Présenter une recueil d’aphorismes, de notes, de réflexions — le genre de choses que Georges Perros rangeait dans ses Papiers collés — n’est pas un exercice facile. Peut-être mieux vaut-il tout simplement donner quelques extraits :
« Le drame des types comme moi qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux, est, justement, qu’on exauce leur vœu. »
« J’aime tellement m’écouter parler, que je rêve de ventriloquer mes contemporains, mes interlocuteurs, mes proches, comme les romanciers ou les dialoguistes le font avec leurs personnages ou leurs interprètes. Le bonheur d’entendre de la bouche des autres, en polyphonie, une pensée unique, la mienne. »
« Tout peuple cherche un guide pour l’égarer dans le sens de l’Histoire. »
« Je ne pardonne qu’après m’être vengé. »
« De même que l’ivresse chez certains qui boivent d’abondance ne saute pas immédiatement aux yeux, de même, ce n’est qu’après quelques aphorismes et sarcasmes échangés avec d’autres que l’on remarque à quel point ils sont imbibés de chagrin. »
« Frédéric Schiffter publie un réjouissant « Traité du cafard », [...] des textes brefs dans une prose de moraliste et un style de crooner. ». Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur
« Pour lui, la philosophie est non pas l’amour de la sagesse, mais plutôt l’attrait du vide. Il le dit en de savoureux aphorismes, philosophant ainsi comme il le faut : à coup de marteau. [...] Trop flemmard pour être vraiment nihiliste, Frédéric Schiffter manie à merveille l’ironie, cette « élégance de l’indignation ». Adepte de la forme brève, il parvient à tourner ses phrases « de telle sorte que l’on donne au lecteur la sensation qu’il lit ses propres pensées ». Démagogie ? Oui, mais démagogie de la qualité. On prend ! ». François Busnel, L’Express
« L’auteur aimerait être oublié, qu’on ne le prenne pas au sérieux. Malheureusement, le philosophe de Biarritz, qui dit passer beaucoup de temps au lit, risque une fois de plus de ne pas passer inaperçu. talent oblige. » J.-F. Petit, La Croix
Frédéric Schiffter a cinquante ans. Il vit sur la côte Basque.
Lettre sur l’élégance. Distance, 1988. (rééd. sous le titre Métaphysique du frimeur. Milan, 2004.)
Guy Debord l’atrabilaire. Distance, 1999. (rééd. sous le titre Contre Debord. Puf, 2004.)
Sur le blabla et le chichi des philosophes. Puf, 2001.
Pensées d’un philosophe sous prozac. Milan, 2002.
Le plafond de Montaigne. Milan, 2004.
Petite philosophie du surf. Milan, 2005.
Le philosophe sans qualités. Flammarion, 2006
Pour être simple, il faut beaucoup apprendre.
GrouCHOS
Groupe Contre l’Horreur Olympique et Sportive
analyse institutionnelle critique radicale capitalisme négativité compétition corps aliénation Brohm Caillat Quel Corps?
Issue d’une famille de la noblesse française, particulièrement dévote, Madame Guyon fut une mystique française du XVIIe siècle.
Tout au long de sa vie, au cours de délires mystiques, Madame Guyon prétend communiquer avec Dieu.
Remis par Madame Guyon au cours de la polémique dite du « quiétisme », mais sans doute écrit bien avant les événements qui en motivèrent la déposition, le petit Traité du purgatoire
naît d’une pensée spirituelle qui, ayant pris au sérieux la promesse évangélique de « voir Dieu » faite à la « pureté », se trouve amenée à réexaminer un système de pensées,
d’imaginations et de pratiques associées au thème du « purgatoire » et souvent fort éloignées du cœur de la foi.
Edition présentée par (...) [Lire la suite]
Éditeur › Jérôme Millon › Collection Atopia
Livre provisoirement indisponible à la vente.
et Commentaire au Cantique des cantiques de Salomon (1683-1684).
Deux textes majeurs de l’œuvre de Jeanne Guyon. Cette œuvre qui ne se confine pas dans les règles strictes de la mystique ou de la spéculation, si même elle traverse l’une et l’autre ;
mais aussi bien, comme Jeanne Guyon se plaisait à dire, elle a en don, le « discernement des esprits » ; c’est le don d’atteindre chacun en son centre, de lui donner ce dont il a
besoin (...) [Lire la suite]
Éditeur › Jérôme Millon › Collection Atopia
Le texte publié ici pour la première fois constitue la suite et la fin de l’autobiographie. Suspectée de « quiétisme », Madame Guyon aura passé près de sept ans et demi en prison,
dont la plus longue partie à la Bastille.
Elle décrit dans ces récits l’arrestation, les transferts, les conditions de détention et surtout les innombrables interrogatoires. Elle restitue le climat d’isolement, d’incommodités et
d’angoisses qui fut son atmosphère quotidienne. Elle atteste surtout que le mystique (...) [Lire la suite]
Éditeur › Jérôme Millon › Collection Atopia
En un temps où les controverses théologiques et les méthodes d’oraison passionnaient toute une foule de fidèles mondains et de lettrés, ces pages furent le scandale de certains et le réconfort des autres. On y voyait une femme témoigner librement de son expérience et bousculer les barrières hiérarchiques et disciplinaires de l’Eglise établie. Cette revendication et cette assurance d’un droit d’accès à la lumière du cœur par les voies originales qui sont celles de la personne, sans (...) [Lire la suite]
Éditeur › Jérôme Millon › Collection Atopia
Le livre
Nous pensons tout le temps, où que nous soyons, qui que nous soyons. Notre esprit est continuellement occupé par une multitude agitée d’idées, de raisonnements, voire de théories. Certaines
pensées trouvent leur expression adéquate dans le monde et se transforment alors en projets, actions, comportements. Mais les autres ? Le but de ce journal a été de recueillir ces multiples
pensées qui assaillent l’esprit et ne le laissent jamais en repos. Toutes les pensées (...) [Lire la suite]
Éditeur › Jérôme Millon › Philosophie
Pages de résultats : 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |> |...