs, Marx, Engels et leurs prédécesseurs ;
    • II) L'âge d'or de Kautsky à Lénine.
  • Horreur métaphysique, Payot, 1989.
  • Husserl et la recherche de la certitude, L'Âge d'Homme, 1991.
  • Dieu ne nous doit rien : brève remarque sur la religion de Pascal et l'esprit du jansénisme, Albin Michel, 1997.
  • Philosophie de la religion, 10/18, 1999.
  • Petite philosophie de la vie quotidienne, Éditions du Rocher, 2001.
  • La Clef céleste ou Récits édifiants de l'histoire sainte réunis pour l'instruction et l'avertissement, Bayard, 2004.

Notes et références [modifier]

  1. Dans Essais sur la philosophie catholique de 1956.
  2. En particulier dans L’Esprit révolutionnaire, publié en français en 1978.
  3. En français, seuls les deux premiers volumes ont été traduits. Dans le troisième tome, il traite du stalinisme ainsi que des pensées de Trotski, d'Antonio Gramsci, de Lukacs, de Karl Korsch, de l’École de Francfort, des œuvres de Marcuse et d’Ernst Bloch.
  4. Leszek Kołakowski, « Marxist Roots of Stalinism », dans Robert C. Tucker (éd.), Stalinism. Essays in Historical Interpretation, New York, W. W. Norton, 1977, p. 283-298. Les passages cités sont repris de Nicolas Werth, « Stalinisme », dans Jean-Pierre Azéma et François Bédarida (dir.), 1938-1948 : les années de tourmente : de Munich à Prague : dictionnaire critique, 1995, p. 1063.

Liens externes [modifier]

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 22:41
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 22:26
Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.   Nietzsche
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 09:50

Bonjour,

Je vous transmet ces documents video , j'ai été sensible à l'approche de ce grand maitre sur ces questions de fond difficiles à traiter . Sa conférence a le mérite d' ètre claire et accessible,choses rares en ce domaine de réflexions ! Je vous encourage à la visionner , car,de plus, elle est courte ! Je serais heureux d'en discuter avec vous .

Bien à vous,

Dominique.

 

 

 

 


 
 

CultureLa Grande Loge de France vous parle
de midi à minuit.
Temple Franklin Roosevelt (Orient) Atrium Temple Franklin Roosevelt (Occident)
Editorial du Grand Maître
La Grande Loge de France est héritière de près de trois siècles d'histoire et de culture et la démarche initiatique qu'elle propose est une aventure exceptionnelle qui s'appuie sur des valeurs de progression intellectuelle, éthique et spirituelle.
 
C'est là l'objectif de l'initiation en GLDF, obédience qui accueille en son sein des hommes de toutes origines et de toutes croyances ayant en commun la passion de ce qui constitue le cœur de leur projet : l'Humain dans le déploiement de toutes ses facultés.

Image
Alain Graesel Grand Maître
Intellectuelle car les Francs-maçons de la GLDF veulent progresser en connaissance et en conscience, sans que leur démarche puisse jamais être confondue avec une approche philosophique, scientifique ou religieuse, approches toutes légitimes dans leur domaines respectifs mais qui relèvent d'un autre projet que le projet initiatique.
La démarche initiatique s'autorise à aller puiser aux richesses de ces domaines mais sans jamais vouloir y être réduite ou annexée.

Éthique car cette démarche est marquée par une volonté d'ouverture aux autres, humaniste et respectueuse du libre choix de la personne humaine et son intégrité physique, psychique, intellectuelle, morale et spirituelle.
Elle est ainsi portée à dialoguer avec toutes les formes de pensée qui respectent elles mêmes la liberté fondamentale des êtres humains, liberté qu'elle considère comme une valeur non négociable.
Lire la suite...
 

                                  
Conférence publique du Grand Maître
« Humanisme et Transcendance »

20/10/07 - Voir les vidéos

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 18:00
      Lettre d'acceptation
de Friedrich Nietzsche
à l'Éditeur
       
         
         
         

Friedrich Nietzsche

      Très cher Monsieur,

J'ai longuement considéré votre invitation, et je suis partagé. Je suis touché que vous pensiez à faire sortir un vieux fou de sa solitude. Mais je suis inquiet devant l'inévitable marasme que votre forum découvre. Marasme du ressentiment confessé, de la mauvaise conscience publique, de l'esprit empli de bière. La dialectique s'est emparée de votre projet, et les bien-pensants et autres chevaliers de la triste figure s'y sentent à l'abri.

Cette dialectique, je la combats avec un acharnement que vous connaissez, et j'ai des échanges plus fructueux avec l'âne du marché qu'avec nos contemporains. Peut-être un jour le choisirai-je comme interlocuteur privilégié? C'est pourquoi l'idée d'associer ma plume à ce système m'est particulièrement douloureuse.

Cependant, en attendant le dernier homme, tel Diogène, pour lui envoyer ma lanterne dans la figure, et annoncer la véritable transmutation des valeurs, je ne peux m'empêcher de prendre la température de cette maladie de peau qu'est l'homme. Et si je me joins à vous, c'est moins pour répondre aux questions que pour comprendre à quel degré de dépérissement l'homme est arrivé.

N'attendez pas de moi une exégèse de mes écrits. J'écris de bons livres, et il faudra encore attendre avant qu'ils ne soient complètement compris. Je reste un inactuel. Mais faisant entrave à ma pensée, en partie par plaisir de la danse, je dialoguerai avec vos correspondants, tentant d'obsurcir leur compréhension afin de les rendre plus profonds? On ne voit loin que la nuit. Peut-être certains arriveront-ils à devenir ce qu'ils sont?

