23 février 2010
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Par CEAPT Symbole copyright, lundi 1 octobre 2007 à 18:01 - Henry
Montaigu
par Olivier Gissey
Henry Montaigu (1936-1992) aura traversé un demi-siècle en navigateur solitaire même si quelques Amis lui prêtèrent escorte. L'auteur du Cavalier bleu était une des dernières
grandes figures qui incarnaient l'idée royale en France, sur les traces de Joseph de Maistre et de Georges Bernanos. La royauté est une solitude.

Henry Montaigu (1936-1992).
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Par CEAPT Symbole copyright, lundi 1 octobre 2007 à 17:44 - Henry
Montaigu
par Stanislas Balbec*
Henry Montaigu, mort il y a quinze ans, ne fut connu de son vivant que d’un cercle assez restreint. Écrivain de songes, brumes de Garonne, «Gascon. C’est-à-dire à la fois raide et
souple, humoriste et grave, rebelle et conformiste» (1), il n’a guère laissé de biographie, pas de légende personnelle… Il demeure aujourd’hui encore quasiment inconnu du public, des critiques
et des libraires : il n’est cité nulle part, ses livres sont introuvables, et, pour d’obscures raisons, non réédités. Oublié, il devrait normalement s’effacer de la mémoire des hommes. Et
pourtant ! Enfoui au plus profond de la terre, promis à la dissolution et à l’effacement, passé de l’autre côté du miroir, c’est ainsi qu’Henry Montaigu semble accomplir son œuvre de sapience
(2)…

"Mon pays défiguré ne me serait plus de rien si je n’étais pas contraint de l’aimer par la connaissance que j’ai du mystère de sa vocation". (La Sagesse du Roi dormant).
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Par CEAPT Symbole copyright, lundi 1 octobre 2007 à 16:39 - Henry
Montaigu
par Rémi Soulié*
En littérature, seule importe la grâce — et Dieu sait qu’Henry Montaigu l’avait : on est écrivain ou pas, comme on est sauvé ou non. Le Cavalier bleu intègre toutes les formes
d’écriture, tant il est vrai que «la littérature dévore, englobe tout, Lao-Tseu et le Psalmiste, Thérèse d’Avila et Céline, Napoléon lui-même et Eugène Labiche, Michel Zévaco probablement, et
Le Roman de la Rose, et Guénon — Ah ! quoi qu’on fasse — et M. le Duc de Saint-Simon, et l’ange Heurtebise, et Omar Khayyam, et Georges Bernanos…» (Le Cavalier Bleu, p. 256).
Et Henry Montaigu, donc. Au temps de l’ «éloignement des fables» (p. 266) et du prosaïsme nihiliste, l’auteur du Cavalier bleu ose placer son roman sous la protection tutélaire des
fées…

Le “voyage” du Cavalier bleu, Jean Amadieu Phébus d’Auberhodes, s’apparente à la quête d’un chevalier errant, topos du roman médiéval, et à l'itinéraire mystique d’une âme que,
formellement, ni saint Jean de la Croix, ni sainte Thérèse d'Avila n’auraient désavoué."
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Par CEAPT Symbole copyright, lundi 1 octobre 2007 à 15:44 - Henry
Montaigu
1986. Après un numéro de La Place Royale consacré à René Guénon, à l’occasion du centenaire de sa naissance, Henry Montaigu publie René Guénon ou la Mise en demeure.
On trouvera ci-dessous les principaux extraits d'un entretien inédit, qui montre bien la force et la tonalité si particulière de la “voix” d’Henry Montaigu : une exigence et un goût absolu de
la «vérité qui libère», venus de plus loin et de plus haut...

Henry Montaigu : "Pendant que les derniers philosophes et les derniers théologiens continuent de jouer aux dés la robe sans couture, au beau milieu de la Tragédie, il m’apparaît de plus
en plus que c’est à une réflexion sur les Temps que nous sommes conviés".
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DominiqueGiraudet
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