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Date de parution : 18/10/2007 Prix : 7,90 Nombre de pages : 304 |
Code ISBN : 2-264-04475-6 Code CLIL : 221406 Sériel : 4014 |
www.alapage.com
www.aligastore.com
« Voici un cabinet de curiosités d’un genre original, puisque, au lieu de rassembler des objets, il réunit des mots de la langue française. En véritable entomologiste,
Pascal-Raphaël Ambrogi choisit les mots et se livre à une observation minutieuse : il décrit, compare, oppose, souligne une différence, remarque la présence d'un accent, d'une
majuscule. De A à Z, cette promenade studieuse dans notre lexique procède d'une double démarche. Celle de l'amateur d'abord, du collectionneur qui déniche les « finesses » de la langue et en
fait apparaître toute la complexité et la saveur. Celle du pédagogue aussi, soucieux avant tout du bon usage, qui signale, pour les résoudre, les difficultés orthographiques,
sémantiques, syntaxiques.
Ce guide du français correct est aussi un livre à feuilleter librement, pour le plaisir de découvrir ou de retrouver ces particularités qui font la difficulté mais aussi la richesse de la langue
française. »
Xavier North
Délégué général à la langue française et aux langues de France
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« Loué soit M. Ambrogi : il nous aide à nous débarrasser des altérations cumulées, des emprunts indignes, des constructions hasardeuses. Il entretient le "bon usage". On s'en délectera. »
B. G. F., Le Figaro littéraire
« Le français appartient, comme toutes les langues, au trésor linguistique de l'humanité. Pascal-Raphaël Ambrogi [...] continue ainsi de participer, avec ténacité et intelligence, à son
illustration et à sa dynamique. »
M. Abdou Diouf, Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie
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Giorgio Colli
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Giorgio Colli (1917-1979) a enseigné pendant trente ans l'histoire de la philosophie ancienne à l'université de Pise. Son travail de philologue et d'historien, depuis l'édition et la traduction de l'Organon d'Aristote jusqu'à la grande édition des œuvres complètes de Nietzsche, avec son ami Mazzino Montinari, reste exemplaire, et trouve son accomplissement dans La Sagesse grecque.
DU MÊME AUTEUR |
Giorgio Colli Les textes des penseurs grecs de l'Antiquité en édition critique, traduits et accompagnés d'une introduction et de commentaires.
« Notre intention par cette nouvelle édition est de cerner de façon exhaustive ce que l'on désigne habituellement — par une indication chronologique réductrice — sous le nom de
philosophie présocratique», mais qu'il me semble plus pertinent d'appeler «la sagesse grecque». Car ceux dont les paroles sont recueillies ici étaient appelés «sages» par leurs
contemporains, et Platon les désigne encore par ce nom. A cette époque, «sagesse» signifiait également habilité technique, ou encore sagesse pratique, prudence politique : mais sage était
une épithète qui se référait —non pas à ce qui qui était tel en certaines choses et en d'autres point — mais à qui était sage absolument, à qui possédait l'excellence du connaître.
«L'édition de Colli est foisonnante et prodigieusement excitante.» J. Pigeaud (Les Lettres françaises).
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Les trois volumes sous coffret
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Volume I : Dionysos . Apollon . Éleusis . Orphée . Musée . Hyperboréens . Énigmes. |
traduit de l'italien par Marie-José Tramuta. isbn 2-905372-41-9. 1990. 480 p. relié. 270 ff. 41,16 euros. |
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Volume II : Épiménide . Phérécyde . Thalès . Anaximandre . Anaximène . Onomacrite. (Suivi du premier livre des Opinions des physiciens de Théophraste)
Faisant suite au volume consacré à la sagesse archaïque collective de Dionysos et d'Apollon, ce deuxième volume propose les témoignages directs et indirects des premiers sages, des
premiers hommes donc, qui ont laissé une trace individuelle de leur excellence cognitive. Il s'agit avant tout d'Epiménide et de Phérécyde, deux personnages apolliniens : le premier,
devin du futur et du passé, chaman qui dormit — disent les textes — pendant cinquante sept années, homme religieux qui a purifié la cité d'Athènes de la malédiction divine, poète qui
rivalisa avec Orphée dans l'élaboration des mythes sur les dieux; le second, maître supposé de Pythagore et premier prosateur énigmatique qui, par l'image des «noces sacrées» entre la
Terre et Zeus, nous donne le chiffre, chargé de symboles, d'une interprétation métaphysique du monde. Suivent les témoignages sur Thalès, Anaximandre, Anaximène, lesdits Ioniens