Je m'avance masqué et me prepare à l'arène. La philosophie est finie. Il ne reste plus que le marteau.

Bien à vous,

F. Nietzsche
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 17:40

CODE MAÇONNIQUE


Honore le Grand Architecte de l'Univers.
Aime ton prochain ; ne fais pas le mal, fais le bien.
Laisse parler les hommes.
Le vrai culte du  Grand Architecte consiste dans les bonnes mœurs; fais donc le bien pour l'amour du bien lui-même.
Tiens toujours ton âme dans un état pur, pour paraître dignement devant le Grand Architecte de l'Univers.
Aime les bons, plains Ies faibles, fuis Ies méchants, mais ne hais personne.
Parle sobrement avec les grands, prudemment avec les égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère, c'est une trahison. Si ton frère le flatte, crains qu'il ne te corrompe.
Écoute toujours la voix de ta conscience.
Sois le père des pauvres ; chaque soupir que ta dureté leur arrachera augmentera le nombre des malédictions qui tomberont sur la tête.
Respecte l'étranger voyageur ; aide-le, sa personne est sacrée pour toi..
Évite les querelles; préviens les insultes ; mets toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes ; n'abuse, jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.  
Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-le ; mais tremble sur le dépôt qu'il te confie. Sois pour cet enfant l'image de la divinité.
Fais que jusqu'à dix ans il te craigne, que jusqu'à vingt ans il t'aime, que jusqu'à la mort il te respecte.

Jusqu'à dix ans sois son maître, jusqu'à vingt ans son père, jusqu'à la mort son ami. Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières ; qu'il te doive une droiture éclairée et non une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu'habile homme.
Songe que ce n'est pas la place qui t'honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l'exerces.
Lis et profite; vois et imite; réfléchis et travaille.
Rapporte tout a l'utilité de tes frères ; c'est travailler pour toi-même.
Sois content partout de tout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice ; courrouce-toi contre l'iniquité ; souffre sans te plaindre.
Ne jupe pas légèrement les actions des hommes ; ne blâme point et loue encore moins, c'est au Grand Architecte qui sonde les cœurs à apprécier son ouvrage.

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:51
Tibet : la question qui dérange
12/08/2008
Claude B. Levenson

Que ce soit sur la scène économique et financière, dans les sphères diplomatiques ou médiatiques, il est de bon ton aujourd'hui de courtiser la puissance chinoise. Mais une tragédie inoubliable demeure comme une tache indélébile dans ce tableau d'une réussite annoncée : le Tibet, son peuple martyrisé, sa civilisation en péril.

Claude B. Levenson, spécialiste de l'histoire et de la culture tibétaines, et familière du dalaï-lama, brosse ici une synthèse magistrale de cette question qui dérange. Elle montre comment, depuis Mao jusqu'à aujourd'hui, les prétentions chinoises, fondées sur la seule violence colonisatrice, constituent un déni absolu de la légitimité historique. Elle jette aussi un regard acéré sur le " Tibet des autres ", celui de l'Inde et des Européens, celui des Américains et des organisations internationales : entre fascination et condescendance, entre beaux discours et compromissions, le monde est embarrassé par ce peuple singulier soumis au cauchemar, et par son chef spirituel irréductible et non violent.

Editions Albin Michel
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 15:29
Au loin la liberté
Au loin la liberté
mémoires
Dalaï-lama 14
traduit par : Eric Diacon
LGF , Paris
collection Le Livre de poche , numéro 9726
Parution :  Mai 2008
  6,50 € | Disponible expédié sous 48 heures

Résumé

Chef temporel et spirituel du Tibet, exilé en Inde où il continue d'oeuvrer en faveur des siens et de la non-violence, le dalaï-lama, prix Nobel de la paix 1989, relate ici sa vie et le combat de tout un peuple pour son identité et sa liberté.

Quatrième de couverture

Fascinant, lointain, mythique, le Tibet entre dans l'actualité dans les années 1950, lorsque commence avec l'invasion chinoise un véritable génocide humain et culturel. Chef temporel et spirituel de ce pays, exilé en Inde où il continue d'oeuvrer en faveur des siens et de la non-violence, le Dalaï Lama, prix Nobel de la paix 1989, relate ici son enfance au sein d'une civilisation à jamais révolue, puis le combat de tout un peuple pour son identité et sa liberté. Au fil de ce bouleversant témoignage historique, il nous livre ses réflexions sur le bouddhisme et le communisme, le malaise de l'Occident, la question de l'environnement qui est au coeur de sa philosophie. Et surtout son message essentiel : une formidable confiance dans l'humanité et la paix.

Sa vie se lit comme un roman d'aventures et se confond avec celle du Tibet contemporain.

Patrice de Beer, Le Monde.

Fiche technique
  • Reliure : Poche
  • Page : 378 p
  • Format : 18 x 11 cm
  • Poids : 182.00 g
  • ISBN : 2-253-06498-X
  • EAN13 : 9782253064985
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 12:08
  Créée en 1927 pour lutter contre les pogroms, la LICRA est devenue une association internationale de lutte contre le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie, et la discrimination raciale sous toutes ses formes. La recrudescence actuelle des actes racistes et antisémites démontre bien la légitimité de cette lutte et la permanence de ses motivations. Vous pouvez rejoindre et renforcer la LICRA par votre adhésion et vos actions éventuelles. http://www.licra.org
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