qu'Aristote et Théophraste présentent comme les initiateurs de la philosophie, au sens des premiers hommes de science de la nature. Cette interprétation a même fait dévier les recherches
modernes, mais depuis quelques décennies, les premiers doutes ont surgi : nous voulons ici contribuer à dégager et à éliminer la perspective aristotélicienne. |
traduit de l'italien par Pascal Gabellone & Myriam Lorimy. isbn 2-905372-53-2. 1991. 380 p. relié. 230 ff. 35,06 euros. |
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Volume III : Héraclite
Héraclite d'Ephèse, écrivait Giorgio Colli, est le premier sage «qui se proclame le découvreur et détenteur d'une loi divine qui enchaîne les objets changeants de l'apparence, et il est
le premier à donner lui -même à cette loi le nom de logos. Le logos est la trame cachée du dieu qui régente et fustige toutes les choses, mais il coïncide en même temps avec le "discours"
d'Héraclite, avec ses paroles». |
traduit de l'italien par Patricia Farazzi isbn: 2-905372-68-0.1992. 224p.relié. 200 ff. 30,49 euros. Dans un autre registre, on pourra lire de la traductrice de ce volume : Le voyage d'Héraclite, l'éclat 1987 (voir collection Paraboles) |
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Giorgio Colli
La naissance de la philosophie, associée au nom de Platon, marque, pour Giorgio Colli, l’amorce du déclin de l’excellence grecque, dont avait pu témoigner, entre le septième et le
cinquième siècle, l’ère des «Sages». C’est de cette matrice originelle dont il est question dans ce livre écrit en 1975, et qui bouleverse notre vision d’un monde en perpétuel
progrès. «La folie est la source de la sagesse» écrit Colli, et le regard à rebours qu’il porte sur ce moment décisif de l’histoire de l’humanité, sur cette « fête de la connaissance » à
laquelle il nous convie au travers de neuf chapitres d’une très grande densité, nous conduit depuis les possédés de Dionysos, Apollon et Orphée, puis Héraclite et Parménide, jusqu’au
seuil de la philosophie, dont l’autorité s’affirmera avec le passage à l’écriture et l’abandon de ce qu’il convient d’appeler, après Colli, la Sagesse grecque.
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PARUTION Collection POLEMOS traduit de l'italien par Patricia Farazzi
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Giorgio Colli Dans Nature aime se cacher publié pour la première fois en 1948, nous voyons se dessiner avec précision les contours du continent philosophique et philologique que Colli arpentera ensuite, avec une constance irréductible, jusqu'à La Sagesse grecque. Tout ce qui concerne la pensée des premiers Grecs, il nous faut avant tout — dit Colli — nous débarrasser «de presque toute la critique moderne qui interprète les présocratiques selon ce que croit en avoir compris Aristote». Ainsi la première partie de ce livre est consacrée à un examen minutieux de ce qui, à travers Aristote et Théophraste, nous est transmis sur les premiers sages de la Grèce. Pour Colli, la philosophie et l'histoire ont un seul but commun : «la réduction des données historiques en expressions où l'intériorité primitive transparaît évidemment.» L'étude attentive et précise des textes doit nous permettre de faire résonner «l'affinité intérieure suscitée par une expression lointaine». Le but reste identique : «saisir les présocratiques à travers leurs propres paroles». Dans la partie centrale de ce livre, consacrée à Parménide, Héraclite et Empédocle, comme dans toute l'œuvre de Colli, cette tentative s'est manifestée de manière décisive. La troisième partie de l'ouvrage, consacrée à Platon, propose une lecture tout à fait inédite de celui avec qui s'achève «l'époque suprême». |
traduit de l'italien par Patricia Farazzi. isbn 2-905372-95-8. 1994. 356 p. 200 ff. 30,49 euros. |
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Giorgio Colli Philosophie de l’expression
Philosophie de l'expression est une tentative de repenser ex novo certains des thèmes essentiels de la métaphysique, et qui se situe en position de rupture évidente avec les
courants dominants de la philosophie contemporaine. « Non, si la Philosophie de l’expression de Giorgio Colli ne renvoie à rien, c’est qu’elle est un corps à corps direct avec Aristote, une écoute silencieuse de cette ’parole’ grecque d’avant’ la philosophie. » R. Maggiori (Libération). |
traduit de l’italien par Marie-José Tramuta suivi de « Souvenir de Giorgio Colli » par Mazzino Montinari isbn 2-905372-28-1. 1988. 240 p. 89 ff. 13,57 euros. |
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Giorgio Colli
Giorgio Colli est mort le 6 janvier 1979, laissant une œuvre philosophique étroitement liée à son activité éditoriale et universitaire, comme éditeur, entre autres, des œuvres complètes
de Nietzsche et professeur de philosophie antique à l’Université de Pise. Quatre livres seulement ont paru de son vivant, et cette méfiance vis à-vis de l’écriture et de la publication,
fait l’objet d’une réflexion au jour le jour dans ces cahiers rédigés entre 1955 et 1977, publiés en Italie en 1982 et qui commencent à paraître aujourd’hui en français. |
Lire
Texte établi par Enrico Colli. |
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Giorgio
Colli Ce deuxième volume des Carnets posthumes rassemble différents fragments antérieurs à l’écriture de Philosophie de l’expression et constitue le laboratoire de cette œuvre importante, dont Colli dira lui-même qu’elle fut sa «plus grande émotion». Le contact grandit à l’ombre du fragment d’Héraclite : «Contacts : les totalités et les non-totalités, le convergent et le divergent, le consonnant et le dissonnant.» Il est «l’indication d’un rien représentatif, d’un interstice métaphysique, qui est pourtant un certain rien, puisque ce qu’il n’est pas ... lui confère une détermination expressive». La prodigieuse plongée dans ce «rien qui est» laisse apparaître un monde, au seuil duquel Colli s’arrête. La terre promise d’une pensée du contact a encore les contours flous d’une œuvre posthume. Elle attend une nouvelle génération de pionniers du concept. Qui tarde. |
Texte établi par Enrico Colli.
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Giorgio Colli Ce troisième volume des Carnets posthumes rapporte l’ensemble des fragments sur Nietzsche. Ils viennent en contrepoint des préfaces qu’il a données aux différentes éditions de Nietzsche en Italie, rassemblées sous le titre Écrits sur Nietzsche (1980), et de son Après Nietzsche (1974). Et se fait jour ici, sous forme de notes rapides, acérées, énigmatiques, la relation privilégiée d’un homme avec une œuvre sans équivalent dans la littérature philosophique de ces derniers siècles. Si «Nietzsche a tout dit et le contraire de tout», peu importe alors de le comprendre ou de l’interpréter. Le «comprendre» véritablement, c’est «faire quelque chose» dans sa direction. Se succèdent alors, au jour le jour, les différents moments de cette «action Nietzsche», qui confirment que sur le plan de l’honnêteté philosophique, nous ne sommes pas encore allés «après Colli».
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Les «grandes âmes ont peu à attendre de la justice des générations futures, dès lors qu’elles s’adressent à leur présent avec une dureté véritable». Et au lendemain de la cérémonie de
clôture d’un siècle amer, c’est Nietzsche qui meurt une seconde fois, avec les festivités annoncées du centenaire de sa mort. Parce que les questions soulevées par lui sont encore là,
suspendues, toujours plus inextricablement mêlées à notre incapacité d’y répondre. Piètres Œdipes modernes, pliant devant le sphinx, ou faisant mine de n’avoir pas entendu. Le vingtième
siècle est terminé, et Après Nietzsche évoque un temps qui n’est pas advenu, le temps présent d’un «savoir non détaché de la vie». « Un excellent recueil, un livre aigu, pénétrant, neuf, qui reprend les thèmes grecs de Nietzsche, en prolonge ou corrige le sens, revient avec une brutale franchise sur les ’acquis’ de la pensée de Nietzsche, sans hésiter à les contester ... Il est rare que nous soyons ainsi gâtés par la fermeté du jugement et par la force du style. » E. Blondel (Revue Philosophique). |
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Giorgio Colli
« En vérité, Nietzsche n’a aucunement besoin d’être interprété ... parce que son action sur la vie individuelle est directe », écrivait – en polémiste – Giorgio Colli, dans la
présentation de l’édition critique de Nietzsche, préparée avec Mazzino Montinari, qui a permis de lire des milliers de pages inédites et de mettre au jour une fois pour toutes les
falsifications subies par les textes. |
Traduit de l’italien par Patricia Farazzi
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Articles
Giorgio Colli : Où serons-nous dans un an? (1946) Sandro Barbera : Le Nietzsche Grec de Giorgio Colli (postface aux Cahiers posthumes III) Patricia Farazzi : La Vissutezza? Ferruccio Masini : Le philosophe et l'énigme Michel Valensi: Giorgio Colli : le paradoxe de l'éditeur Michel Valensi: Giorgio Colli : Il paradosso dell’editore
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www.giorgiocolli.org (actuellement indisponible. On espère que ce sera rétabli) Bibliographie, articles, inédits, etc. le site le plus complet sur Giorgio Colli, ouvert depuis quelques mois, à l'initiative des Archives Giorgio Colli de Florence. www.adelphi.it/materiali/colli.htm Biographie de l'auteur sur le site des Éditions Adelphi (en italien). http://www.ilbolerodiravel.org/filosofia/cimminoa.htm Un essai de Luigi Cimmino sur «Giorgio Colli et la crise de la raison» (en italien). Site à l'initiative d'Andrea Rossato, en cours de restructuration.
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Si vous ne voyez pas ce mail, suivez ce lien |
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"L'enfant miroirs" de Dominique DUPREY |
Extrait "L'enfant miroirs" |
«C'est pareil, finalement, les mots de l'amour. Cela s'accueille comme un bouquet de roses. Doucement parfumées. Dors maintenant, mon petit. Il ferma alors les yeux et laissa venir les larmes. Elles creusèrent une petite rigole se frayant un chemin délicat sur cette main vieillotte qui ne parlait plus. » |
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A visiter... |
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"L'enfant miroirs" est également disponible chez votre libraire (Distribution MLFC) |
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Editions GUNTEN, 10 place BOYVIN BP 332, 39100 Dole Pour ne plus recevoir d'emails cliquez ici |
Rassemble des notes du philosophe italien Giorgio Colli (1917-1979) sur Nietzsche.
Giorgio Colli est mort le 6 janvier 1979, laissant une œuvre philosophique étroitement liée à son activité éditoriale et universitaire, comme éditeur, entre autres, des œuvres complètes de
Nietzsche (avec Mazzino Montinari) et professeur de philosophie antique à l'Université de Pise. Ce troisième volume des Carnets posthumes rapporte l'ensemble des fragments sur Nietzsche. Ils
viennent en contre-point des préfaces qu'il a données aux différentes éditions de Nietzsche en Italie, rassemblées sous le titre Ecrits sur Nietzsche (1980), et de son Après Nietzsche (1974).
Et se fait jour ici, sous forme de notes rapides, acérées, énigmatiques, la relation privilégiée d'un homme avec une œuvre sans équivalent dans la littérature philosophique de ces derniers
siècles. Si «Nietzsche a tout dit et le contraire de tout», peu importe alors de le comprendre ou de l'interpréter. Le «comprendre» véritablement, c'est «faire quelque chose» dans sa direction.
Se succèdent alors, au jour le jour, les différents moments de cette «action Nietzsche», qui confirment que sur le plan de l'honnêteté philosophique, nous ne sommes pas encore allés «après
Colli».
Si Kraus pourfendait la bêtise sous toutes ses formes, ce n’était pas tant la bêtise puérile et honnête, si l’on peut dire, celle des esprits simplets, que celle des intelligents, la bêtise chic et distinguée, instruite et éloquente, spécialement chez ceux des intellectuels qui utilisent la culture et le raisonnement pour rendre acceptable, par eux-mêmes et par les autres, la démission intéressée de l’entendement en face de certaines situations réelles. Ainsi, pour n’en donner qu’un exemple particulièrement significatif, Kraus fustigeait-il « ces hommes de main qui font dans la transcendance et proposent dans les universités et les revues de faire de la philosophie allemande une école préparatoire aux idées de Hitler ».
Parmi eux, il s’en prenait particulièrement à Heidegger, dont les nazis avaient fait un recteur de l’Université et qui « align[ait] ses fumeuses idées bleues sur les brunes » en appelant ses étudiants au culte du Führer et au « service militaire de l’esprit ». Sans aucun égard pour la réputation de philosophe éminent que s’était acquise Heidegger, Kraus décocha ce trait, qui n’était pas chez lui simple banderille : « J’ai toujours su qu’un savetier de Bohême est plus proche du sens de la vie qu’un penseur néo-allemand. »
Plus généralement, Kraus excellait à souligner l’incohérence de tous les faiseurs de démonstrations s’ingéniant à bricoler des prémisses rationnellement acceptables pour justifier des conclusions
dictées d’avance par des croyances affectives et des intérêts partisans, tels que les préjugés racistes ou nationalistes, ou, davantage encore, à tourner en dérision ceux qui, abdiquant toute
exigence intellectuelle, se félicitaient de faire partie des gens qui, ainsi que l’écrivait un éditorialiste, « ont appris, comme nous, à renoncer à tout degré dans l’ordre de
l’intellect pour non seulement vénérer un tel Führer mais l’aimer tout simplement ».